Il y a actuellement personnes connectées à Over-Blog dont sur ce blog
C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.
Je vous souhaite un bon voyage !
Vanessa
A méditer ...
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
De l'autre côté du miroir est à l'origine un roman écrit par Lewis Carroll, sept ans après LesAventures d'Alice au pays des merveilles et fait suite à ce dernier. Sur grand écran, « Alice de l'autre côté du miroir » est donc également une suite directe au film de Tim Burton sorti en 2010. Pour ce dernier volet, Tim Burton cède sa place à James Bobin à la réalisation mais reste producteur du film.
« Alice de l'autre côté du miroir » est une libre adaptation merveilleusement magnifiée par une réalisation audacieuse de toute beauté. A l’instar d’Alice, le spectateur est dans un éclatant et détonnant rêve éveillé. Tout est un plaisir pour les yeux avec notamment la superbe représentation de l'univers du Temps et de son palais mécanique. Les effets spéciaux, bluffants sont au service de l’univers onirique de Tim Burton qui réussit une belle prouesse et donne envie aux spectateurs de retrouver son âme d'enfant.
A noter, la prestation époustouflante de Sacha Baron Cohen dans la peau du grand méchant Temps et de l’ultime film d’Alan Rickman.
Réalisateur, notamment, de « La Maison de cire », « Sans identité », « Non-Stop », Jaume Collet-Serra est aux commandes de ce huis-clos qui fait la part belle à la sensuelle et sexy, Blake Lively.
Nombreux sont ceux qui ont voulu relever le défi de Steven Spielberg avec son mémorable et terrifiant « Les Dents de la Mer » sorti en 1975 mais beaucoup se sont cassés les dents.
Malgré ses qualités et sa bonne volonté, Jaume Collet-Serra n'est pas Steven Spielberg. Il nous offre ici une bien pâle copie des « Dents de la Mer » avec un requin blanc certes redoutable et obstiné mais son scenario 2.0 fleur bon la paresse.
L’objectif affiché des producteurs est bien de provoquer un frisson estival à moindre frais. A coup de surenchère pyrotechnique, de ralentis incessants et de rebondissement capilotractés. Demeure la silhouette sculpturale de Blake Lively qui s’échine à combattre ce requin.
Efficace mais peu inspiré, Jaume Collet-Serra fait le job et divertit le spectateur. Dommage, un peu plus de matière et une écriture resserrée auraient permis à « Instinct de survie - The Shallows » de surnager dans les mémoires. Ce ne sera malheureusement pas le cas.
Après « Le Monde de Nemo » en 2003, Andrew Stanton renoue avec le monde marin avec, cette fois-ci, les aventures de Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique.
Même s’il n’a pas la fraîcheur du premier opus, « Le Monde de Dory » est un excellent divertissement pour petits et grands avec en filigrane de jolis messages de tolérance, d’entraide, d’acceptation de soi, de persévérance et d’amour. Dory accompagnée de ses amis Nemo et Marin apportent beaucoup de relief à ces aventures endiablées où s’entremêlent rires et émotions.
Après la réalisation de « Black Book » en 2006, Paul Verhoeven a choisi d’adapter le roman « Oh… » de l'écrivain français Philippe Djian.
Avec « Elle », le réalisateur, entouré d’un casting français, pose sa caméra en France. Malheureusement pour nous, le résultat frise la faute de goût ou le faux pas c’est selon !
La perversité « chic » et nauséeuse complaisamment étalée sur l’écran sert un propos qui se veut à la fois choc et élitiste, sorte de manuel du dévergondage pour bobo bon teint.
Mais bien loin de réussir à varier les émotions, c’est en faiseur monocorde que Paul Verhoeven s’illustre, s’acharnant ici à égrener les plans aussi abscons que malsains. Les éloges critiques sont tout bonnement incompréhensibles. A moins que ce ne soit le souvenir d’un Verhoeven mieux inspiré auquel elles se réfèrent.
Quant à Isabelle Huppert, elle incarne, une fois de plus, un personnage trouble et ambigu. Au travers de ce personnage de femme psycho-rigide, elle revisite nombre de ses rôles similaires, en passant de « L'Ivresse du pouvoir » à « La Pianiste ». Manque de chance pour moi, ce n’est pas dans ce type de registre que je l’apprécie !
« Money Monster » est le quatrième long-métrage de l'actrice et réalisatrice, Jodie Foster. Après « Le Complexe du Castor » réalisé en 2011, elle revient en force avec ce thriller haletant. Entre critique des médias et cynisme des patrons, Jodie Foster nous propose un scénario bien ficelé.
En plus d’une belle maîtrise cinématographique, la réalisatrice nous gâte en nous offrant un spectacle de haut vol au casting brillant avec en tête le formidable duo Clooney-Roberts. En sortant de leurs zones de confort, Julia Roberts et George Clooney parviennent encore à nous surprendre.
« Money Monster » est un film réjouissant qui a tout d’un grand.
Adapté d’un jeu vidéo au succès planétaire, « Angry Birds - Le film » est un dessin animé joliment porté par une belle troupe d’oiseaux qui vont devoir faire face à des cochons verts fourbes et démoniaques.
Avec ce long métrage d’animation, Clay Kaytis et Fergal Reilly passent chacun pour la première fois derrière la caméra. Si le scénario manque d’originalité, le résultat reste toutefois efficace et rythmé.
1913 - Etudiant à Cambridge, le timide George Sawle a invité aux Deux Arpents un de ses camarades, l'aristocratique et énigmatique Cecil Valance. Ces jours dans la maison familiale et le poème qu'ils inspirent à Cecil vont changer leur destin.
Mon avis :
Considéré comme l'un des plus grands romanciers anglais contemporains, Alan Hollinghurst a reçu le prix du meilleur livre étranger en 2013 pour L'enfant de l'étranger.
Prétentieux, ampoulé, d’un ennui abyssal, ce roman me laisse sans voix. Du style à l’intrigue, tout est indigeste. A ce stade, on est au-delà de la torture mentale et on ne peut qu’être circonspect face à tant d’éloges imméritées.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.
