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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 18:22

Paris - le 24 Novembre 2006 – 16H30 – Quartier de Montparnasse

 

Après le très discutable succès de « Memento », Christopher Nolan revient derrière la caméra avec un sujet ambitieux où magie, manipulation et rivalités funèbres s’affrontent pour le meilleur et pour le pire dans « Le Prestige ».

 

Comme à son habitude, Christopher Nolan nous affuble d’un scénario et d’une réalisation ultra démonstratifs où émotions et identifications sont étrangement exclues.

 

Au final, « Le Prestige » est un film prétentieux et creux où la narration bavarde rend celui-ci laborieux, alambiqué et ennuyeux. A l’instar de ces dernières réalisations, Christopher Nolan nous jette une nouvelle fois encore de la poudre aux yeux et laisse le spectateur dans la perplexité la plus totale. Est-ce là peut-être que réside le tour de force du réalisateur ?...


Paris, le 1er Décembre 2006
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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 17:42

Paris - le 18 Novembre 2006 – 17H20 – Quartier de Montparnasse

 

Pascale Ferran s’attaque à une œuvre sulfureuse et fait de « Lady Chatterley », un film moderne, sensible, poétique et personnel sans jamais tomber ni dans la facilité ni dans le voyeurisme. Pour cela, elle est accompagnée de deux acteurs lumineux, Marina Hands et Jean-Louis Coulloc’h. A l’image de Lady Chatterley et de son amant, le film prend peu à peu son envol jusqu’à lui insuffler vie et nous emmener dans des contrées inexplorées. L’amour, le désir, la découverte de l’autre, la communion avec la nature permettra de faire ce voyage salvateur au travers duquel Lady Chatterley ira à la rencontre d’elle-même en y trouvant la liberté, celle d’aimer et de se laisser aimer en dépit des préjugés.

 

Malgré quelques maladresses narratives, chacun et chacune d’entre nous peut y entrevoir quelques-unes de nos aspirations personnelles sans toutefois se les avouer soi-même. Merci donc à Pascale Ferran de les avoir si courageusement exposées.


Paris, le 23 Novembre 2006
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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 17:15

Paris - le 7 Octobre 2006 – 17H55 – Quartier de la Place Clichy

 

Adaptation du best-seller de l’écrivain américain, Harlan Coben, « Ne le dis à personne » est le deuxième long-métrage de Guillaume Canet.

 

L’un des atouts majeurs est à n’en pas douter le casting impressionnant de ce thriller romantique. Guillaume Canet a su s’entourer d’une distribution des plus prestigieuses. Sa caméra les suit tour à tour avec amour et ferveur nous donnant à apprécier l’étendue de leurs talents. Leurs prestations sont certes remarquables pour la plupart d’entre eux mais cette profusion de personnages sur lesquels on ne s’attarde pas crée une indéniable frustration. Pourtant, on aimerait tant qu’il nous dépeigne leur univers, qu’il approfondisse leur psychologie mais Guillaume Canet cavale sans jamais s’essouffler, tout en se payant le luxe de donner rythme et ampleur à son intrigue avec toute la passion que l’on devine.

 

Alors, c’est vrai, « Ne le dis à personne » est un thriller à l’américaine intelligemment réalisé mais certaines maladresses donnent à l’ensemble un goût d’inachevé. Entre une transposition dans l’univers équestre peu intéressante et un improbable dénouement ultra explicatif et déconcertant, l’impact émotionnel est moins intense que ce que l’on aurait pu s’imaginer. De plus, Guillaume Canet paraît parfois trop sage en ne poussant pas davantage son héros dans la folie la plus totale. Alors certes, « Ne le dis à personne » reste un thriller captivant et palpitant mais je persiste à penser que « Mon idole » était plus audacieux et certainement plus abouti que « Ne le dis à personne ».


Paris, le 23 Novembre 2006
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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 22:59

Paris - le 12 Novembre 2006 – 18H – Quartier de Saint-Lazare

 

Après le succès de « Million Dollar Baby », Clint Eastwood revient derrière la caméra avec la saga Iwo Jima.

 

Dans son premier volet « Mémoires de nos pères », Clint Eastwood nous explique durant 2H12 que les héros ne sont pas ceux que l’on croit avec comme point de départ l’illustre cliché Raising the Flag on Iwo Jima. Ce trait historique a fait le tour des Etats-Unis en son temps, Février 1945. Un drapeau, une photo voilà la trame du nouveau film de Clint Eastwood. Il faut bien se le dire, son intérêt est fort limité pour des spectateurs européens et de là à nous intéresser et nous captiver durant de si longues heures, il y a une marge !

 

De ce combat à Iwo Jima, nous n’en apprendrons guère davantage, Clint Eastwood s’attardant sur ce chapitre oublié de la seconde guerre mondiale, brodant laborieusement sur cette mince trame, nous affublant d’une narration des plus scolaires, laborieuses et profondément ennuyeuses. De plus, il fait l’impasse sur la psychologie des personnages. Résultat : point d’empathie pour ces protagonistes interprétés par des acteurs plus transparents les uns que les autres.

 

A souligner tout de même la présence de trois monstres sacrés derrière cette superproduction : Clint Eastwood à la réalisation, Steven Spielberg à la production et Paul Haggis à l’écriture du scénario pour un résultat bien pompeux et fort prétentieux. Peut-être pourrait-on suggérer à Monsieur Eastwood de privilégier un peu plus le scénario à l’alignement de noms « bankables » ! Le résultat s’en ressentirait certainement.

 

Vous l’aurez compris, « Mémoires de nos pères » ne m’aura pas séduit. Alors, ne m’en veuillez donc pas si je fais l’impasse sur le second volet « Lettres d’Iwo Jima » !


Paris, le 17 Novembre 2006
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 23:01

Paris - le 22 Octobre 2006 – 17H40 – Quartier des Champs Elysées

 

Après « Madame Henderson présente », Stephen Frears s’attaque à un pilier de la monarchie anglaise en portant sur le grand écran le portrait de la Reine d’Angleterre. A travers « The Queen », il met en scène les conséquences du tragique décès de la princesse Lady Di sur le moral d’une nation endeuillée demeurée inconsolable.

 

Certes, les images d’archives sont habilement intégrées au scénario mais leur trop grand nombre dessert rapidement le propos et l’on tombe dans une déconcertante facilité en n’y amenant rien de concret pour l’étayer ou le développer. Au programme : nostalgie, désillusions et rêve brisé … Bref, que du très léger.

 

A trop vouloir cerner les faits, Stephen Frears tourne en rond et ne parvient à aucun moment à prendre suffisamment de hauteur vis-à-vis de ses personnages. De par sa réalisation linéaire et peu audacieuse, « The Queen » se révèle basique de bout en bout, s’essoufflant même jusqu’à l’ennui. Dommage qu’il ne se soit pas davantage attarder sur la relation entre la Reine et le Premier ministre et leurs intérêts divergents durant cette crise nationale.

 

En somme, « The Queen » ne nous apporte rien de plus que l’on ne sache déjà mis à part une étonnante interprétation d’Helen Mirren, en Reine souveraine, austère et faillible à la fois.


Paris, le 15 Novembre 2006
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 22:26

Paris - le 10 Novembre 2006 – 19H – Quartier de l’Opéra

 

Après le génialissime « Match Point », Woody Allen offre à sa toute nouvelle muse, la charmante et talentueuse Scarlett Johansson, une deuxième danse dans son univers empli de loufoquerie et pétulance.

 

Pour notre plus grand plaisir, elle le lui rend bien. La Belle irradie la pellicule par tant de fraîcheur, de simplicité et de spontanéité. Alors que tout semble les éloigner, la complicité et l’harmonie des deux acteurs sont confondantes de tendresse et apportent une force supplémentaire à ce « Scoop ». Assurément, Woody Allen ne s’y est pas trompé en confiant à Scarlett Johansson, le rôle de cette apprentie journaliste, préalablement écrit pour un jeune homme. Il en résulte non seulement des émotions mêlées extrêmement fortes mais également beaucoup de drôlerie.

 

Cet irrésistible duo est indéniablement le point fort de « Scoop ». Mais là n’est pas le seul point fort de cette intrigue habilement menée, mêlant à la fois le fantastique, le policier et la comédie. Situations rocambolesques et farfelues à souhait, virtuosité des dialogues font de cette comédie so british, une réussite des plus jouissives.

 

Woody Allen est à n’en pas douter une fois de plus fort bien inspiré et nous plonge avec bonheur dans son univers facétieux. Le réalisateur new-yorkais fourmille toujours autant d’idées ; bons mots et traits d’esprit fusent. Woody Allen se fait plaisir et nous fait plaisir. Brillant et jubilatoire, « Scoop » s’avère immanquable. Une seule recommandation : ne pas y bouder son plaisir !


Paris, le 15 Novembre 2006
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 19:12

Paris - le 13 Novembre 2006 – 13H45 – Quartier de Saint-Lazare

 

Avec « Azur et Asmar », Michel Ocelot nous invite à pénétrer dans un univers enchanteur où les couleurs irradient l’écran. Visuellement et esthétiquement, ce nouveau film d’animation est une pure réussite.

 

Toutefois, l’animation et le doublage auraient mérité une plus grande maturité. Et notamment celui des deux frères, Azur et Asmar, dont la naïveté et la mièvrerie polluent l’intelligence du propos. Quant au personnage de Patrick Timsit, Crapoux, il est, par maints égards, caricatural.

 

En dépit de cela, de dialogues quelque peu simplistes et d’une narration destinée avant tout aux enfants, « Azur et Asmar » a toutefois le mérite de véhiculer des valeurs fortes telles que l’acceptation des différences culturelles en faisant voler en éclat les préjugés raciaux et les barrières linguistiques, notamment en prenant le parti de ne pas sous-titrer la langue arabe.

 

Voici donc malgré tout un joli conte au travers duquel on retiendra ce beau message empreint de fraternité et de solidarité.


Paris, le 13 Novembre 2006
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 16:48

Paris - le 10 Octobre 2006 – 18H – Avant-Première - Quartier des Champs Elysées

 

Antoine de Caunes revient derrière la caméra avec « Désaccord parfait » et offre à Charlotte Rampling et Jean Rochefort des rôles écrits sur mesure.

 

Malheureusement l’ambition du réalisateur de réunir deux acteurs de légende dans une comédie qui se veut dans la lignée des comédies américaines des années 60, est bien loin d’atteindre son but.

 

Alors que l’on attendait une comédie grinçante et corrosive, des dialogues percutants et des interprétations à couteaux tirés entre les deux protagonistes, on assiste à un dégoulinement de bon sentiments en veux tu en voilà, saupoudré de pétards mouillés en guise de dialogues pétillants avec pour couronner le tout un jeu des plus outranciers servi par un Jean Rochefort de plus en plus cabotin. Seule, Charlotte Rampling relève légèrement le niveau avec un jeu plus en subtilité et en nuances.

 

Mais ne nous y trompons pas, « Désaccord parfait » est une comédie romantique indigeste où rythme et humour à l’anglaise font cruellement défaut.

 

La réalisation est à la fois lourde et grossière. Antoine de Caunes fait preuve de bien peu de finesse et de subtilité oubliant le charme, la fantaisie, le piquant et l’acidité des chefs d’œuvre tels que « Diamants sur Canapé » de Blake Edwards avec la délicieuse Audrey Hepburn ou bien encore « Chérie je me sens rajeunir » de Howard Hawks avec le charismatique Cary Grant.

 

En bref, « Désaccord parfait » est une comédie poussive, poussiéreuse et ennuyeuse. A éviter …


Paris, le 13 Novembre 2006
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 16:47

Paris - le 4 Novembre 2006 – 17H20 – Quartier de l’Opéra

 

Après le mauvais « Mais qui a tué Pamela Rose ? », Eric Lartigau signe une vraie comédie truculente parfaitement calibrée et rythmée. Côté écriture, on reconnaît de suite la patte et la loufoquerie d’Alain Chabat toujours sous influence « des Nuls ». Côté réalisation, Eric Lartigau sonne juste avec de véritables trouvailles dans la mise en scène. Une heureuse rencontre qui engendre une vraie bonne surprise avec ce réjouissant « Prête-moi ta main ».

 

Une écriture intelligente, des dialogues efficaces, des situations hilarantes, d’excellents acteurs, que demander de plus ? On en ressort ravi d’avoir passer un aussi agréable moment en compagnie de cette joyeuse pléiade d’acteurs.

 

Notons, dans un tout nouveau registre, la performance de Charlotte Gainsbourg. Elle nous dévoile une facette restée inexplorée de sa personnalité et de ses talents. Face au trublion et très inspiré Alain Chabat, elle se révèle tour à tour, surprenante de drôlerie et confondante de sincérité. Saluons également le retour très appréciable de la divine Bernadette Lafont.

 

« Prête-moi ta main » est à n’en pas douter un divertissement de qualité, une comédie drôle, pêchue, sans prétention mais d’une efficacité redoutable où de nombreuses scènes d’anthologie nous font et feront rire longtemps encore. Un vrai ravissement pour nos zygomatiques !


Paris, le 13 Novembre 2006
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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 16:01

Après l’immense succès de son premier long-métrage « Se souvenir des belles choses », Zabou Breitman revient à la réalisation avec le comédien Bernard Campan, nominé aux Césars en 2003 pour son rôle magnifique d’amnésique.

 

Dans « L’homme de sa vie », Bernard Campan campe ici un quadragénaire bien établi confronté à la naissance d’une attirance homosexuelle.

 

Ce qui interpelle n’est pas tant le sujet mais la réalisation et la mise en scène de ce dernier récit. A trop vouloir en dire, Zabou Breitman écule les mêmes procédés jusqu’à l’écoeurement le plus profond. A l’image de Gus Van Sant dans « Elephant », Zabou Breitman filme « L’homme de sa vie » comme un tableau, une composition où les différentes prises de vue conduisent à une nouvelle interprétation de la scène. Sa réalisation en devient rapidement contemplative et s’apparente davantage à du théâtre filmé qu’à une œuvre cinématographique.

 

De sa réalisation nombriliste et démonstrative, il ne reste qu’un exercice de style bien vain et prétentieux où les effets visuels frisent l’overdose jusqu’à l’annihilation de toute émotion.

 

« L’homme de sa vie » est un étrange mélange de crudité, de trivialité et de poésie artificielle où les comédiens se débattent avec difficulté privant le spectateur de sentiments profonds mis à part celui d’un mortel ennui.

 

Préférons « Se souvenir des belles choses » et souhaitons à Zabou Breitman une meilleure inspiration.


Paris, le 23 Octobre 2006

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