Mon Blog à moi ...
C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.
Je vous souhaite un bon voyage !
Vanessa
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
Albert Camus
Paris – le 30 Janvier 2006 – 15H20 – Quartier de l’Odéon
Paris – le 29 Janvier 2006 – 16H – Quartier de Montparnasse
Paris – le 28 Décembre 2005 – 13H30 – Quartier de Montparnasse
En fait, pour tout vous dire, j’étais partie voir « The Constant Gardener ». Etourdie ou erreur sur le site de Télérama concernant les horaires des films, arrivée à la caisse, le film avait déjà commencé ! Déception, déception !!! C’est donc à contrecœur et à reculons que je me suis engouffrée dans la sombre salle projetant le second opus de « Saw ».
Le premier volet m’avait saisi d’effroi et malgré un scénario « choc », le film ne m’avait pas convaincu.
Quant à ce second volet, rien de bien nouveau. On connaît déjà la musique et le réalisateur, Darren Lynn Bousman suit les traces de James Wan, réalisateur de « Saw » et nous rejoue l’histoire façon hyper gore. Encore plus de perversité, de morbide, d’images à sensation et le tour est joué. Il ne faut rien attendre de plus de ce scénario éprouvant.
Insoutenable de bout en bout, le film fut une véritable torture non seulement pour les personnages mais également pour moi !
Ames sensibles, s’abstenir définitivement !
Paris, le 28 Décembre 2005
Bientôt mes impressions ...
Les réponses sont mineures et l’essentiel réside ailleurs. Sophie Fillières nous ouvre les portes de son univers très personnel et c’est à nous, spectateur de nous y glisser. Souvent désorienté, ce dernier se laissera ou non happer par l’univers insolite de Sophie Fillières.
Paris, le 22 Décembre 2005
Paris – le 14 Décembre 2005 – 14H15 – Quartier de Montparnasse
Comédie sans surprise desservie par un scénario qui s’essouffle rapidement, le spectateur s’ennuie ferme. Manque cruel de rythme, situations incohérentes, intrigue insignifiante, l’hypocondrie était pourtant un bon point de départ. Le film, vous l’aurez compris, peine à décoller.
Gérard Bitton et Michel Munz sont vraiment à la ramasse et nous, pauvres spectateurs souffreteux, nous attendons, en vain, il faut bien se le dire, les gags. C’est un peu dommage pour une comédie !
Après le navrant « Les chevaliers du ciel », Clovis Cornillac continue à se gâcher dans des films insipides. Allez, Clovis, ressaisis-toi ! Et relève le niveau !
Pour terminer, une bande-annonce trompeuse où tous les gags y sont réunis. Un conseil, si vous ne voulez pas perdre votre temps, arrêtez-vous à la bande-annonce.
Paris, le 16 Décembre 2005
Paris – le 13 Décembre 2005 – 15H10 – Quartier de Montparnasse
A mi chemin entre le polar et le documentaire, « Le Petit lieutenant » joue sur le réalisme des situations et s’attache tout particulièrement aux personnages. C’est ainsi que Xavier Beauvois nous fait suivre un groupe de flics, décrits comme les membres d’une seule et même famille. Nous découvrons chacun d’eux, nous nous y attachons, et nous plongeons dans leur vie quotidienne au commissariat qu’elle fût professionnelle ou intime. La frontière est mince. La vie de flic ne s’arrête pas aux portes du commissariat.
C’est par petites touches disséminées ça et là que Xavier Beauvois réussit son pari : celui de nous intéresser à une intrigue policière plutôt commune (la recherche de deux tueurs russes, venus faire leur loi dans le milieu des SDF) avec pour protagonistes des flics banals, ceux de la vie de tous les jours. Pas de supers héros dans ce film mais des personnages vrais et attachants.
Pari relevé haut la main puisque Xavier Beauvois donne une couleur toute particulière à ce beau film tout en sobriété.
Xavier Beauvois et ses acteurs plus formidables les uns que les autres nous livrent un film d’une grande intensité et d’une rare sincérité. Une oeuvre juste empreinte d’émotion.
Paris, le 16 Décembre 2005