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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

21 août 2006 1 21 /08 /août /2006 17:30

Paris - le 17 Août 2006 – 19H – Quartier de l’Opéra

 

Après l’excellent « Collateral », Michael Mann revient avec « Miami vice - Deux flics à Miami », inspiré de la série « Deux flics à Miami ». Producteur de cette série phare des années 80, Michael Mann a sans aucun doute cherché à se faire plaisir au travers de cette adaptation. Avec un budget faramineux, près de 200 millions de dollars, le réalisateur s’est octroyé le luxe d’aller encore plus loin dans ses rêves les plus fous : bateaux, voitures et villas de luxe en tout genre, le ton est donné ! Car de cette adaptation, rien d’autre ne subsistera, mis à part un sentiment de grand vide et d’inachevé.

 

Malgré un début prometteur, exit le générique, où Michael Mann nous immerge dans une ambiance mafieuse et sombre, le film verse rapidement dans une vague intrigue d’infiltration des plus inintéressantes. Beaucoup de verbiages pour finalement peu d’action, « Miami vice - Deux flics à Miami » échappe complètement à son réalisateur. Michael Mann étire son scénario à ne plus savoir qu’en faire et tente en vain de nous tenir en haleine avec une pseudo histoire d’amour à la mords moi le noeud.

 

En outre, le partenariat Colin Farell- Jamie Foxx ne fonctionne pas du tout. C’est bien clair, ils n’ont rien à se dire ! Pire la complicité et l’amitié censées unir ce duo ne pointent jamais le bout de leur nez ! D’ailleurs, aucune émotion ne transpirera de ce scénario mal inspiré et de ces interprétations plus qu’approximatives. Omniprésent, Colin Farell prend le pas sur un Jamie Foxx malheureusement inexploité, servant de simple faire-valoir à l’insipide Colin Farell.

 

Profond et mortel ennui suivi d’une immense déception seront les seules sensations à la sortie de cette pathétique séance.


Paris, le 21 Août 2006
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17 août 2006 4 17 /08 /août /2006 17:11

Paris - le 12 Août 2006 – 18H – Rouen
 

Pour sa première réalisation, Andy Garcia opte pour un sujet qui lui tient à cœur puisque, lui-même Cubain d’origine, il pose sa caméra à La Havane à la veille de la révolution. Voilà, tous les ingrédients sont réunis pour faire de « Adieu Cuba » un film unique et authentique. Pourtant la sauce ne prend pas et la déception est à la hauteur de nos attentes.

 

Andy Garcia aspirait sans nul doute à rendre hommage à ses racines et à ce peuple déchiré sous le joug dictatorial. Au lieu de dénoncer, il nous fait de Cuba un portrait caricatural, empli de clichés touristiques, se transformant en véritable agent de voyages et non en porte-parole d’un peuple opprimé. Son traitement est bien trop minimaliste et petit à petit la mièvre histoire d’amour prend le pas sur l’Histoire. Quel dommage !

 

Certes, « Adieu Cuba » lui permet de confirmer tout son talent en tant qu’acteur. Omniprésent, il s’est donné le beau rôle et tire fort bien parti de ce coup de projecteur. Peut-être aurait-il mieux valu qu’il s’en tienne à ce qu’il sait faire.

 

Quant à Bill Murray, par trop décalé, celui-ci passe complètement à côté du film et se révèle être un véritable anachronisme au milieu de cette romance sirupeuse entre Inès Sastre et Andy°Garcia sous le soleil de Cuba. « Adieu Cuba » se transforme ainsi en un vague prétexte pour filmer l’ancien top model sous toutes les coutures. Et ils s’aimèrent et s’aimèrent encore jusqu’à nous ramollir définitivement le cerveau ! 100 fois dommage !


Paris, le 17 Août 2006
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10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 16:32

Paris - le 10 Août 2006 – 11H – Quartier de l’Opéra

 

Avec « La Tourneuse de pages », Denis Dercourt signe une œuvre classique et pourtant singulière grâce aux extraordinaires interprétations de ses acteurs tous plus touchants les uns que les autres.

 

Entre regards et gestes équivoques, nous assistons à la relation naissante entre une pianiste reconnue, interprétée par Catherine Frot, extraordinaire de retenue, et sa tourneuse de partitions, incarnée par une jeune actrice aux faux airs de Virginie Ledoyen, Déborah François, ambiguë à souhait.

 

Dans un climat inquiétant et oppressant, Denis Dercourt fait évoluer ses personnages piano mais crescendo jusqu’à la rupture inexorable, comme saurait le faire le brillant réalisateur, Claude Chabrol.

 

Tissant sa toile comme une araignée afin de mieux tromper sa proie, la jeune fille a bien mûri son dessein. Comptez sur elle pour tranquillement mais sûrement faire vaciller l’illustre pianiste … Sous l’emprise irrépressible de la tourneuse, le trouble s’installe insidieusement et la tension se fait plus intense au fil de leur étonnante relation.

 

Malgré elle, Ariane, la fameuse pianiste a brisé tous les rêves et espoirs nourris depuis tant d’années de la petite fille : elle en paiera le prix fort, rendant le dénouement final plus tragique encore …


Paris, le 10 Août 2006
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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 20:52

Paris - le 6 Août 2006 – 17H30 – Quartier de l’Opéra

 

Des séquences un brin longuettes, des redondances par ci par là, « Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit » perd non seulement de la fraîcheur mais aussi de l’effet de surprise qui avaient fait le succès de « Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl ». L’humour, le panache et la magie du premier volet laissent place ici à une cruelle déception.

 

Alors que le premier épisode avait réussi à échapper au côté disneyen auquel tout un chacun pouvait s’attendre, ce deuxième chapitre multiplie les gags enfantins, nous éloignant de la subversion qui avait pu séduire les premiers fans de la trilogie.

 

Certes, subsistent quelques scènes d’action assez spectaculaires, mais l’intrigue ne réussit pas à nous captiver. Après une première demi-heure prometteuse, cette histoire de pirates tourne en rond et n’arrive pas à se renouveler. Les scènes se succèdent plus qu’elles ne se lient les unes aux autres. Bref, on pédale dans la semoule ! Le personnage de Davy Jones aurait pu faire la différence mais il n’en sera rien. Secouant ses tentacules à tout bout de champ batailles après batailles, le maître des sept mers ne parvient pas à tenir toutes ses promesses.

 

Quant à Johnny Depp, plus cabochard que jamais, il succombe à la facilité, se caricaturant lui-même. Lui qui nous avait tant séduit dans le premier opus, ne nous surprend plus. Et on ne peut que déplorer que ce dernier se soit autant reposer sur ses lauriers ! Dommage de limiter le Capitaine Jack Sparrow à un personnage couard alors que « Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl » nous y dévoilait des facettes plus obscures et mystérieuses que nous ne laisse entrevoir « Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit ».

 

Moins riche en action, moins drôle, « Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit » nous tire vers l’ennui, nous faisant regretter l’originalité et l’inventivité du premier épisode.

 

« Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit » joue la surenchère, frôle le grotesque et la parodie, lorgnant davantage sur le bon filon que sur la créativité. Le Black Pearl commencerait-il à prendre l’eau ? Suite dans le dernier volet …


Paris, le 8 Août 2006
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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 17:11

Paris - le 1er Août 2006 – 15H30 – Quartier de l’Opéra

 

Après le succès de la trilogie « Un Couple épatant », « Cavale », « Après la vie », Lucas Belvaux signe une nouvelle œuvre forte et saisissante dans laquelle il nous révèle de formidables acteurs, plus vrais que nature.

 

En quelques plans, Lucas Belvaux parvient à installer ses personnages, instillant une atmosphère sourde et menaçante qui ne vous lâchera plus jusqu’à l’ultime et fatal dénouement.

 

A travers cet univers noir où Lucas Belvaux filme Liège sans fioritures aucune, il rend hommage aux ouvriers et à tous les laissés-pour-compte et prend le spectateur à la gorge.

 

Le réalisateur réussit à insuffler une force étonnante à cette chronique sociale au bord du désespoir. Constat social flirtant avec le thriller noir, le film oscille subtilement entre drôlerie et tristesse. La bande-annonce envoûtante et alarmante couronne ce magnifique film d’une rare intensité.

 

Pourtant, « La Raison du plus faible » n’est pas que noirceur puisqu’il célèbre amitié et solidarité lorsque la société ne vous offre plus rien.


Paris, le 7 Août 2006
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31 juillet 2006 1 31 /07 /juillet /2006 19:12

Paris - le 28 Juillet 2006 – 12H50 – Quartier des Champs Elysées

 

« La Rupture » nous dépeint un couple en pleine crise où l’incompréhension entre les hommes et les femmes est à son apogée.

 

Très réaliste, les scènes d’engueulade sont savoureuses. Les personnages sont bien croqués et laissent place à des situations où tout un chacun peut aisément s’y reconnaître.

 

Malgré le thème, on sent une belle harmonie entre le couple Vince Vaughn et Jennifer Aniston. Les deux acteurs y mettent tout leur cœur pour notre plus grand plaisir. Vince Vaughn nous démontre une fois de plus, après « Serial Noceurs », ses talents pour la comédie. Quant à Jennifer Aniston, elle confirme qu’il serait dommage de compter au cinéma sans elle !

 

Film sans prétention, « La Rupture » a le mérite de nous faire passer un très agréable moment en compagnie de deux acteurs dont la côte de sympathie ne fait que monter ! Mais jusqu’où iront-ils ??!!

 

En bref, une bonne surprise ! Rare pour une rupture ! Alors, merci Monsieur Peyton Reed  pour cette agréable moment de cinéma !


Paris, le 31 Juillet 2006
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25 juillet 2006 2 25 /07 /juillet /2006 20:25

Paris – le 24 Juillet 2006 – 14H50 – Quartier des Champs Elysées

 

Véritable déception, le dernier bébé des studios Pixar cumule les bons sentiments et font de « Cars : quatre roues », un long-métrage d’animation où l’esthétisme prime sur le scénario.

 

Habituée à un univers empli d’inventivité et d’originalité de par leurs précédentes oeuvres, j’avoue être totalement restée sur ma faim …

 

« Cars : quatre roues » nous propose ici une mise en bouche poussive où la mayonnaise peine à prendre : dialogues incessants et peu drôles, voitures manquant de charisme et de personnalité, « Cars : quatre roues » ne nous embarque pas !

 

Là où les studios Pixar avaient réussi avec brio à attendrir petits et grands devant les aventures du poisson-clown du « Monde de Némo », humanisant habilement ses personnages auxquels tout un chacun pouvait s’identifier, ils échouent littéralement en nous offrant une histoire ronronnante où les personnages ne nous émeuvent pas une seconde.

 

Certes, le thème des voitures est peu porteur et rassembleur mais je pensais au moins y trouver l’insolence, la drôlerie et la sagacité qui ont fait des studios Pixar une référence. Mais là, rien. Je n’ai pas ri. Je n’ai rien ressenti ou plutôt si, de l’ennui jusqu’à piquer mon petit roupillon ! Ben oui, c’est comme ça !

 

Oui, visuellement, c’est toujours impeccable et je n’ai rien à redire mais pour le reste, c’est un peu mince : un scénario simpliste, une intrigue soporifique, il n’en faut pas plus pour que les studios Pixar passent à côté de leur dernière création.

 

Alors, j’espère que « Cars : quatre roues » n’est qu’un faux pas dans le fabuleux parcours jusque-là sans faute des studios Pixar et qu’ils resteront une référence encore pour longtemps …

 

Que c’est triste une salle remplie d’enfants où les rires ne fusent pas, laissant place à une salle lugubrement muette !


Paris, le 25 Juillet 2006
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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 14:34
 
Paris – le 10 Février 2006 – 19H20 – Quartier du Châtelet
 
Avec « Jarhead, la fin de l’innocence », Sam Mendes adapte le récit d’un ancien Marine, Anthony Swofford. Il y relate son expérience de la guerre du Golfe. Ici, tout est question de drame humain sur fond d’une guerre irréelle et absurde face à un ennemi invisible. Peur, attente, ennui, frustration, tensions et épuisement seront le lot quotidien de ces Marines, pions parmi les pions dans cette guerre vaine et débilitante.
 
Sam Mendes fait un portrait hyper réaliste de ces Marines qui veulent en découdre et « tuer de l’irakien ». Il les filme dans toute leur intimité avec leurs doutes, leurs espoirs, luttant contre la folie qui s’emparent d’eux insidieusement.
 
Sam Mendes fait de cette guerre du Golfe un saisissant contraste entre une entrée en matière où les Marines sont éduqués à la dure, façon « The Full Metal Jacket » et une deuxième partie où le désarroi, la désillusion et le désoeuvrement s’emparent de ces soldats totalement déstabilisés par l’inaction et l’absurdité de ce conflit.
 
Jake Gyllenhaal crève l’écran et nous offre une extraordinaire prestation empreinte de sensibilité et de profondeur. Charismatique au possible, il se dégage de cet immense acteur une force animale et sensuelle qui vous électrifie à chaque plan.
 
Moins qu’une guerre, c’est davantage une introspection psychologique que nous dresse Sam Mendes dans ce fabuleux « Jarhead, la fin de l’innocence », où il pointe l’incongruité d’une guerre dans l’attente d’une guerre qui ne viendra jamais …
 
Incontestable tragédie humaine, Sam Mendes dénonce et s’engage une nouvelle fois en nous livrant son approche de la guerre du Golfe en terminant sur une vision apocalyptique lorsqu’en plein désert les puits de pétrole s’enflamment, comme un symbole prémonitoire d’une fin du monde …
 
Paris, le 19 Juillet 2006
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18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 15:34
Paris – le 21 Avril 2006 – 18H25 – Quartier de l’Odéon
 
Francis Veber revient avec une nouvelle comédie « La Doublure » et un nouveau François Pignon. Après de célèbres et mémorables interprètes comme Jacques Brel, Pierre Richard, Daniel Auteuil ou Jacques Villeret, c’est au tour de Gad Elmaleh d’endosser le costume. Il fait de François Pignon un homme touchant et maladroit apportant beaucoup de sensibilité et d’humanité au personnage.
 
Pour ce qui est de Virginie Ledoyen qui n’a malheureusement pas grand-chose à défendre dans ce film, elle nous offre une interprétation plutôt fadasse. Richard Berry est, pour sa part, fort inspiré et nous réserve nombre de scènes truculentes dont il a le secret. Quant aux couples Daniel Auteuil – Alice Taglioni et Gad Elmaleh - Alice Taglioni, ils sont, il faut bien en convenir, peu crédibles. Mais en faisant fi de ce casting maladroit, le spectateur se prend au jeu de ces imbroglios et prend beaucoup de plaisir à assister aux diverses joutes comiques. Oui, le scénario est improbable mais Francis Veber nous livre avec « La Doublure » des scènes hilarantes. Impossible dans ce cas-là de ne pas apprécier en profitant pleinement de ces franches rigolades !
 
Finalement, le rythme est là, le sens du dialogue propre à Francis Veber est toujours présent et « La Doublure » nous fait passer un excellent moment de rire et de détente. Certes ce n’est pas son meilleur film mais « La Doublure » est l’un de ces moments de cinéma où le spectateur ressort le sourire aux lèvres, heureux d’avoir passé un joli moment de pur divertissement et de comédie. Oubliant les affres de la réalité et ne pensant qu’à rien d’autre, on a qu’une seule envie : se rejouer les scènes, qui seront à n’en pas douter cultes, notamment celles entre Dany Boon et Gad Elmaleh ou celles entre Daniel Auteuil et Richard Berry, histoire de prolonger cette belle aventure.
 
Paris, le 18 Juillet 2006
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18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 15:13
Paris – le 15 Juillet 2006 – 14H – Quartier de l’Opéra
 
Noah Baumbach réussit remarquablement à traiter un sujet douloureux et fait de « Les Berkman se séparent » une chronique douce-amère sur la lente mais inexorable désunion d’une famille déstabilisée par le divorce des parents.
 
L’approche du réalisateur est intéressante à maints égards, ce drame intime étant traité non seulement du point de vue des parents mais aussi de celui des enfants.
 
Dépassé par les événements, Jeff Daniels, en père égoïste et égocentrique, nous livre une interprétation bouleversante emplie de naturelle. Quant à Laura Linney en mère maladroite, elle est tout simplement touchante de sincérité et de tendresse.
 
Entre maladresses, égoïsme et tendresse, on assiste avec beaucoup d’émotion à l’évolution de ces personnages et notamment celle des deux garçons brillamment interprétés par Jesse Eisenberg et Owen Kline.
 
Noah Baumbach parvient à faire de « Les Berkman se séparent » un film tendre et original, mêlant cynisme et humour (on y retrouve des affluences « alleniennes ») et filme ses acteurs avec beaucoup d’égards et de justesse.
 
Malgré une fin abrupte, je retiendrai le formidable symbolisme de la pieuvre et de la baleine : symbole de renaissance et de reconstruction pour l’aîné des garçons qui se délivre de ses peurs, de ses doutes pour mieux forger son identité propre. En effet, la baleine nous rappelle à nos origines et nousindique le chemin qui nous mènera vers la signification de notre vie alors que la pieuvre symbolise la mort, la dépendance et emprisonne, neutralise ici en l’occurrence la personnalité du jeune homme. Une dernière note poétique emplie d’espoir …
  
Paris, le 18 Juillet 2006
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