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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 11:37
Paris – le 1er Février 2006 – 15H20 – Quartier de Montparnasse
 
Du rythme, de l’action, une bonne dose d’humour, des situations cocasses (notamment les gimmicks « roulages de patins »), une bande originale sympa, « Bandidas » est un film gentiment distrayant.
 
Le trio de personnages hétéroclites, les charmantes Salma Hayek et Pénélope Cruz en tête, plus jolies que jamais, ne sauvera pas un scénario un peu trop simpliste. « Bandidas » tire pourtant habilement sur les ficelles de « Le masque de Zorro et « La Légende de Zorro », tourné façon western mais cela ne suffit pas à faire prendre quelque ampleur que ce soit à ce film.
 
Certes, on ne s’ennuie pas, loin de là, mais la trame réductrice de l’histoire pêche quelque peu ! Dommage !
 
Malgré de bons ingrédients : belle photo, décors et costumes plaisants, héroïnes piquantes et séduisantes au caractère bien trempé, « Bandidas » risque de ne guère rester dans les annales cinématographiques.
 
Paris, le 2 Février 2006
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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 21:44

 Paris – le 30 Janvier 2006 – 15H20 – Quartier de l’Odéon

 
Stephen Frears nous livre son dernier opus « Madame Henderson présente », au charme so british et désuet de la fin des années 30 et au rythme endiablé.
 
Irrévérencieuse à souhait, le touchant personnage de Judi Dench est jubilatoire de bout en bout. Elle forme avec Bob Hoskins un duo émouvant et irrépressible jouant au chat et à la souris pour notre plus grand ravissement.
 
Dommage que le personnage de la charmante Kelly Reilly dont l’histoire et le destin sont quelque peu tirés par les cheveux, ne soit pas un peu plus étoffé.
 
Mis à part ce bémol, l’humour est décapant, corrosif, jouissif. Bref, vous l’aurez compris, les superlatifs ne manquent pas pour dire combien le dernier film de Stephen Frears est d’une drôlerie irrésistible. Chaque réplique fait mouche. Et on en redemande. Le très inspiré Stephen Frears ne se fait heureusement pas prier et nous offre un spectacle lumineux et enthousiasmant. Entre les décors et les costumes magnifiques, la bande originale joyeuse et entraînante, et enfin les répliques finement ciselées, tout est génialement orchestré. Mesdames et Messieurs, le décor est planté pour que vos yeux et vos oreilles soient émerveillés !
 
Alors, n’hésitez plus, vous auriez tort de vous priver d’un tel bijou !
 
Paris, le 15 Mars 2006
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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 11:26

 Paris – le 29 Janvier 2006 – 16H – Quartier de Montparnasse

 

« Rochester, le dernier des libertins » m’a attiré dans ses filets grâce ou à cause du génial Johnny Depp. Le piège a bien fonctionné et s’est hélas refermé durement sur moi, pauvre spectatrice, témoin de cette navrante déchéance du dernier des libertins.
 
La descente aux enfers est non seulement pénible pour Johnny Depp, qui tente tant bien que mal de sauver les meubles, mais également pour les spectateurs.
 
Le jeu impeccable de Johnny Depp ne sauvera pas de naufrage insoutenable et interminable de ce fameux libertin.
 
« Rochester, le dernier des libertins » nous enfonce tout au fil de l’eau dans la noirceur, le cynisme et la morbidesse (langueur) jusqu’à ce que nous en puissions plus et que nous supplions le réalisateur d’apposer le mot « fin » à son générique.
 
Les émotions ont du mal à percer, sans oublier les bavardages incessants, une atmosphère sombre et glauque, le film ne réussit pas à décoller. Déficience de la mise en scène, du scénario, du montage, que sais-je ? Laurence Dunmore passe complètement à côté de son sujet pour notre plus grand regret. J’espère qu’il aura une meilleure inspiration pour son prochain film. A moins que « Rochester, le dernier des libertins » ne signe la fin de la carrière naissante de ce tout nouveau réalisateur. Mais ne soyons pas mauvaise langue et laissons-lui le bénéfice du doute !
 
Paris, le 3 Février 2006
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28 décembre 2005 3 28 /12 /décembre /2005 17:31

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paris – le 28 Décembre 2005 – 13H30 – Quartier de Montparnasse

 

En fait, pour tout vous dire, j’étais partie voir « The Constant Gardener ». Etourdie ou erreur sur le site de Télérama concernant les horaires des films, arrivée à la caisse, le film avait déjà commencé ! Déception, déception !!! C’est donc à contrecœur et à reculons que je me suis engouffrée dans la sombre salle projetant le second opus de « Saw ».

Le premier volet m’avait saisi d’effroi et malgré un scénario « choc », le film ne m’avait pas convaincu.

Quant à ce second volet, rien de bien nouveau. On connaît déjà la musique et le réalisateur, Darren Lynn Bousman suit les traces de James Wan, réalisateur de « Saw » et nous rejoue l’histoire façon hyper gore. Encore plus de perversité, de morbide, d’images à sensation et le tour est joué. Il ne faut rien attendre de plus de ce scénario éprouvant.

Insoutenable de bout en bout, le film fut une véritable torture non seulement pour les personnages mais également pour moi !

Ames sensibles, s’abstenir définitivement !

 

Paris, le 28 Décembre 2005

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27 décembre 2005 2 27 /12 /décembre /2005 17:17

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bientôt mes impressions ...

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26 décembre 2005 1 26 /12 /décembre /2005 21:54

Paris – le 26 Décembre 2005 – 14H05 – Quartier de Montparnasse
 
Après le merveilleux « La vie est belle », Roberto Benigni m’avait vraiment laissée sur ma faim.
 
A la sortie de son nouveau film « Le Tigre et la Neige » et au vu de la bande-annonce, j’ai voulu lui laisser le bénéfice du doute. Bien mal m’en a pris !
 
Ce dernier film est sans nul doute un vibrant hommage et témoignage d’amour que le réalisateur voue à sa femme. C’est le seul axe qui rende cette ode à l’amour touchante. Mais, il faut bien se le dire, l’intérêt est des plus limités pour le spectateur.
 
Pour les inconditionnels de Roberto Benigni, ses gesticulations et sa verve permanentes, séduiront les adeptes et seront servis et bien servis. Pour les autres, je crains qu’il ne les crispe davantage.
 
Roberto Benigni lorgne à n’en pas douter sur le personnage de Charlot créé par le talentueux et génial Charlie Chaplin. Mais n’est pas génie qui veut ! Et malheureusement, Roberto Benigni tombe vite dans sa propre caricature.
 
Et puis, Jean Reno interprétant un poète, on y croit pas 2 secondes ! En lui offrant ce rôle, on ne peut pas dire que Roberto Benigni lui ait fait un véritable cadeau !
 
Les quelques scènes drolatiques ne sauveront pas le film pour lequel j’attendais davantage d’émotions et de sentiments.
 
Un peu moins de fioritures aurait très certainement donner plus de force à son propos universel : l’amour d’un homme pour une femme. Un retour à la simplicité n’aurait pas été du luxe. Dommage, vraiment dommage …
 
Paris, le 23 Mars 2006
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22 décembre 2005 4 22 /12 /décembre /2005 16:49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paris – le 22 Décembre 2005 – 13H20 – Quartier de l’Odéon
 
Comment dire … Comment parler du dernier film de Sophie Fillières ?
 
Voilà un exercice bien périlleux que d’en faire une approche rationnelle. Ce film singulier et surréaliste, tout droit sorti d’une autre planète, est l’ultime œuvre de Sophie Fillières, véritable ovni dans le paysage cinématographique français contemporain. Malgré quelques longueurs, la réalisatrice nous livre une comédie décalée, servie par une actrice, Emmanuelle Devos, douée, on le savait déjà, tour à tour drôle, touchante et lunaire. Situations cocasses et sibyllines, dialogues de l’absurde, la réalisatrice nous transporte avec grâce dans ses rêves et sa fantaisie.
 
Un mot sur le scénario ? Eh bien, disons que le personnage d’Emmanuelle Devos, ou bien parlerait-t-on du spectateur, a peu de certitude mais une foultitude de questions et de doutes ! Alors, qui sont ces personnages ? Que nous racontent-ils ? Où va-t-on ?
 

Les réponses sont mineures et l’essentiel réside ailleurs. Sophie Fillières nous ouvre les portes de son univers très personnel et c’est à nous, spectateur de nous y glisser. Souvent désorienté, ce dernier se laissera ou non happer par l’univers insolite de Sophie Fillières.

Paris, le 22 Décembre 2005

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16 décembre 2005 5 16 /12 /décembre /2005 14:53

Paris, le 14 Décembre 2005 – 20H30 – Avant-Première Quartier des Champs Elysées
 
Après le succès planétaire de la trilogie du « Seigneur des anneaux », Peter Jackson revient avec un projet ambitieux et nous présente sa version de King Kong.
 
Peter Jackson souhaitait rendre hommage à l’original datant de 1933 et c’est tout à son honneur. Mais, il faut bien se le dire tout de go son entreprise se révèle vaine et terriblement ennuyeuse.
 
Certes, Peter Jackson prend tout son temps pour installer et présenter ses personnages mais la réussite n’est franchement pas au rendez-vous. A trop vouloir prendre son temps, les scènes traînent en longueur et King Kong n’apparaît toujours pas à l’écran. Le spectateur de plus en plus impatient et agacé, finit par se lasser.
 
Lorsqu’enfin on le découvre, le bodybuildé King Kong mesure 8 mètres de hauteur ! Vous l’aurez compris, Peter Jackson ridiculise son gorille, devenu grotesque sous la caméra du réalisateur.
 
Pour ce qui est de Naomi Watts, elle fait de la belle, une créature nunuche au possible, ne sachant qu’écarquiller les yeux comme des ronds de bille. Et lorsqu’elle n’a pas la bouche ouverte lui donnant un air des plus inspirés, elle ne cesse de hurler et crier à gorge déployée durant tout le film ! Quant à Adrien Brody, il fait de son personnage un protecteur bien falot, dénué de charisme. Ces protagonistes sont à l’image de l’ensemble du casting laissant froid et perplexe le spectateur.
 
Peter Jackson glisse dans ce remake de nombreuses références à « Jurassic Park » et à « Indiana Jones », notamment lors de la poursuite de créatures fabuleuses sur la mystérieuse Skull Island. Scènes d’un autre temps, incrustation des interprètes dans les décors, où les brontosaures et compagnie déboulent comme des furies sur d’improbables personnages qui pour un bon nombre d’entre eux sortent complètement indemnes de ce qui aurait dû être une véritable boucherie. De par cette piètre réalisation, Peter Jackson nous fait complètement sortir du film. Les interprètes en deviennent grotesques et l’intrigue perd désastreusement de sa crédibilité. Pour en revenir sur cette île censée être énigmatique, j’ai trouvé assez hallucinant la présence aussi minimaliste de ces habitants que l’on entrevoit uniquement à l’arrivée de l’équipe de tournage ! J’avoue que je m’attendais à davantage d’animosité et d’affrontement qui aurait alors créé et accentué ce sentiment de danger et de peur permanente.
 
Il a également complètement éludé les scènes déchirantes relatives à la traversée de King Kong cavalant brusquement pour retrouver celui-ci en plein New York. Quelle déception !
 
Bref, beaucoup de déception dans cette nouvelle version de « King Kong », notamment lors de la mythique scène où King Kong protégeant la belle, se fait mitrailler par les avions survolant l’Empire State Building. Cette dernière dépourvue d’émotion finit par traîner en longueur rendant quasiment insupportable l’attente du mot fin sur les écrans. Le cinéma n’est-il pas fait d’émotions ? A moins que Peter Jackson ne l’ait oublié, son « King Kong » en est tristement dépourvu.
 
Pour clore ce chapitre, « King Kong » échappe à toute poésie et émotion qui se dégageaient de la version de John Guillermin en 1976. La seule chose que l’on puisse lui reconnaître, c’est que cette ultime version continuera d’alimenter, à n’en pas douter, les détracteurs des versions précédentes de King Kong, créature de légende qui lui ne cessera de faire fantasmer.
 
Paris, le 19 Juillet 2006
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16 décembre 2005 5 16 /12 /décembre /2005 14:53

Paris – le 14 Décembre 2005 – 14H15 – Quartier de Montparnasse

 

Comédie sans surprise desservie par un scénario qui s’essouffle rapidement, le spectateur s’ennuie ferme. Manque cruel de rythme, situations incohérentes, intrigue insignifiante, l’hypocondrie était pourtant un bon point de départ. Le film, vous l’aurez compris, peine à décoller.

Gérard Bitton et Michel Munz sont vraiment à la ramasse et nous, pauvres spectateurs souffreteux, nous attendons, en vain, il faut bien se le dire, les gags. C’est un peu dommage pour une comédie !

Après le navrant « Les chevaliers du ciel », Clovis Cornillac continue à se gâcher dans des films insipides. Allez, Clovis, ressaisis-toi ! Et relève le niveau !

 

Pour terminer, une bande-annonce trompeuse où tous les gags y sont réunis. Un conseil, si vous ne voulez pas perdre votre temps, arrêtez-vous à la bande-annonce.

 

Paris, le 16 Décembre 2005

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13 décembre 2005 2 13 /12 /décembre /2005 18:07

Paris – le 13 Décembre 2005 – 15H10 – Quartier de Montparnasse

 

A mi chemin entre le polar et le documentaire, « Le Petit lieutenant » joue sur le réalisme des situations et s’attache tout particulièrement aux personnages. C’est ainsi que Xavier Beauvois nous fait suivre un groupe de flics, décrits comme les membres d’une seule et même famille. Nous découvrons chacun d’eux, nous nous y attachons, et nous plongeons dans leur vie quotidienne au commissariat qu’elle fût professionnelle ou intime. La frontière est mince. La vie de flic ne s’arrête pas aux portes du commissariat.

 

C’est par petites touches disséminées ça et là que Xavier Beauvois réussit son pari : celui de nous intéresser à une intrigue policière plutôt commune (la recherche de deux tueurs russes, venus faire leur loi dans le milieu des SDF) avec pour protagonistes des flics banals, ceux de la vie de tous les jours. Pas de supers héros dans ce film mais des personnages vrais et attachants.

 

Pari relevé haut la main puisque Xavier Beauvois donne une couleur toute particulière à ce beau film tout en sobriété.

 

Xavier Beauvois et ses acteurs plus formidables les uns que les autres nous livrent un film d’une grande intensité et d’une rare sincérité. Une oeuvre juste empreinte d’émotion.

Paris, le 16 Décembre 2005

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