J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

Résumé de l'histoire :

Orpheline ignorante, Ruth Hilton est placée dans l'atelier de couture de Mrs Mason. Lors d'un bal, elle rencontre Henry Bellingham, un fils de bonne famille, avec qui elle noue bientôt une belle amitié, se muant en passion amoureuse. Jugée fille perdue, Ruth est congédiée. Elle se réfugie au Pays de Galles avec Bellingham qui, sous la pression de sa mère, l'abandonne dès qu'il apprend qu'elle attend un enfant de lui. Recueillie par le pasteur Benson et sa sœur Faith, Ruth n'aura de cesse d'expier sa faute et de vivre dans l'amour de Dieu.

Mon avis :

Publié en 1853, Ruth est un des romans majeurs d’Elizabeth Gaskell. Elizabeth Gaskell trace le portrait bouleversant d’une jeune femme, une orpheline naïve que la vie n’a pas épargnée, sans cesse victime de l’hypocrisie de la société victorienne toujours sûre de son bon droit et de la viabilité de ses préjugés. Et pourtant, en dépit de la tragédie, Elizabeth Gaskell, à travers ce superbe portrait de femme, apporte, une certaine lumière et met en relief, par la magie d’un instant, la bonté de certains êtres. En proie au doute et au désir d'échapper à sa condition, Ruth représente toutes ces femmes qui rêvent de fuir vers un monde meilleur.

Née en 1810 à Londres, fille et femme de pasteur, amie de Charlotte Brontë, admirée de Dickens, Elizabeth Gaskell dresse subtilement ces portraits de femmes dans un monde corseté. Elle est également le témoin d'une époque de révolution industrielle, de travailleurs de l'ombre, de préjugés destructeurs.

Son premier roman, Mary Barton paru en 1848, lui vaut un succès immédiat et les éloges de Dickens et de Carlyle. Amie de Charlotte Brontë, elle en écrira la biographie. Reconnue comme un des plus importants écrivains de l'époque victorienne, elle est à l'origine de quelques chefs-d'œuvre : Ruth, Nord et Sud et Femmes et filles. Les critiques anglo-saxons la rapprochent de Jane Austen.

Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.

Aujourd’hui, on se mêle de vouloir apporter la démocratie dans des pays qui n’en veulent pas.

Vélizy – le 16 Mai 2015 – 14H45

Le très attendu "Avengers : L'ère d'Ultron" est de retour avec sa réunion de super-héros prêts à en découdre. Joss Whedon est aux commandes et c'est dans le bruit et la fureur que Iron Man, Captain America, Thor, Hulk et leurs copains s'en mettent plein la tête et castagnent à tout va comme des bourrins tandis que le scénario prend l'eau.

Marvel nous sert une soupe indigeste dont l'humour nous fait grimacer et regretter de ne pas avoir opté pour un autre film.

La Défense – le 4 Mai 2015 – 10H10

Après Justin Lin (réalisateur des quatre derniers épisodes de la saga), c’est le réalisateur James Wan qui prend les commandes de la franchise avec ce septième épisode. Plus connu pour ses films d’horreur ("Saw", "Dead Silence", "Insidious" et "Conjuring : Les dossiers Warren"), James Wan avait néanmoins fait une incursion dans le thriller d’action en 2007 avec "Death Sentence". Côté scénario : Chris Morgan, qui a signé le script des trois derniers volets, revient à l’écriture de ce septième épisode.

Interrompu en Décembre 2013 suite à la mort brutale et tragique de l’acteur Paul Walker dans un accident de voiture, le tournage de "Fast & Furious 7"a été mis entre parenthèse afin de réécrire le scénario. D'autre part, Universal a dû faire appel aux frères de l'acteur pour qu'ils servent de doublures et finissent quelques scènes du film.

Malgré ce drame, "Fast & Furious 7" confirme la montée en puissance constante de la franchise en rendant un vibrant hommage au regretté Paul Walker, un de ses membres originels.

Côté casting : réunion de gros bras avec Vin Diesel, Jason Statham et Dwayne Johnson, acteurs mythiques dans leur genre. A noter, la présence remarquée de Kurt Russell dans le mystérieux rôle de Mr. Nobody.

Au-delà du casting impeccable et efficace, "Fast & Furious 7" se révèle être un film d'action spectaculaire aux courses-poursuites impressionnantes transcendées par la mise en scène de James Wan. Les cascades sont à couper le souffle, notamment celle qui consiste à parachuter des voitures depuis un avion volant au dessus du désert ainsi que celle où la voiture Lykan traverse plusieurs gratte-ciels lors de la fastueuse fête dans la suite princière.

Rythme, action, humour et émotions font de ce septième volet une totale réussite. On en redemande !