Paris – le 5 Février 2006 – 16H30 – Quartier de Montparnasse
Pour tout vous avouer, j’entretiens une relation toute personnelle avec « The Constant Gardener ». Mais non ne partez pas…Je vous entends déjà m’incriminer. Attendez, laissez-moi quelques secondes et vous verrez. Mais oui, on va en parler de « La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge ».
Mais pour cela, il faut en passer par « The Constant Gardener ». Ah et ne râlez pas, OK ? Vous allez tout savoir sur la véritable histoire de la fausse vraie séance de « La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge ».
Vous êtes prêts ? Alors, voilà, l’histoire, non pas celle du « Petit Chaperon rouge », la mienne ! Il y a de cela quelques semaines, je voulais voir ce fameux film, « The Constant Gardener » ! Mais n’ayant pas de programme sous la main, j’entreprends ma petite recherche via le Web.
Renseignements en main, je me présente au guichet de mon cinéma préféré et là manque de bol, la séance avait commencé depuis trois quarts d’heures ! Ce site de m…dont je vous épargne le nom s’était planté. Imaginez alors mon amère déception. Allez, imaginez, je vous laisse quelques secondes. Ca y est ? Vous visualisez ? Désespérée, il fallait toutefois se rendre à l’évidence, je ne verrai pas ce film dans l’immédiat. Mais qu’à ne cela tienne, je saurai bien prendre ma revanche un autre jour.
Le jour J était arrivé et cet après-midi-là, j’avais rendez-vous avec « The Constant Gardener ». Enfin presque ou plutôt non ! Toujours pas !!!! J’étais bien au sein de mon cinéma chéri et je ne rêvais pas. Les écrans m’indiquaient sans ménagement : « complet pour « The Constant Gardener » ! Ce serait-on ligué contre moi ? Existerait-il un groupuscule qui boycotterait le film usant de mille et un subterfuges pour que les spectateurs ne puissent accéder à la dernière adaptation cinématographique de John Le Carré ? Je me pose la question, mes chers amis …
Bref, autant vous dire que je n’étais pas vraiment ravie de devoir choisir encore une fois un film de substitution. Déjà que la fois précédente avait été dure à encaisser ! Pour ceux qui suivent assidûment mes articles, ils comprendront que je n’avais point goûté aux plaisirs en tous genres de « Saw II ».
Voici les raisons pour lesquelles, je me suis trouvée embarquée dans cette aventure : « La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge », version hallucinée du « Petit Chaperon rouge ».
Comme vous l’aurez aisément compris, je n’étais pas dans les meilleures conditions psychologiques pour apprécier cette option de substitution.
Alors, comment dire … Le film rame et cherche tant bien que mal à se mettre en place : le ton n’accroche pas, les gags tombent à plat, le tempo manque de rythme. Résultat : je suis tombée dans les bras, non pas du grand méchant loup, mais de Morphée !
Puis, je ne sais par quel miracle, j’ai recouvré mes esprits et me suis réveillée avec l’image d’une grand-mère complètement loufoque, irrévérencieuse, déboulant sur les pistes enneigées. Là, j’avoue que ça m’a fait tout drôle et que les scènes étaient franchement cocasses. Je me suis dit : « tiens, luttons contre cet assoupissement. Il y a peut-être des choses intéressantes dans cette libre adaptation ».
« La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge » se situe entre le « Cluedo et « Columbo » tout en lorgnant sur les recettes de « Shrek ». Sa spécificité est son point de vue original, sa structure narrative, l’histoire étant vue sous l’éclairage des différents personnages. Le tout donne une dynamique et une inventivité intéressantes. De ce que j’ai pu voir du film, ce dernier semblait plutôt bien fonctionner. Eh oui, je vous rappelle, je n’ai vu que partiellement le film et ne puis ainsi vous donner qu’un avis relatif !
Mis à part une mise en place difficile et la chanson « Rouge est bleue » qui frise le ridicule, je pense que « La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge » a de nombreux atouts et mérite un rattrapage lors de sa sortie en DVD. Restons fair-play et ne soyons pas ingrate ! Il aura une seconde chance !
Ah, sinon je n’ai toujours pas réussi à voir « The Constant Gardener » ! Vous savez ce fameux film dont certains parlent tant …
Paris, le 11 Février 2006