Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 15:04

loupsgris

Résumé de l'histoire :

Dans la Petite Turquie, quartier du 10ème arrondissement de Paris, les flics sortent des entrailles des ateliers clandestins, les cadavres de trois femmes atrocement mutilées. Paul Nerteaux est chargé de l'enquête. Parallèlement, Anna Heymes, femme d'un haut fonctionnaire est victime de mystérieux troubles de la mémoire. Les deux parcours vont inexorablement se mêlées au fil de l'investigation.

 

Mon avis :

Depuis le célébrissime roman Le Vol des cigognes, Jean-Christophe Grangé est devenu un maître en matière d'intrigue policière. Ses intrigues à rebondissement et ses profils psychologiques détaillés ont sur faire le succès de l'auteur.

Avec L'Empire des Loups, Jean-Christophe Grangé nous propose une trame alambiquée où l'imagination débordante de l'auteur n'a plus de limite. L'écriture semble faite pour la désormais incontournable adaptation cinématographique hollywoodienne donnant à l'ensemble du roman un manque évident de consistance et de profondeur.

Toutefois, les parisiens apprécieront, peut-être comme moi, les tribulations des personnages dans les rues de Paris et notamment celles du 9ème et 10ème arrondissement.

Depuis le succès de son premier roman Le Vol des cigognes, Jean-Christophe Grangé semble se laisser aller à la facilité. Je ne suis pas certaine que ses lecteurs continueront à le suivre longtemps.

 

Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 10:08

Ce qu'on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire, mais l'écrire.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 09:38

La fidélité : il vaut mieux aller plus loin avec quelqu'un que nulle part avec tout le monde.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 20:59

crisedefoi

Paris – le 1er Octobre 2010 – 20H – Théâtre Trévise

 

Son excellent premier one woman show, "Du Plomb dans la tête" où Sophia Aram nous dépeignait un système éducatif tout personnel, nous avait donné les meilleurs signaux pour suivre cette humoriste montante et attendre avec impatience la suite de sa carrière. Aujourd'hui, elle revient sur les planches avec "Crise de foi".

 

Après avoir tiré à boulets rouges sur l'Education nationale, elle s'attaque à un sujet bien délicat, celui de la Religion. Là est peut-être tout le problème de son spectacle inabouti. Sous des allures irrévérencieuses, Sophia Aram cherche à taper fort alors que, telle une chatte, elle se contente d'érafler d'un petit coup de patte à tour de rôle chacune des religions. Mais, c'est peine perdue et l'exercice tourne rapidement à l'exercice de style. A trop vouloir rester dans les clous, elle n'ose, à aucun moment, froisser son public au risque de faire hurler les sirènes des médias et de faire brandir les pancartes des défenseurs du politiquement correct.

 

Inévitablement, son écriture mais aussi sa mise en scène patinent et la palette mais aussi la variété de ses personnages perdent de leur pertinence.

 

Paris, le 28 Octobre 2010

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 19:38

wallstreet.jpg

Paris – le 25 Octobre 2010 – 15H40 – Quartier de l'Opéra

 

Vingt deux ans après "Wall Street", Oliver Stone donne une suite, très attendue, à ce premier épisode qui avait su, en son temps, fédéré toute une génération.

 

Vingt deux ans plus tard, Oliver Stone nous pond un scénario des plus alambiqués assorti d'une logorrhée constipante et d'un casting improbable. Rien ni personne ne rattrape le profond ennui et ce sentiment incommodant de purge ressenti par le spectateur devant tant de désastre scénaristique. Au final, une terrible déception, une véritable souffrance et une effroyable interrogation : mais qu'est-ce qui s'est passé ?

 

Paris, le 27 Octobre 2010

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 19:35

allen.jpg

Paris – le 14 Octobre 2010 – 15H45 – Quartier de Saint-Lazare

 

Avec "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu", Woody Allen croque, une fois encore, le portrait de personnages plus névrosés les uns que les autres.

 

Bien qu'il soigne dialogues et mise en scène et qu'il nous réserve de bonnes surprises du côté casting avec la fantasque Gemma Jones et l'impétueuse Lucy Punch, Woody Allen marque assurément de son empreinte le film de par ses obsessions récurrentes : la peur de vieillir ainsi que celle de mourir. Bien qu'elles soient habituelles, elles sont particulièrement prégnantes et nous procurent un certain malaise.

 

Faute de nous faire rire, "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" nous laisse une certaine amertume tant la nostalgie, le désarroi et les peurs du metteur en scène transparaissent. On est bien loin de la légèreté et de la pétulance d'un "Match Point", d'un "Scoop" ou bien encore, plus récemment, d'un "Vicky, Cristina, Barcelona".

 

"Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" restera, bien malgré nous, une réalisation mineure dans l'oeuvre de Woody Allen ce qui ne nous empêchera pas d'attendre "Minuit à Paris" avec grande impatience.

 

Paris, le 27 Octobre 2010

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 20:02

chair

Résumé de l'histoire :

Lauren Teague, ancienne patiente du Docteur Alex Delaware, est retrouvée ligotée et morte de deux balles en pleine tête dans une benne à ordures. Psychologue consultant auprès de la police de Los Angeles, Alex Delaware va remonter le parcours de la jeune femme afin de mettre en lumière toute la vérité sur ce terrible crime.

 

Mon avis :

Sexe, prostitution de luxe, argent sale et Hollywood sont autant d'ingrédients utilisés de manière, somme toute, peu originale mais souvent efficace par Jonathan Kellerman mais qui ici dans Chair et Sang ne suffisent pas à susciter un intérêt constant. De nombreuses longueurs ralentissent l'intrigue qui, au fil des pages, s'enlise. Le synopsis a tendance à tirer le diable par la queue complexifiant inutilement l'enquête et par là même décrédibilisant le propos. La curiosité s'estompe inexorablement jusqu'au dénouement final qui manque cruellement d'inventivité. Jonathan Kellerman nous avait habitué à mieux ...

 

Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 20:12

miroir

Le miroir sans tain éclaire ton visage
Pour la première fois, je te regarde
La lumière me fait mal aux yeux
Mais, il n'est plus temps de se cacher
Alors, je les tiens ouverts face à toi

Aucune peur à soutenir ton regard
L'heure n'est plus aux illusions
Mais belle et bien à la vérité
Aussi douloureuse soit-elle, elle est mille fois meilleure à tous tes mensonges

A la lumière du miroir sans tain,
Le masque tombe implacable et sans concessions
Ta monstruosité se fait jour sans aucun artifice
Le doute n'est plus permis
Ton faciès disgracié n'est pas un fantôme

Tel un fruit pourri, tu m'apparais
De la plus hideuse des façons
La noirceur de ton âme me saisit d'effroi
Avant que je ne m'accoutume à la vilenie de tes traits

Je te jette un dernier regard
Et m'en retourne
Le coeur allégé
De m'être délivrée de cet effroyable maléfice

 

Paris, le 15 Octobre 2010

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 12:55

footloose.jpg

Paris – le 02 Octobre 2010 – 20H30 – Salle des Fêtes de Gennevilliers

 

"Footloose" surfe sur les nombreux succès des comédies musicales de ces dix dernières années. Mais voilà, encore faut-il que la vague attendue vaille le détour.

 

Mis en scène et chorégraphié par Guillaume Ségouin et Raphaël Kaney-Duverger, "Footloose" déboule sur les planches parisiennes sans fanfares ni trompettes. Malgré une qualité de chant impeccable et une belle énergie, le public risque de rester sur sa faim. Les décors quasi inexistants, la mise en scène limitée ainsi que les chorégraphies plus que basiques trahissent un manque de moyens et de professionnalisme évidents. Dommage ...

 

Paris, le 15 Octobre 2010

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 19:36

deshommesetdesdieux.jpg

Paris - le 09 Septembre 2010 – 15H – Quartier de Montparnasse

Librement inspiré de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine dans l'Algérie de 1993, Xavier Beauvois, après le "Petit lieutenant", tenait un sujet en or. Or, "Des Hommes et des Dieux" tient davantage d'un documentaire que d'un film à proprement parlé. Et la réalisation s'en ressent. De longs et interminables plans sur un moine binant son jardin, puis un autre sonnant la cloche et encore un autre conduisant son tracteur, laissant peu de place, me semble-t-il à l'interprétation et l'émotion des comédiens. Dommage car Xavier Beauvois avait su s'entourer d'un casting tout à fait remarquable dont le spectateur ne peut malheureusement pas jouir. Pour toutes ces raisons, Xavier Beauvois a laissé à la porte de son monastère, l'émotion nécessaire pour que le spectateur se sente touché et concerné par les motivations de ces hommes de Dieu. La scène finale illustre, pour moi, la limite du réalisateur. En cherchant à créer artificiellement une émotion qu'il n'avait jusque-là pas réussi à transmettre, il plaque, à grand renfort, la sublime musique de Tchaïkovski, le Lac des cygnes sur ses ultimes images, signant par là même un terrible aveu d'impuissance.

Paris, le 13 Octobre 2010

Partager cet article
Repost0

Ultimes Parutions

Pages