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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 17:15














New York City

Taximan du Bangladesh

Ou d’ailleurs

Tu te faufiles

Entre Broadway

Et Times Square

 

New York City

Les buildings se dressent

Dans le ciel

Et côtoient les étoiles

D’ici et d’ailleurs

 

New York City

Tes néons multicolores

Tes affiches en 200 sur 100

Et tes comédies musicales

Habillent rues et quartiers

De Brooklyn au Bronx

De Manhattan au Queens

Animées du soir au matin

24 heures sur 24

 

New York City

Vibre et s’anime

Au rythme des klaxons

Et des badauds

Pressés de dépenser

Quelques billets verts

Chez Macy’s ou bien ailleurs


New York City

Altière et ardente

Tu brilles à jamais

De mille lumières

Au firmament du monde

 

Paris, le 23 Juillet 2008


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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 08:48
Le courage de la goutte d'eau, c'est qu'elle ose tomber dans le désert.
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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 23:13










En faisant mon jogging ce matin dans les allées de Central Park, une question me taraude l’esprit. Elle me vrille le crâne, bourdonne, gelant, surgelant même toute possibilité de savourer cet instant privilégié. Il est vrai que j’ai toujours eu à cœur de préserver ces précieuses occasions où le temps semble avoir suspendu son vol. J’aime à me lover dans cette bulle de savon où plus rien ne peut m’atteindre. Emoustillée par la brise légère, je me grise de ces foulées qui me portent au gré de mes humeurs. Mais aujourd’hui, rien à faire. Impossible de me laisser aller. Mes pensées se focalisent sur cette épine. Elle me darde, enfle comme une tumeur et emplit mon cerveau. A bien y réfléchir, je crois bien que la conversation avec ma mère la veille au soir, m’a ébranlée plus que je ne l’imaginais. Loin d’être candide, je pressens de nouvelles difficultés. Le ton saccadé de sa voix comme si un mauvais génie avait pris plaisir à rayer de hachures sur le sillon d’un 33 tours, ne laisse planer aucun doute. Je ne serai pas étonnée d’apprendre qu’elle s’est une fois encore empêtrée dans les ennuis financiers. Nul doute qu’à l’heure où je trottine, les dettes ne cessent de s’accumuler. Acculée, je crois qu’elle n’entrevoit plus aucune combine pour la sortir de cette panade. Alors, évidemment je me fais du souci. Et puis, je ne peux m’empêcher de culpabiliser à l’idée de la savoir seule à des kilomètres, loin de moi. J’aimerais pouvoir la rassurer, l’enlacer et lui dire que tout va s’arranger. Mais, au fond de moi, je sais qu’il n’en est rien. A la mort de mon beau-père, ma mère a inévitablement sombré dans les tréfonds d’une profonde dépression. Elle s’est mise à fréquenter les casinos de la région, s’enivrant des heures durant voire des journées entières en actionnant fiévreusement la manette des bandits manchots. C’est ainsi au fil des années qu’elle est devenue addicted au jeu et que les problèmes ont commencé. Pour son plus grand malheur, une obscure cour d’obséquieux a fait rempart autour d’elle la privant de toute lucidité. Il aurait fallu qu’elle fasse le ménage mais il était bien trop tard. Prise dans un engrenage infernal, elle butait sur les murs qu’elle avait soigneusement bâtis. Elle perdait pied un peu plus chaque jour et personne n’était là pour lui tendre la main. Je n’étais pas là pour déclencher le déclic, la petite étincelle, l’électricité nécessaire qui lui ferait envisager son avenir différemment. Alors ce matin, au lieu d’enfiler mon tailleur et de jouer à l’executive-woman, je vais faire ce que j’aurais dû faire depuis déjà bien longtemps ; filer à l’aéroport attraper le premier vol en partance pour Paris.


Paris, le 29 Août 2008


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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 08:27











La vie serait-elle pareille à un film

Où nous aurions le cut final

Où nous pourrions au gré de nos états d’âme

Prendre la bobine de notre existence

Et remonter le fil de notre parcours ?

 

Un fondu-enchaîné et on oublie tout

On hésite, un split-screen

Un plan de coupe, un raccord

Et le tour est joué

Pieds de nez au destin

Un nouvel éclairage

Et la bande-image de notre vie défile sur l’écran

Plus belle encore que dans nos rêves

 

Mais quoi ?

La vie est-elle une projection

Où du clap d’ouverture au clap de fin

Tout serait sous notre contrôle ?

 

Non, mille fois non !

Alors permettez

Appuyons sur le bouton « Stop »

Et laissez-moi faire un flash-back !

 

Au nom de la vie qu’Il nous a insufflé,

Faisons de nos erreurs de nouveau des forces,

Réjouissons-nous de l’imprévu et des aléas de la vie

Et continuons à laisser cette part de magie à Dieu et à lui seul !



Paris, le 26 Août 2008

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 18:54










Ils accourent de partout

Succions et halètements se bousculent

Ils viennent et grouillent

Dans les moindres recoins de ma tête

Ils s’immiscent et bloquent mes neurones,

Se tapissent dans chaque interstice,

Ne me laissent aucun répit

 

Traquée,

Impossible de reculer

Ils sont là, près de moi,

A gauche, à droite,

Tapis dans l’ombre,

Ils sont prêts à lancer l’assaut

 

Ils veulent ma peau

Je le sens, je le sais

Désormais, plus rien ne peut les arrêter

L’hallali a sonné

Ils ne me laisseront pas m’en tirer

 

A l’aube de ma jeunesse,

J’exhale mon dernier souffle

J’avais tellement soif de vie et d’amour

Mais, le temps m’est compté

Je le sais

Alors, venez et finissez-en !

Je n’ai plus peur de vous



Paris, le 25 Août 2008

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 18:46














Paris – le 16 Août 2008 – 19H40 – Quartier de l’Opéra

 

Après le truculent et savoureux « Ratatouille », Pixar change de registre avec cette apparente histoire d’amour entre deux robots, Wall-E et Eve, accompagné d’un discours alarmiste sur la menace écologique qui pèse sur notre belle planète Terre.

 

C’est donc sous des allures d’innocente bluette que « Wall.E » préfigure la dangereuse menace que fait peser sur notre environnement l’Homme et sa société de consommation. Au fil du long-métrage, les humains, passifs et obèses se robotisent et les robots s’humanisent mais il n’est jamais question d’être pessimiste voire cynique, Disney oblige. « Wall.E » déborde d’optimisme et d’espoirs grâce à la merveilleuse histoire d’amour entre un Wall-E aussi craquant qu’un chérubin et une Eve confondante d’humanité.

 

Là où le bât blesse, c’est qu’en fin de compte, l’intrigue de « Wall-E » devient rapidement prétexte à nous asséner un message écolo bien pensant, un brin trop gentillet et il faut bien le dire trop simpliste et complaisant. Certes, on est séduit visuellement mais le fond mièvre et naïf devient vite rébarbatif et tout à fait rasoir. Et puis, à trop vouloir jouer la carte émotionnelle, on en oublie de rire alors que les studios Pixar nous avaient habitué à mieux. Dommage, « Wall.E » n’est pas à la hauteur de leur réputation.



Paris, le 25 Août 2008

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 19:20














Paris – le 23 Août 2008 – 15H30 – Quartier de l’Opéra

 

Après l’affligeant « Les Rivières Pourpres » et le déplorable « Gothika », Mathieu Kassovitz tente une nouvelle fois sa chance aux Etats-Unis, terre d’adoption depuis qu’il a fait tourner Halle Berry à la suite de l’obtention de son oscar pour « A l’ombre de la haine ». Depuis, on ne peut pas dire que la belle ait réussi à faire rebondir sa carrière ! Espérons qu’il n’en sera pas de même pour le casting de « Babylon A.D. », dernier navet en date du réalisateur.

 

Absence totale de scénario, pseudo intrigue politico-religieuse, scènes d’action mal filmées, casting improbable avec l’inénarrable Gérard Depardieu affublé d’une ridicule postiche, on en passe et des meilleurs tant « Babylon A.D. » se transforme très rapidement en Titanic cinématographique.

 

En bref, on se fout et contrefout de ce qui peut arriver aux protagonistes tellement « Babylon A.D. » pue le préfabriqué et le produit ultra marketé.



Paris, le 25 Août 2008
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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 17:58
Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer.
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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 10:34














Paris – le 14 Août 2008 – 19H45 – Quartier de l’Opéra

 

Troisième volet de la saga, « La Momie : la tombe de l’Empereur Dragon » change de continent. Après avoir farfouillé « archéologiquement » en Egypte, les O’Connell partent pour de nouvelles aventures en Chine.

 

Grand chamboulement côté casting puisque la charmante et séduisante Rachel Weisz est remplacée par l’insipide et affreuse Maria Bello. Quant à Stephen Sommers, il laisse la place à Rob Cohen, plus connu pour ses inénarrables nanars tels que « Fast & furious », « Furtif », « XXX » ou bien encore « Cœur de Dragon ».

 

A l’image de la filmographie du réalisateur, « La Momie : la tombe de l’Empereur Dragon » se révèle être une véritable bouffonnerie. Des dialogues misérables, de l’action anorexique et des situations grotesques tout ceci accompagné d’effets spéciaux grossiers et d’un casting d’une aberrante nullité. A noter de nombreuses incohérences notamment avoir fait de Luke Ford, le fils de la famille O’Connell, un personnage aussi âgé que les parents. Quel massacre !

 

En bref, « La Momie : la tombe de l’Empereur Dragon » est une sombre mauvaise farce à éviter à tout prix.



Paris, le 19 Août 2008

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 19:37














Paris – le 18 Août 2008 – 13H55 – Quartier de Saint-Lazare

 

Après le délicat « Le Cou de la girafe », Safy Nebbou tente une nouvelle fois sa chance avec ce deuxième long métrage pour lequel il a choisi de collaborer une fois encore avec Sandrine Bonnaire.

 

Pour « L’Empreinte de l’ange », le réalisateur joue une toute nouvelle partition et tente d’aborder de nouveaux thèmes sentimentaux, telle la folie. Malheureusement, la mise en scène désincarnée et l’intrigue poussive alourdissent une narration molle et sans surprise.

 

Safy Nebbou aurait dû instaurer davantage de tension et instiller plus de doute dans l’esprit du spectateur afin que l’on puisse ressentir l’oppression grandissante censée s’installer entre les deux femmes qui se disputent la jeune Lola. Côté casting, Sandrine Bonnaire a pris un sacré coup de vieux et s’englue dans un jeu académique tandis que Catherine Frot joue la prudence alors qu’on la voudrait allumée voire borderline. Quant aux enfants, aucun n’inspire d’empathie. Ils ne sont en rien attachants, notamment la petite Lola au visage malingre et mono expressif.

 

Hélas ! Safy Nebbou passe complètement à côté de la confrontation finale entre les deux protagonistes ; effet symptomatique à l’image de sa réalisation décevante et limitée.



Paris, le 18 Août 2008

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