Il y a actuellement personnes connectées à Over-Blog dont sur ce blog
C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.
Je vous souhaite un bon voyage !
Vanessa
A méditer ...
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
Première réalisation d'Alexs Stadermann, La Grande aventure de Maya l'abeille met en scène la célèbre abeille qui a vu le jour sur nos écrans français en 1978. Tiré du roman de Waldemar Bonsels intitulé Maya l'abeille et ses aventures en 1912, Maya a fait les beaux jours de toute une génération.
Le film est destiné aux plus petits et n'a pas la dimension d'un Disney ou bien encore d'un Pixar.
Alexs Stadermann nous propose une histoire poussive et peu créative alors qu'on aurait imaginé davantage de féerie, de couleurs et de drôlerie. Malheureusement, rien de tout cela ici. Cerise sur le gâteau : une morale sur la tolérance bien maladroite et quelque peu gnangnan qui chausse trop grossièrement des sabots dont on se serait bien passé.
Durant la Révolution française, la guillotine s'abattit avec la même violence implacable sur les nuques masculines que sur les cous gracieux de leurs compagnes. Femmes de toutes conditions, jolies, jeunes, amoureuses ou cupides, courageuses ou désespérées, elles périrent sur l'échafaud ou échappèrent d'extrême justesse au couperet. L'auteur propose vingt portraits de femmes au destin hors du commun parmi lesquelles Mme Tallien, l'amie de Joséphine, Mme de Genlis, "gouverneur" d'un roi, Mme Roland et ses amoureux, lady Eliott, la belle Pamela, Gabrielle et Louise, les deux amours de Danton, la passionnée Sophie de Monnier, Emilie Chalgrin et le peintre David ...
Mon avis :
Auteur d’une œuvre populaire et abondante, Juliette Benzoni a publié de nombreux livres et figure au palmarès des écrivains les plus lus en France. Elle a su conquérir cinquante millions de lecteurs dans plus de vingt pays.
Du Moyen Age aux années 30, les reconstitutions historiques de Juliette Benzoni s'appuient sur une documentation minutieuse.
Avec Ces belles inconnues de la révolution, Juliette Benzoni dresse un joli portrait de femmes alliant le souffle de l'aventure à la rigueur de l'histoire.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.
Treize ans après le premier opus, Paul Tibbitt enquille avec un deuxième volet mettant en scène la plus célèbre des éponges. Autant le dire tout de suite, "Bob l’éponge - Le film : Un héros sort de l’eau" est destiné aux tout-petits voire aux nouveaux-nés tant l'insipidité du scénario est abyssale !
Les scénaristes ont certainement voulu se la jouer branchés en surfant sur des hits. Entre Star Wars, Jack Sparrow, et les Lapins Crétins du pauvre, ils brodent un scénario quasi inexistant où les rares gags glissent comme un pet sur une toile cirée en mêlant animation et fiction. Rares sont les moments qui nous tiennent un oeil à demi ouvert.
Film décousu et abêtissant dont vous ne ressortirez pas grandi si vous avez la malchance d'être tombés dans le panneau. Et de se dire : cachetonner ainsi après avoir tourner avec Pedro Almódovar, c'est moche ! Antonio Banderas est tombé bien bas !
A 83 ans, Olivia Morrow sait sa fin proche : son cardiologue et ami de toujours, Clay Hadley lui annonce qu'il ne lui reste plus que deux semaines à vivre. Cruel dilemme : doit-elle révéler le secret familial qu'elle est la seule à connaître ? Sa cousine Catherine, religieuse décédée, est à deux doigts de la canonisation pour son combat pour la protection de l'enfance, mais cette dernière a eu secrètement une descendance avec un philanthrope richissime. Monica, leur petite-fille, héritière légitime - sans le savoir - de la colossale fortune des brevets d'Alexander Gannon, est elle-même une pédiatre dévouée à son métier.
La petite fille de Catherine, Monica, doit hériter de la fortune colossale de son grand-père, mais, pour qu'elle puisse en bénéficier, Olivia doit lui dire la vérité sur ses origines, rompant ainsi la promesse faite à sa cousine et déshonorant sa mémoire. Mais cette révélation n'est pas dénuée de risque, car certains n'ont aucun intérêt à ce que cette histoire éclate au grand jour ...
Mon avis :
Consacrée reine du suspense depuis trente ans, Mary Higgins Clark revient, à 82 ans, avec ce nouveau polar publié en 2010. Loin des premiers grands "thrillers", tels La Nuit du renard ou bien La Maison du guet, qui nous tenaient en haleine, L'Ombre de ton sourire relève davantage du polar traditionnel ultra classique.
Certes, la reine du polar sait encore tirer les ficelles mais Mary Higgins Clark se contente de se maintenir sur les rails et c'est en pilote automatique qu'elle nous déroule une trame simpliste et nous affuble d'un épilogue attendu et bâclé.
Mais ne boudons pas néanmoins notre plaisir ! Il faut dire que j'ai été tellement déçue par les précédents romans de l'auteur que L'ombre de ton sourire permet à l'auteur de renouer avec un classicisme rassurant et je me montrerai donc plus indulgente vis-à-vis de ce dernier polar.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.
Chicago - Beatrice vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions où chacune consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir de créer une civilisation parfaite : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d'aptitudes n'est pas concluant. Elle est divergente. Pour, Beatrice issue d’une famille Altruiste, le choix s’annonce plus difficile encore ...
Mon avis :
Premier tome d'une trilogie américaine écrite par Veronica Roth, novice en littérature jeunesse, Divergente est avant tout destiné aux adolescents friands de séries comme "Hunger Games".
Comme dans "Hunger Games", le héros est une héroïne qui gagne ses galons grâce à son courage et à ses choix audacieux. L'auteur, Veronica Roth, dépeint une adolescente sommée de faire un choix qui déterminera sa vie future. Elle évoque tout ce qui fait le sel de cet âge : l'envie de transgression, le besoin d'adrénaline, l'instinct de clan, l'éveil amoureux sur un mode guerrier et subversif. Dans cette guerre des genres, c'est en effet une héroïne qui tire son épingle du jeu, haut la main et les muscles.
Malgré une écriture simple, Veronica Roth a su créer un univers fort et captivant qui séduit au-delà des habituels aficionados.
La trilogie éponyme s'est vendue à 11 millions d'exemplaires aux États-Unis tandis qu'en France, le premier volume s'est écoulé à 80.000 exemplaires, le second à 60.000 et comme le troisième, dont la sortie est prévue le 15 Mai prochain, ils devraient profiter de l'effet film.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.
Dans les années 70, un petit orphelin est adopté par celle qu’il appellera désormais Mémé. Elle l’emmène à Labat, un village des Pyrénées où elle vit modestement. Mémé, sa mère adoptive qui lui porte une attention toute particulière l’encourage, le pousse à développer son goût pour le roman. Bien sûr il lui manque des parents, une origine, une histoire à se raconter, mais auprès de Mémé il passe tout de même une enfance paisible, à chasser les limaces, lire, lire encore et déjà écrire. Puis, ce sera le temps du lycée en internat et d’une première passion amoureuse, un petit détour par la fac et très vite l’arrivée à Paris avec une ambition : devenir écrivain …
Mon avis :
Premier roman de Gautier Battistella, Un jeune homme prometteur est un roman initiatique souvent cynique qui met à mal le lecteur.
L'anti-héros de Gautier Battistella ressemble à s'y méprendre au personnage de Rastignac. L'auteur en fait un double littéraire.
Satire du milieu littéraire, il donne un coup de pied dans la fourmilière qui ne lui en veut pas puisque ce premier roman semble faire l'unanimité des critiques.
Pour ma part, je n'ai pas adhéré à l'écriture incisive et à la violence de l'imagerie qui m'ont laissé aux portes de ce roman.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.
Douze histoires courtes qui gravitent autour des mêmes thèmes : l'amour et la solitude, le couple et ses frustrations, l’envie de changer de vie et l'art de la fuite, le hasard des rencontres, les choix qui s'offrent à nous ... et les femmes.
Mon avis :
Murmurer à l'oreille des femmes est le premier recueil de nouvelles de Douglas Kennedy, auteur de renommée internationale. Ces histoires courtes ont été publiées entre 2006 et 2012, dans différents magazines européens.
A travers ces histoires d'amour ratés et de couples au bord de la crise de nerfs, Douglas Kennedy nous offre un concentré de ses obsessions : l'amour, l'esquive, la fuite avec, en toile de fond, la complexité des relations hommes-femmes.
Après une bonne quinzaine de best-sellers, Douglas Kennedy se recentre sur ces relations sentimentales dans leurs aspects les moins reluisants: routine, infidélité, faux-semblants, fuite, détachement. L'auteur n'est pas tendre avec les femmes et les hommes ne sont pas logés à meilleure enseigne.
Si ces douze histoires sont inégales, on y retrouve la patte et l'univers de Douglas Kennedy qui nous livre une analyse douce-amère et se dévoile comme jamais pour revisiter le discours amoureux.
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.
