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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 10:39
Le Chat botté

Boulogne-Billancourt – le 12 Mars 2016 – 14H30

Adapté du célèbre conte de Perrault, Le Chat botté est une libre adaptation à la fois divertissante et intelligente. La Compagnie Le Vers Galant, passionnée par le 17ème siècle, parvient à rendre le texte abordable pour les plus petits sans en édulcoré le sens. Sandrine Pocskaï, l’auteur et la metteur en scène, a réussi à monter un projet ambitieux pour les enfants avec une troupe à l’énergie communicative.

Pendant 50 minutes, cinq comédiens jouent plus de 15 personnages, dans des costumes magnifiques avec un masque du Chat botté confectionné dans le prestigieux atelier Nicolao à Venise.

Dans un cadre à la mise en scène sobre et parfois dépouillé, le malicieux Chat botté croise, tour à tour, un loup, le lapin blanc d'Alice, une sorcière et bien d’autres personnages (nombreux caméos de personnages empruntés à d’autres contes), le tout servi avec beaucoup d’humour et de second degré.

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 10:44
Le bleu de tes yeux de Mary Higgins Clark

Résumé de l'histoire :

Cela fait désormais cinq ans que le petit Timmy vit sous la menace du tueur qui a abattu froidement son père devant lui.

Sa mère, Laurie, productrice de télé, continue néanmoins à travailler et a décidé de lancer une nouvelle émission de téléréalité consacrée à de vieux Cold Case, réunissant les témoins du drame. Le premier épisode revient sur l’affaire du « Gala des lauréates » : il y a vingt ans, la mondaine Betsy Powell et son mari Robert Powell organisaient une grande soirée en l’honneur du diplôme de leur fille Claire et de ses trois amies. La nuit même, Betsy était assassinée.

Réunis pour la première fois, les acteurs du drame s’apprêtent à reconstituer la scène du crime dans un climat de suspicion générale. Surexposée médiatiquement, Laurie ne risque-t-elle pas d’attirer l’attention de l’inconnu qui a juré de la tuer ?

Mon avis :

Depuis la publication en 1979 de son premier best-seller La nuit du renard, Mary Higgins Clark est la reine incontestée du suspense, vendue en France et dans le monde à des millions d’exemplaires.

Dès les premières pages, les personnages sont campés et le décor est planté. L’intrigue semble prometteuse et puis, patatras ! Rapidement, Mary Higgins Clark paraît manquer de matière et son enquête tourne en rond. Le style et les chapitres s’enchaînent répétitifs et poussifs.

Quant au dénouement, emballé, c’est pesé, il n’y a plus rien à voir ! Lapidaire. Le lecteur attendait mieux de l’ex reine du thriller.

Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.

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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 19:58
J'ai failli te dire oui de Federico Moccia

Résumé de l'histoire :

De retour du phare de l’île Bleue, plus épris que jamais, Alex et Niki, renouent avec leur quotidien et leurs amis. La vie reprend et tandis que les couples autour d’eux se séparent, Alex demande Niki en mariage.

Mais le chemin est pavé de doutes et de questionnements sans compter sur les tentations auxquelles sont soumises Alex et Niki.

Leur couple résistera-t-il à cette nouvelle épreuve ?

Mon avis :

Avec J'ai failli te dire oui, le lecteur retrouve avec plaisir les héros de J'ai failli te dire je t'aime. La surprise et la fraicheur des personnages ne sont évidemment plus au rendez-vous mais le style et l’ambiance sont bien présents.

Federico Moccia a l’art de nous faire voyage et de nous faire rêver, titillant notre âme de midinette.

Ici, il nous parle toujours d’amour mais il aborde surtout la difficulté à se faire confiance, à s’engager et à trouver sa voie. Le doute et les incertitudes parsèment l’intrigue qui, à certains égards, tourne un peu en rond et n’a pas l’ampleur de celle du précédent opus.

Malgré ces bémols, Federico Moccia nous livre un roman facile à lire et dans lequel chacun peut se projeter.

Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 08:07

La valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir.

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 14:48
Point Break

Versailles - le 15 Février 2016 – 10H30

Remake du film de Kathryn Bigelow, « Point Break » vaut pour ces spectaculaires prises de vues dans des paysages à vous couper le souffle.

Les cascades de surf sur des vagues géantes, le vol en wingsuit, la descente en snowboard ou en encore l’escalade libre, sont assurément impressionnants et, il faut se le dire, sont au détriment d’un scénario solide et cohérent.

Ericson Core signe un joli divertissement sans prétention mais efficace.

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 12:38
Comic-Hall

Paris – le 22 Décembre 2015 – 21H – Bobino

Après le succès de ses deux premiers spectacles « L'Empiafée » et « l'Entubée », Christelle Chollet est de retour sur scène. Avec « Comic-Hall », elle explose en meneuse de revue.

Quelques semaines, seulement, après les terribles attentats de Paris, elle se présente en costume noir face à son public. Terminé les robes à paillettes et les mini-shorts ultra sexy, Christelle Chollet, sobre et élégante, s'inspire, ici, de son quotidien et du langage de ses enfants. Elle se livre comme jamais et retrace son parcours. De son enfance au succès de l’emPIAFée, elle reprend les standards comme « New York New York » ou « Mistral Gagnant », et revisite de façon très personnelle, les tubes d’ACDC, d’Alain Souchon et même de Mylène Farmer en version flamenco.

« Comic-Hall », c’est un cocktail d'humour, de chansons, d'émotions, qui révèle les multiples talents de cette artiste. Christelle Chollet sait tout faire.

Accompagnée d’une mise en scène moderne grâce aux projections vidéos ainsi que de ses fidèles musiciens, Batman et Captain America, elle emporte son public prêt à la suivre dans ce one-woman-show musical qui fonctionne toujours autant. « Comic-Hall » prolonge fidèlement les précédents, tout en étant plus personnel et émouvant.

Plus posée et mâture, Christelle Chollet donne de la profondeur et de l’émotion à ce spectacle qui mêle naturel, simplicité, fraîcheur, gouaille, énergie et bonne humeur.

Et c’est les yeux humides qu’elle accueille les hourras des spectateurs devant son fils et sa fille venus la rejoindre sur scène, face à une standing ovation plus que méritée.

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 16:59
Les Huit Salopards

La Défense - le 2 Février 2016 – 10H50

Quentin Tarantino revient en force avec « Les 8 Salopards » réunissant une pléiade de stars. On y retrouve, pour notre plus grand plaisir, Samuel L. Jackson, pour la quatrième fois, après « Pulp Fiction », « Jackie Brown » et « Django Unchained » sans parler du caméo dans « Kill Bill : Volume 2 », Tim Roth, pour la troisième fois, après « Reservoir Dogs » et « Pulp Fiction », Michael Madsen, pour la troisième fois, après « Reservoir Dogs » et « Kill Bill : Volume 2 » ou bien encore, Kurt Russell, pour la deuxième fois, après « Boulevard de la mort ».

Entre longues plages dialoguées et violence en roue libre, ultra trash, le réalisateur campe son intrigue, à mi-chemin entre le western et le polar, dans un refuge isolé au fin fond de l'ouest américain le plus sauvage, avec une tempête de neige à l'extérieur.

L’auberge de Minnie est le lieu de tous les possibles que le réalisateur a choisi pour faire monter la tension crescendo. Mais ici, on n’est pas chez Disney. Ça décanille, ça défouraille et les têtes sautent !

Ce huis-clos amplifie la pression et mettent les nerfs du spectateur à rude épreuve car à tout moment, on sent que cette bande de hors-la-loi peut dévisser en une seconde chrono et c’est sur le qui-vive que l’on suit, suspendus aux lèvres et aux réactions des protagonistes, ce ballet prêt à exploser.

Ce huitième film du réalisateur est une vraie réussite autant visuelle que scénaristique, un grand huit cinématographique à vous décrocher le cœur mêlant action, humour noir, dialogues ciselés et violence grand guignolesque à la mode Tarantino, avec jets d'hémoglobine et giclées de cervelle grillée à la carabine, le tout servi par la bande originale du cultissime, Ennio Moriccone.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 14:21
Star Wars : Episode VII - Le Réveil de la Force

Vaucresson - le 26 Décembre 2015 – 21H

Créateur des séries à succès telles que « Alias », « Lost : Les Disparus », réalisateur de « Mission Impossible 3 » ou bien encore du reboot « Star Trek », J.J. Abrams s’empare de la saga la plus mondialement et intergalactiquement connue. C’est dire s’il est attendu au tournant par les médias mais avant tout par les fans du monde entier.

Avec « Star Wars : Episode VII - Le Réveil de la Force », J.J. Abrams replante avec brio le décor de la saga mythique et parvient à faire la jonction avec les précédents épisodes et "Le Retour du Jedi" sorti en 1983.

Ce dernier opus joue évidemment de la nostalgie des fans, mais arrive à l'adapter aux futurs fans de 2015. Le film ne réutilise pas seulement une gloire passée, mais pose les bases d'une nouvelle épopée galactique même si Daisy Ridley, John Boyega et ne parviennent toutefois pas à recréer la magie du trio mythique, Harrison Ford-. Carrie Fisher- Mark Hamill alias Han Solo- Princesse Leia- Luke Skywalker.

Saluons la performance d’Adam Driver dans le rôle de Kylo Ren en véritable et effrayant méchant.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 10:48
Passé imparfait de Julian Fellowes

Résumé de l'histoire :

Le narrateur est sans nouvelles de Damien Baxter depuis près de quarante ans. Inséparables durant leurs études à Cambridge, leur indéfectible amitié s'est muée en une haine féroce, suite à de mystérieux événements survenus lors de vacances au Portugal en 1970. Aussi, le jour où le narrateur reçoit une invitation de Damien, la surprise est-elle de taille. Après des retrouvailles déconcertantes dans un magnifique manoir de la campagne anglaise où Damien vit seul, entouré de son personnel, ce dernier fait à son invité une révélation inattendue : il est atteint d'une maladie incurable et n'a aucun héritier à qui léguer son immense fortune.

Sauf que quelques années auparavant, une femme lui a adressé une lettre anonyme dans laquelle elle prétendait qu'il était le père de son enfant. Une femme rencontrée entre 1968 et 1970.

Damien propose alors à son vieil ami de partir à la recherche de ses anciennes conquêtes, cinq jeunes filles de bonne famille que les deux amis ont fréquentées dans le Londres des Swinging Sixties. C'est le début d'un voyage vers un passé plein de fantômes, de secrets et de révélations surprenantes.

Mon avis :

Scénariste de Gosford Park de Robert Altman et créateur de la savoureuse série Downton Abbey, Julian Fellowes connait les us et secrets de la haute société anglaise : son regard d'entomologiste et son ton ironique font mouche, une fois encore, au travers de ce récit qui retrace l'évolution de la haute société anglaise depuis la fin des années 1960. Julian Fellowes dresse le tableau d'une classe et d'un pays en pleine mutation. Il nous offre un personnage fort qui, au rythme de révélations le bouleverseront tout en prenant peu à peu conscience que si les temps ont changé, lui aussi.

Attentif, précis et drôle, Julian Fellowes se garde cependant de tout jugement de valeur, car cet univers qu'il dépeint, ce fils de diplomate y appartient. Il se contente de constater la fuite du temps, regrettant sa jeunesse et cet univers aujourd'hui disparu qu'il restitue intimement, sans en nier les illusions ni la cruauté.

En composant ce portrait au vitriol de la bonne société britannique des années 1960, il réussit à plonger ses lecteurs dans cet univers aristocratique aussi inaccessible que décadent.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 10:47
Bharati 2 : dans le Palais des Illusions

Paris – le 17 Janvier 2016 – 15H – Le Grand Rex

Après le formidable succès de « Bharati : il était une fois l’Inde … », qui a fait rêver plus de 2,5 millions de spectateurs à travers le monde, « Bharati 2 : dans le Palais des Illusions », voyage envoûtant au pays du Gange, des saris colorés et de Bollywood, fait son grand retour.

Dix-huit ans après son mariage, Bharati, professeur de danse traditionnelle indienne à Paris, décide d’emmener Neelam, sa fille de 17 ans sur la terre de leurs ancêtres. Un pays mystérieux qu’elles vont traverser en train, et qui va les transformer à tout jamais. Dans le Palais des Illusions d’Indraprastha, rien n’est tout à fait comme ce qu’il paraît, et le voyage se transforme en véritable parcours initiatique …

Sur scène, danseurs, chanteurs, musiciens et acrobates nous font vivre cette histoire de toute leur âme, à travers des chorégraphies inédites et sur de nouvelles musiques (bande-originale moins convaincante que celle de « Bharati : il était une fois l’Inde … »), dans une explosion de rythmes et de couleurs ! Le parfum, les saveurs et l’esprit de l’Inde sont bien là. Inspiré des grandes productions Bollywoodiennes, le spectacle, « Bharati 2 : dans le Palais des Illusions »est une véritable invitation au voyage, emmenant les spectateurs dans un univers de danse, de musique, et de mélo comme seule l’Inde sait les inventer et plonge le visiteur au cœur de la culture indienne avec des shows aux décors et costumes exceptionnels (moins de changements de costumes pour les tableaux et les héroïnes que dans « Bharati : il était une fois l’Inde … »).

Coloré (même s’il y a pas mal de tableaux avec des costumes plus sombres), énergique, à la fois contemporain et folklorique, « Bharati 2 : dans le Palais des Illusions » se veut résolument moderne avec l’utilisation d’un immense écran vidéo qui occupe tout le fond de scène. Premier tableau épatant du spectacle. Un train arrive sur la scène. 55 artistes pieds nus débarquent dans une chorégraphie enlevée, parfaitement synchronisée. On est projeté dans une carte-postale. Toutes les scènes que l'on voit ont été tournées, en situation, en Inde dans les véritables lieux. Le spectateur les vit donc en vidéo en arrière-plan et devant ses yeux. Cela crée une impression de réalisme assez étourdissante.

Pour servir de fil rouge à cette bluette romantique (l’intrigue de « Bharati : il était une fois l’Inde … » était plus intéressante), Chintan Pandya raconte, avec quelques maladresses, l’histoire de Bharati et de sa fille à la rencontre de leurs racines, tout en faisant parti du show.

Une fois encore, « Bharati 2 : dans le Palais des Illusions », nous offre une explosion d'énergie très communicative. Rythme, danses frénétiques, le tout surfant sur la mode des films indiens à grand spectacle, Gashash Deshe, le directeur artistique, et Jojo Khan, le chorégraphe principal, ont mis le paquet avec moins de subtilité artistique que dans le premier opus, mais l’énergie de la troupe fait passer le tout avec entrain.

D’autre part, « Bharati 2 : dans le Palais des Illusions » semble vouloir mettre davantage la lumière sur le personnage de Neelam, la fille de Bharati que sur Bharati, elle-même, héroïne principale du précédent volet. Actrice pour le théâtre et le cinéma dont la carrière internationale a explosé avec comédie musicale indienne. Bhavna Pani, allie grâce et élégance. Port de reine, présence magnétique et déhanchés sensuels, Bhavna Pani illumine le spectacle par son charisme et ses qualités de danseuse.

Si « Bharati 2 : dans le Palais des Illusions » n’a pas ce petit goût d’inédit du premier, il reste un show bollywoodien de grande qualité.

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