14 août 2008
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Ainsi nous allons et nous venons
dans les demeures de la nuit
locataires provisoires
hôtes de l'instant
face au ciel
face au vide
Tu es partout
Tu as tout envahi
Tu ne laisses plus rien en-dehors de ta présence
Tu appartiens à la joie comme à la douleur
Tu te tiens sur tous mes chemins : tu ne me les interdis pas : tu me les ouvres
Tu m'investis entièrement
Tu t'es faite allégresse au-delà de la joie, détresse au-delà de la douleur, et même vive joie au coeur ardent de la détresse
Tu t'inscris dans le filigrane de tous mes mots, dasn le souffle de tous mes silences, dans l'éclat de rire de toutes mes délivrances
Tu m'habites
Tu ne m'as pas quitté
Tu ne me quittes pas
Tu es là
Désormais
et je questionne
oui
je ne cesserai pas de questionnner
la terre
d'une voix sèche comme la terre elle-même
qui ne me restitue que réponse de cendres
sous les herbes de mars
Faciles sont mes larmes
(indignes de cet être que nous pleurons)
T'aimer n'est plus me retourner
vers les avenues vaines du souvenir
seul à présent parmi d'autres jours éclatés
mais me nourrir - le dépassant - de ce qui fut
demeure de l'été que j'habite en ton nom
pour que survive
le partage du pain de la lampe et des armes
et qu'encore me guident
ces traces de clarté que tu laisses en moi
Désormais je ne te chercherai plsu nulle part
et je ne te trouverai plus
ailleurs que
partout
14 août 2008
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L'écriture est le seul espace de liberté absolue.
31 juillet 2008
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Paris – le 27 Juin 2008 – 17H10 – Quartier des Champs Elysées
Après s’être essayé à la réalisation avec « Bad Times » en 2007, David Ayer revient derrière la caméra avec « Au bout de la
nuit ». Dans la même veine que « Training day », film sur lequel David Ayer avait collaboré en tant que scénariste, « Au bout de la nuit » a les mêmes qualités
scénaristiques qui avaient valu le succès à « Training day ». Rythme, action et psychologie sont au cœur d’une intrigue bien ficelée même si le spectateur pourra regretter quelques
lacunes scénaristiques qui alourdissent le propos et manque de hisser « Au bout de la nuit » au rang des films totalement convaincants et réussis. La caméra s’attarde un peu trop sur le
personnage de Keanu Reeves créant ainsi des ellipses scénaristiques et donne au dénouement des allures d’expédient. Dommage …
Par contre, rien à redire quant aux différentes interprétations. Saluons notamment l’excellent travail de Forrest Whitaker. Après son
inoubliable prestation dans « Le Roi d’Ecosse », il récidive en interprétant ici un policier véreux adepte des dérapages non contrôlés. Rien que pour sa performance, le film vaut la
peine d’être vu !
Paris, le 31 Juillet 2008
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Paris - le 29 Juillet 2008 – 15H10 – Quartier de l’Opéra
Inutile de se le cacher, « Bons Baisers de Bruges », premier long métrage de Martin McDonagh a tout du film d’amateur. Film noir
à l’humour totalement décalé, les aficionados des films d’action en seront pour leurs frais ! Tandis que Brendan Gleeson rame et se perd dans un scénario totalement dépenaillé, Colin Farell
s’enfonce dans le cabotinage et le surjeu.
Certes, les amoureux de Bruges reconnaîtront les incontournables lieux de la belle Venise du Nord, tels que la place Jan Van Eyckplein et son
beffroi, le lac d’Amour ou bien encore le quartier de l’Ermitage. Malheureusement, l’action de « Bons Baisers de Bruges » se passe en plein cœur de l’hiver, sous une grisaille
ennuyeuse, et ne permet pas à Bruges de se mettre en valeur.
A n’en pas douter, « Bons Baisers de Bruges » est la pire des publicités pour la Belgique et plus particulièrement pour Bruges qui ne
méritait pas tant de haine hollywoodienne !!!
Paris, le 30 Juillet 2008
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Paris – le 23 Juillet 2008 – 19H40 – Quartier de l’Opéra
Après le désastreux « Hulk » réalisé par Ang Lee, Louis Leterrier reprend habilement le flambeau. Nul doute, Hulk est de
retour ! Nouvelle équipe, du sang neuf côté réalisation et casting. Résultat : un épisode survitaminé plus que probant.
De magnifiques séquences dans les favelas de Rio de Janeiro ouvrent le bal sur les aventures du célèbre géant vert. Là où Bruce Banner s’est
réfugié afin de trouver l’antidote qui le délivrera de la malédiction dans lequel il est enfermé depuis que les militaires l’ont transformé en cet horrible Hulk. La délicieuse et envoûtante Liv
Tyler incarne Betty Ross, celle à qui le cœur de Bruce appartient. Celle qui sera infailliblement à ses côtés pour combattre les terribles desseins de son père, le Général Thunderbolt Ross ainsi
que ceux de son nouveau bras droit, l’épouvantable Blonsky. Son ambition démesurée va changer Blonsky en l’Abomination, un monstre incontrôlable à la hauteur de Hulk.
De l’action, une intrigue solide, un casting impeccable, une réalisation et un montage ultra efficace, des effets spéciaux réussis,
d’époustouflant plans de New York, bref, un « Incroyable Hulk » à la hauteur de sa réputation qui efface les maigres traces laissées par le précédent navet.
Paris, le 28 Juillet 2008
25 juillet 2008
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Paris – le 18 Juillet 2008 – 20H – Narbonne
Après « Shrek » et « Bee movie – drôle d’abeille », voici le nouveau film d'animation du studio DreamWorks :
« Kung Fu Panda ». Avec un titre comme celui-là, il va forcément y avoir du sport. Quelques Mawashis plus tard, le spectateurs ressort de la salle groggy mais heureux.
A l’instar de ses petits frères, « Kung Fu Panda » est à la hauteur de la réputation du studio. Le panda Po et ses acolytes se sont
parés de leurs plus beaux atours pour nous faire travailler les zygomatiques à coups d’aventures explosives et « tatanesques » : un délicieux moment en perspective avec des scènes
de combat dignes d’un Jet Li. « Kung Fu Panda » remplit parfaitement sa mission : nous faire oublier où et qui nous sommes pour nous transporter instantanément dans cette Chine
divine et colorée. N’est-ce pas l’objectif premier du cinéma petit scarabée ?
Paris, le 25 Juillet 2008
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Paris – le 22 Juillet 2008 – 16H20 – Quartier de Saint-Lazare
Après avoir réalisé un paquet de navets, Diane Kurys s’attaque au biopic. Son sujet : Françoise Sagan, la femme par qui le scandale arriva
lorsqu’elle écrivit et publia en 1954 « Bonjour Tristesse » à l’âge de 18 ans. Cette même femme qui fit de sa vie une œuvre à part entière.
Diane Kurys dresse avec beaucoup de pudeur et d’émotion le portrait d’un être hanté par la solitude. Une femme-enfant, un poussin-chat tombé de
son nid qui laisse entrapercevoir toute la fragilité de la femme dont les frasques étaient aussi célèbres que ses romans.
C’est à Sylvie Testud qu’incombe la lourde tâche d’incarner le charmant petit monstre. Choix hautement judicieux puisque c’est à la perfection
que Sylvie Testud est Sagan. Tout est là, la posture, l’intonation de la voix et les mimiques de la Sagan. Interprétation prodigieuse, époustouflante de l’actrice, tour à tour bouleversante,
émouvante et fragile mais aussi éprise de liberté, anticonformiste … profondément elle-même.
Le reste du casting est à la hauteur avec une brillante interprétation de Jeanne Balibar tout à fait exquise et sémillante dans le rôle de la
styliste Peggy Roche, l’un des amours de l’écrivain.
Pour le reste, rien à redire. Que ce soit dans le scénario ou bien encore dans son montage, « Sagan » possède la cohérence et la
fluidité nécessaire pour faire de ce film une excellente surprise et donner l’envie au spectateur de découvrir ou redécouvrir l’œuvre de la Sagan !
Paris, le 24 Juillet 2008
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Paris – le 16 Juillet 2008 – 20H – Narbonne
Un super héros antihéros … Voilà une idée incongrue et originale ! Doté d’un casting de choix et d’un réalisateur plutôt doué, tout
semblait être réuni pour faire de « Hancock » une réussite. Et pourtant … Le potentiel de départ demeure complètement inexploité tandis que le concept original ne parvient pas à
décoller ; scénario insipide, intrigue inexistante, acteurs à la rame … et vogue la galère ! L’absolue nullité de l’entreprise déteint sur les interprétations des acteurs et transforme
chacun d’eux en ridicule pantin ; le jeu de Charlize Theron se limitant à entrouvrir la bouche.
Le spectateur déjà bien malmené n’aura pas même le plaisir de se rattraper sur les effets spéciaux grossiers. Bref … rien à
sauver !
Paris, le 23 Juillet 2008
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Paris – le 21 Juillet 2008 – 17H20 – Quartier de l’Opéra
Inspiré d’une BD, « Wanted : choisis ton destin » dépote. Scènes des plus réalistes, spectaculairement orchestrées mais aussi
extrêmement violentes, « Wanted : choisis ton destin » ne manque pas de punch. Du rythme associé à l’imagerie des jeux vidéo et le tour est joué pour donner un film d’action mené
tambour battant.
De nombreuses scènes mémorables se bousculent telles que la course poursuite en voiture, le déraillement du train ou bien encore l’invasion des
rats au sein de la Confrérie.
Quant au casting, James McAvoy et Angelina Jolie forment un duo d’assassins de choc ultra efficace.
Paris, le 22 Juillet 2008
28 juin 2008
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Paris – le 20 Juin 2008 – 18H15 – Quartier des Champs Elysées
Pour « Phénomènes », Night Shyamalan nous revient avec ses thèmes de prédilection : la peur, le secret et la mort. Le réalisateur a
l’art et la manière de jouer avec nos peurs les plus intimes et y parvient au-delà du souhaitable. Dès les premières images, le ton est donné, l’ambiance campée, un univers de fin du monde où
tout semble inexorablement nous échapper. A partir de cet instant, Night Shyamalan n’accorde aucun répit au spectateur, aucune trêve possible, aucun retour en arrière et nous emporte dans un
voyage apocalyptique qui ne laisse personne indemne.
Les images ultra réalistes sont brutes de décoffrage et donnent un arrière goût déplaisant où l’oppression et le malaise rendent l’expérience
des plus éprouvantes.
Paris, le 28 Juin 2008