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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Rêveuse et nostalgique, je t'imagine auprès de moi, tu m'aimes dis ?

Mes yeux s'embrument, mon coeur se sert si fort, tu m'aimes dis ?

Mes pensées me projettent 15 années en arrière, tu m'aimes dis ?

Tu étais mon premier amour, j'étais ton premier amour, tu m'aimes dis ?

J'étais si jeune, nous étions si jeunes, tu m'aimes dis ?

Je ne me suis pas rendue compte de la force de ton amour, tu m'aimes dis ?

J'ai essayé de t'aimer, tu as essayé de m'aimer, tu m'aimes dis ?

Notre insouciance, notre inexpérience de la vie auront eu raison de nous, tu m'aimes dis ?

Tu m'as laissée partir, tu m'aimes dis ?

Je suis revenue, tu m'aimes dis ?

Je t'ai laissé partir, tu m'aimes dis ?

Tu es revenu, tu m'aimes dis ?

Et pourtant ... tu m'aimes dis ?

Quelques perles roulent sur mes joues, tu m'aimes dis ?

Mon coeur saigne et te parle, tu m'aimes dis ?

Il te l'a déjà dit et te le dit encore, tu m'aimes dis ? 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

D’aussi loin que je me souvienne, c’est l’odeur du gâteau au chocolat dont je me rappelle avec précision, avec autant de délectation. Vous savez cette incomparable douceur, à peine sortie du four, qui chaleureusement vous brûle la langue en vous saisissant d’une avidité dévorante. Fourbement, elle nous tend son moelleux exquis, dégoulinante de son chocolat suave. J’en salive encore d’envie rien qu’à y repenser !

Oui, je réclamais inlassablement, année après année, ce succulent gâteau afin de fêter royalement mon anniversaire. Prise d’une soudaine superstition, j’avais cru remarquer la première fois que cette friandise m’avait été servie que j’avais été particulièrement gâtée. Une profusion de cadeaux à faire pâlir tous les enfants de l’univers se déversait scandaleusement à la face de mes convives. Ces présents monstrueux s’offraient devant mes yeux ébahis et mes mains impatientes. Il y en avait partout, de toutes les tailles, de toutes les formes, joliment empaquetés et enrubannés. C’était gigantesque. Mon cœur battait la chamade à la vue de toutes ces couleurs merveilleuses. Tout ça, c’était rien qu’à moi !

Que les invités devaient m’aimer ! Ou bien fallait-il mettre leur servitude sur le compte de leur goinfrerie ? A posteriori, le flou reste entier.

Quoiqu’il en fût, cette débauche de cadeaux fût pour moi inoubliable. C’est ainsi que chaque année, à l’arrivée de mon traditionnel gâteau d’anniversaire, je m’attendais tout naturellement, à un traitement similaire, tout aussi orgiaque que la toute première fois. Quels ne furent pas mon désarroi et mon courroux lorsque minablement j’ai eu à déballer 2 ou 3 paquets. Je ne comprenais pas. Voyez-vous, j’avais tellement été choyée auparavant. La cuisinière aurait-elle déméritée ? Devais-je me retourner contre elle ? Mon moelleux n’était-il plus au goût de mes convives ? Auraient-ils fait une indigestion de chocolat ? Non, ce n’était pas possible ! Ils ne pouvaient pas me faire ça ! Ils ne le devaient pas …

Un jour, le chocolat m’étant monté à la tête, vexée, humiliée par tant d’années d’infamie et de traîtrise, j’ai versé quelques gouttes de poison dans cette félonne gourmandise.

J’allais enfin leur montrer qu’elle avait été leur fatale erreur. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Qu’il me semble loin le temps de mon enfance,

Qu’il me semble loin le temps de l’innocence,

Qu’il me semble loin le temps des fragrances,

 

Comme j’aimais enfouir mon visage dans le foulard parfumé de ma mère, lorsque celle-ci me manquait. Je l’avais rien qu’à moi en une fraction de seconde ! C’était devenu mon refuge. Quelle magie !

 

Cette senteur m’a toujours fait chavirer le cœur et provoquer en moi des sentiments mêlés. Sensation de pur bonheur et de tristesse à la fois. Cette arôme me rapprochait de ma mère et en même temps me rappelait encore plus cruellement son absence. Ce parfum réveillait en moi des sentiments très forts, très violents. Ce parfum entêtant me parlait et me prenait au plus profond de mes entrailles comme si cette effluve avait remplacé le cordon ombilical qui m’avait arraché à ma mère.

 

Ce foulard parfumé traduira à jamais ce tiraillement entre la vie et la mort. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Il y a bien des années, j’ai voulu créer MON univers et j’ai croisé la route de TON univers et je m’y suis arrêtée.

Je m’en suis nourrie et je me suis délectée de la moindre image.

J’ai vu défiler nombre de rêves et d’espoir.

Vous les avez incarnés à l’écran avec tellement de talent.

 

L’insolent et fragile James Dean dans « A l’Est d’Eden »,

La désarmante Marilyn Monroe dans “Bus Stop”,

La mystérieuse et troublante Gene Tierney dans “Laura”,

L’énigmatique Montgomery Clift dans « Une place au soleil »,

L’incandescente Elizabeth Taylor dans « Une chatte sur un toit brûlant ».

 

Vous avez tous été mes héros et héroïnes et je suis toujours autant en manque de vous.

Tour à tour romantiques, inquiétants, drôles, émouvants, amoureux, fous, dans des scénarii originaux, surprenants, faisant rêvés, encore et toujours, j’ai soif de vous, films après films.

 

Aujourd’hui, jamais rassasiée, j’ai toujours aussi faim de toi.

Ma première histoire d’amour, c’est toi.

Vive le Cinéma ! 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Partie à la recherche

D’un foyer chaleureux,

Tu as fait irruption

Dans mon logis

Comme par magie.

 

Alléchée par les odeurs

D’un repas en friche

Tu t’es installée

Tu étais chez toi

Dès le premier jour.

 

Jour après jour,

J’ai vu Au sortir de mon lit

Ta frimousse, ma jolie.

 

Petite tête noire,

Minois espiègle,

Opales expressives,

Tu m’as conquise

Mes dernières résistances liquéfiées.

 

Matin après matin,

Je guettais

Tes miaulements implorants,

Ton petit corps Impatient de caresses

C’était devenu notre rituel.

 

Aujourd’hui,

Mes yeux te cherchent,

Mon ouïe est à l’affût,

Mes mains te réclament,

Et mon cœur pleure, ma chatonne. 

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