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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 08:53
Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts.
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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 10:49
La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 20:18












Quand j’étais petite, je croyais qu’un chemin balisé menait tout droit au Paradis. D’où me venait cette croyance ? Je ne saurai vous dire. Mais ce que je puis vous affirmer c’est que cette pensée m’angoissait terriblement. Et cela m’a poursuivie durant des années et des années. J’étais terrifiée. Effrayée à l’idée de me perdre et de ne pas trouver mon chemin, je pouvais passer des heures à déployer toute la concentration et l’intelligence nécessaires pour trouver le secret de la vie éternelle. J’imaginais tellement de scénarii possibles qu’il m’arrivait parfois de ne plus en dormir. Pire, je n’osais en parler à personne, pas même à ma famille. Je m’étais mise en tête que chacun devait impérativement être seul face à cette épreuve. Elucider le mystère par soi-même était la condition sine qua non pour atteindre le Paradis. Je devais le découvrir seule.

 

Mais que deviendrais-je si par malheur je ne le trouvais pas ? A coup sûr, je me perdrais dans les confins de l’immensité. Oubliée, perdue dans l’infini, mon âme errerait et n’accéderait jamais au repos. Voilà ce à quoi je me condamnais si je ne résolvais pas d’ici ma mort le secret. Mes jours et mes nuits ressemblaient à un immense tourment. Je me sentais tellement vide. Je ne savais pas. Je ne savais plus de quelles façons m’y prendre. Percer le mystère. Oui ! Mais, comment ? Par quelle magie, par quel divin miracle, la lumière m’apparaîtrait-elle, à moi ? En étais-je seulement digne ? Toutes ces questions se bousculaient et se démultipliaient sans que je puisse entrevoir un début de réponse. Aucun répit à l’horizon. Ma quête n’avançait pas. Nul réconfort ne m’était offert. Les doutes étaient mes seuls compagnons d’infortune. Je me voyais définitivement perdue. Vous imaginez-vous, l’espace seulement d’un instant, quelle pouvait être la pression qui pesait sur mes frêles épaules ? Nul ne peut s’imaginer l’enfer que j’ai vécu durant toute mon enfance. Je ne voyais aucune échappatoire. Et puis, j’ai grandi laissant la vie faire son œuvre. Ma conscience s’est forgée. Le quotidien m’a rattrapé avec son lot de difficultés et j’ai fait face à d’autres tourments. J’ai continué mon apprentissage avec courage. Et j’en ai tiré des enseignements. Aujourd’hui, je sais qu’il y un Paradis pour chacun et qu’il peut prendre des chemins divers. L’angoisse a cessé de m’étreindre. J’ai tourné le dos à mes tourments et je dors bien mieux depuis, je vous remercie.


Paris, le 11 Septembre 2008


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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 20:35














Paris – le 10 Septembre 2008 – 12H55 – Quartier de l’Opéra

 

Après dix années de tournées à succès, la comédie musicale « Mamma mia ! » est enfin portée à l’écran. C’est l’actrice Meryl Streep plus connue pour ses compositions classiques qui a la lourde tâche d’endosser le costume de Donna. Malgré ce choix inattendu, la sauce prend dès les premières images, et ce grâce au talent de l’actrice. Dépourvue de complexes, emplie d’une belle énergie et d’un naturel incomparable, elle nous montre une nouvelle facette de sa personnalité et nous offre une interprétation généreuse. Quant à Amanda Seyfried, révélée par la série « Big Love », la fraîcheur et l’enthousiasme de sa jeunesse sont autant d’atouts pour faire de ces deux actrices un duo gagnant.

 

 

Impossible d’en dire autant concernant la paire, Julie Walters et Christine Baranski, les deux amies de Donna. L’une comme l’autre n’ont ni la prestance ni le physique pour les rôles. Cette erreur de casting est assez dommageable pour la cohérence et l’homogénéité de la comédie.

 

Là où le bât blesse encore, c’est du côté scénario. Catherine Johnson s’est contenté du strict minimum, misant tout sur les chansons du célèbre groupe ABBA. Dommage … Certes, la musique d’ABBA apporte beaucoup à la belle énergie du film mais est-ce que cela suffit à faire de « Mamma mia ! » un film ? Je vous laisse en juger. A trop flirter avec le second degré, la réalisatrice, Phyllida Lloyd peine à faire passer une émotion sincère. Là encore, dommage …

 

Joie de vivre et bonne humeur, c’est déjà pas si mal mais doit-on s’en contenter ou bien exiger davantage d’un projet ambitieux qui aurait pu donner un bien meilleur résultat ?


Paris, le 10 Septembre 2008


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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 20:33














Paris – le 6 Septembre 2008 – 21H30 – Château de Versailles

 

Après « Le Chevalier de Saint-George » et « Voyage aux Indes galantes », spectacles de fin d’été au château de Versailles, Bartabas réunit une nouvelle fois ces deux troupes, celles du théâtre Zingaro et de l’Académie du spectacle équestre de Versailles. Dans cette nouvelle fresque vivante, « Les Juments de la Nuit », Bartabas rend un flamboyant hommage à Akira Kurosawa, réalisateur japonais du film « Le Château de l’araignée » dont il s’inspire pour mettre en scène un ensemble exceptionnel de 80 chevaux et 40 cavaliers, à la démesure des 200 mètres d'ouverture et des 250 mètres de profondeur du bassin de Neptune.

 

En revisitant Macbeth à travers cet hommage, Bartabas délaisse les envolées de « Battuta », précédent spectacle de la troupe Zingaro au Fort d’Aubervilliers, où joie de vivre et sentiment de liberté étaient intimement mêlés. Ici, place aux atmosphères inquiétantes, aux tourments, aux songes et cauchemars de Lady Macbeth.

 

Grâce à une mise en scène magistrale, emplie d’une recherche esthétique et artistique remarquable, les tableaux se succèdent au rythme japonisant et tourmenté d’une tragédie shakespearienne transposée au pays du Soleil Levant.

 

Certes, « Les Juments de la Nuit » peuvent parfois paraître abscons si l’on ne possède pas les références nécessaires mais le spectacle est sans nul doute des plus ambitieux et Bartabas parvient à nous faire voyager à travers le temps et l’Histoire.


Paris, le 10 Septembre 2008


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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 08:39
Il y a une chose pire encore que l'infamie des chaînes, c'est de ne plus en sentir le poids.
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 08:21












Séduire

Au risque

De se brûler les ailes

Séduire

Et sentir les regards

Embraser mes courbes

Séduire

Et lire le désir

Dévorer leurs entrailles

Séduire

Et s’enivrer du parfum de scandale

Séduire

Pour exister,

Braver les interdits

Séduire

Et se libérer des carcans féministes

Séduire

Pour exhumer

Ma jeunesse ressuscitée

Séduire ou mourir

Il faut choisir ! J’ai choisi !


Paris, le 22 Août 2008


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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 08:40












Le vent se lève sur les falaises escarpées

Herbes folles et boutons d’or épars

S’animent et bruissent

Pour les amants infidèles

S’ils pouvaient leur confier

Leurs amours secrètes

S’empresseraient de le faire

 

Et ce matin les voilà,

Tous deux à leurs destins

Langoureusement enlacés

 

Elle tend sa main délicate

Il l’attire et l’embrasse

 

D’une beauté insolente,

Elle se cambre et frémit

Sous les caresses

De son bel adonis

 

Fougueuse et autoritaire

Elle le retient,

Le titille

Et d’un coup de rein

Exulte dans un long râle

Qui laisse exploser sa jouissance

 

A bout de souffle, les amants nus,

L’un à côté de l’autre étendus

Expirent à perdre haleine

 

Le vent caresse leurs corps alanguis

Pas un mot, pas une larme,

Pas un bruit, pas un cri

 

Plus gracile que jamais

Les paupières closes,

La tête posée

Sur un lit de fleurs

Elle semble endormie

 

La nature et l’amour

Lui ont tout donné

Rien ne peut

Briser cette harmonie trouvée

Si ce n’est le mouvement brusque

D’un soupirant impétueux

 

Visage crispé, mine fermée

Il a suffi d’un instant,

Et le voilà comme l’éclair loin d’elle

Il n’est plus le même

 

Dans son regard d’acier

Elle l’a lu

Il est trop tard

Pour se sauver

 

D’un calme olympien,

Il se dresse,

Arrache la jeune femme

A sa lasciveté

L’enserre de toutes ses forces

Et la fait basculer

Par-dessus la falaise

 

La stupeur, la panique

Aucun cri, aucun mot

Et voilà la belle emportée par les flots

 

Elle demeure à tout jamais

La gardienne de ces lieux

Sur ce lit d’écume


Paris, le 2 Septembre 2008


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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 20:16














Paris – le 1er Septembre 2008 – 13H20 – Quartier de l’Opéra

 

Adapté du roman de Roberto Saviano qui avait défrayé la chronique et passionné l’Italie il y a deux ans, « Gomorra » dépeint le quotidien des habitants de la région napolitaine. Sous l’emprise de la Camorra, nulle échappatoire n’est possible pour ces générations de jeunes et moins jeunes pour qui la survie semble être la seule possibilité d’avenir.

 

Traité à la façon d’un documentaire, « Gomorra » est à cent mille lieues des films de mafia, tels que les inimitables « Scarface », « Les Affranchis » ou bien encore la trilogie des « Parrains ». Sans fioriture et sans concession aucune, « Gomorra » sonne comme un cri désespéré lancé à la face du monde.

 

Grâce à la réalisation âpre et ultra réaliste de Matteo Garrone, « Gomorra » donne tout son sens à cette tragédie contemporaine qui ne peut laisser insensible le spectateur.


Paris, le 1er Septembre 2008


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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 08:21











De Chaplin à Hitchcock

De Chagall à Degas

De Zola à Steinbeck

Qu’ils soient le Kid ou Marnie

Daphnis et Chloe ou l’Etoile

Nana ou bien Caleb et Aron

Ils ont tout comme vous

Traversés le temps

Marquant nos esprits

Influant sur nos vies

Ouvrant nos yeux

Sur la beauté de l’Art

 

Vous aviez le talent,

Le don et le génie

De votre Art

Une vie riche

De labeur et de succès

De découragements aussi

Et de revers de fortune

La postérité pour se souvenir de vous

Une éternité à vous regretter


Paris, le 24 Juillet 2008


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