Son parfum doux comme un secret
Dans les solitudes profondes.
Mon Blog à moi ...
C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.
Je vous souhaite un bon voyage !
Vanessa
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
Albert Camus
Fallait-il que je me perde
Dans les bras de mes amants
Pour connaître le sel de l’amour
Avais-je franchi les limites de l’indécence
Pour que la vie m’en prive
Et me rappelle à la raison ?
N’avais-je pas d’autre choix
Que celui de purger mes péchés ?
Mon chemin de croix
Etait-il de ne point aimer
Durant toutes ces années ?
Nul doute possible
Expier mes fautes
N’était pas négociable
Mais aujourd’hui,
Qu’importe la douleur
Et les sacrifices endurés
Puisque tu es là
Face à moi
Comme une évidence
Lavée de mes faiblesses
Et de mes stigmates
Je peux me présenter à toi
Telle l’immaculée
Afin qu’ensemble, nous puissions
Ecrire notre histoire
Paris – le 3 Novembre 2007 – 20H30 – Théâtre Zingaro
Là où « Loungta » nous avait laissé perplexes avec ses aspects contemplatifs, ses tonalités mélancoliques et ses dimensions intérieures qui intellectualisaient le spectacle, « Battuta » renoue avec les premières amours de Zingaro.
« Battuta », la battue du galop en tzigane est aussi la battue du rythme, entraînant, galopant … toujours plus vite. « Battuta » est un puissant cri d’amour à la vie, à la fête, à la liberté, une cavalcade sans entrave vers le pur plaisir, un crescendo d’énergie sauvage.
Les deux orchestres tsiganes se répondent et enchaînent les ambiances, toujours vives, souvent endiablées. Et tout autour de la piste, un grand galop ininterrompu, des chevaux, des cavaliers qui viennent faire des prouesses sur leur monture et réclamer virilement les bravos, et puis tout un défilé de carrioles et de personnages tout droit sortis d'un film de Kusturica : une mariée mystérieuse, une fumeuse de pipe, un ours, une oie ...
La prouesse technique tant sur le plan de la voltige que sur la réalisation des attelages et des éléments « hydro-lumineux » est indéniable.
Les tableaux se succèdent à toute volée, sans laisser de répit
ni aux hommes ni aux chevaux. « Battuta » baigne dans un humour permanent qui touche parfois au burlesque, avec pour seul contrepoint les apparitions poétiques de la mariée.
Instants de grâce au milieu d’une réjouissante parade tzigane menée tambour battant.
Pékin, le 6 Avril 2008
Le bonheur ne s'écrit pas, il est comme les étoiles filantes : celui qui ne le voit pas ne le verra jamais.
Le hasard n'existe pas. Il y a qu'une suite de pas vers soi ou loin de soi et peu importe la manière d'y arriver.
Contrairement à ce qu'on peut penser, un simple regard peut percer le fond des puits et nous sauver.
Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos.
Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible.
Paris - le 7 Mars 2008 – 19H55 – Quartier de Saint-Lazare
Pour son deuxième film, Dany Boon signe une œuvre très personnelle et lance un formidable cri d’amour à sa région natale, le Nord.
Comédie populaire déjà culte, « Bienvenue chez les Ch’tis » est riche de générosité et de convivialité. Mais quel est ton secret Ch’tit biloute ? La couleur locale sans doute, l’humour c’est certain, l’humanité oui un film qui déborde d’amour sans pour autant être niais, voilà le secret de cette comédie à succès : aimer ses personnages et faire la part belle à ses acteurs. Bien sûr, la palme revient au tandem Dany Boon-Kad Merad mais il ne faut pas oublier l’ensemble des comédiens plus vrais que nature.
Sans se prendre au sérieux et avec beaucoup d’autodérision, Dany Boon rend un vibrant et bel hommage au cinéma et à sa région.