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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.
Je vous souhaite un bon voyage !
Vanessa
A méditer ...
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
En pleine nuit, un entrepôt d'antiquités est réduit en cendres. Gus, ancien employé meurt sous le coup tandis que Kate, la fille du propriétaire de la manufacture est gravement blessée. Simple accident ou escroquerie à l'assurance ? Kate devient la suspecte idéale alors qu'elle se bat pour sortir du coma.
Bien décidée à connaître la vérité sur ce drame qui laisse sa soeur dans le coma, Hannah n'hésite pas à se lancer dans l'enquête à la recherche des dangereux secrets qui pourraient encore se dissimuler sous les cendres de l'incendie.
Mon avis :
Reine du thriller, Mary Higgins Clark a régné sur le genre pendant des décennies. Malheureusement, l'heure du déclin a sonné depuis de nombreuses années et les romans tels que La Maison du guet, La Nuit du renard ou bien encore La Clinique du Docteur H pour ne citer qu'eux, qui ont font le succès de la romancière sont loin derrière elle pour le plus grand désarroi de ses lecteurs.
Avec Une chanson douce, Mary Higgins Clark regagne du terrain mais pas suffisamment pour que l'on puisse se réjouir.
Certes, le lecteur se laisse benoîtement embarquer sur les traces du coupable mais on n'est loin d'être tenu en haleine de bout en bout de l'intrigue. L'affaire est gentillette et sans aucune prétention et on sent que la vieille dame de 84 ans s'est contentée du minimum syndical, surfant une fois encore, sur ces succès d'antan et sur sa notoriété internationale. Flouera-t-elle ses lecteurs longtemps encore ? Telle est la question ...
Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à réagir, à laisser vos commentaires et à partager votre point de vue.
Au début du XXème siècle dans la haute société new-yorkaise, Lily Bart, orpheline et ruinée, est recueillie et hébergée par la seule famille qui lui reste, sa tante Julia.
A 29 ans, Lily est très ambitieuse et cherche à faire un riche mariage, bien qu'elle aime un avocat, Lawrence Selden. Toute sa vie, elle n'aura de cesse d'accéder aux sphères de la haute société.
Admirée pour sa beauté, sa grâce, son élégance et son intelligence, Lily dénuée d'argent et d'appui, verra petit à petit se fermer les portes de l'aristocratie new-yorkaise auxquelles elle aspirait tant jusqu'à une fin inexorable ...
Mon avis :
A travers le destin d'une femme, Edith Wharton dresse avant tout le portrait d'une société basée sur le règne de l'apparence, du pouvoir de l'argent et du statut social ; une société intraitable où la faiblesse n'a pas sa place.
Le constat dur et implacable semble être d'une extrême modernité résonnant comme une évidence dans notre société dépourvue de repères et de moralité.
Malgré une évidente justesse d'analyse sociale et psychologique, l'écriture reste peu accessible et entrave indéniablement la motivation du lecteur qui a bien de la peine à aller jusqu'au bout de cette mise à mort.
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Le 5 Décembre 2013 disparaissait à l'âge de 95 ans, Nelson Mandela, de son nom tribal, Madiba. Dirigeant historique de la lutte contre l'apartheid, il devient le président de la République de l'Afrique du Sud de 1994 à 1999, après 27 années de prison.
C'est donc une figure historique légendaire et emblématique dont il s'agit de rendre hommage dans ce biopic aux allures trop hollywoodiennes.
A trop vouloir magnifier son personnage, Justin Chadwick, réalisateur de "Deux sœurs pour un roi", fait de "Mandela : Un long chemin vers la liberté" un portrait bien trop académique pour se contenter de ce pâle effleurement.
Du côté des interprétations, on déplorera le manque de charisme d'Idris Elba qui empêchera tout mode d'incarnation au grand homme qu'était Nelson Mandela. Par contre, mention spéciale pour l'actrice, Naomie Harris, interprétant une Winnie Mandela bluffante de détermination et de dignité dans la lutte contre l'apartheid et dans la libération de son mari.
Pourtant directement adapté des mémoires du leader sud-africain, la réalisation, souvent elliptique, est d'un classicisme outrageusement conventionnel qui plaira au plus grand nombre, la machine à dollars étant furieusement en route. Le survol des faits et le manque de complexité laissent au spectateur un amer goût de trop peu pour qui connaît un peu le sujet.
Il n'en reste pas moins que malgré tout ces défauts, le spectateur est pris par l'émotion et par la force de ce destin face auxquels on ne peut pas resté insensible.
Au clap de fin, une seule envie, celle de se replonger dans la vie et l'oeuvre de ce grand homme, le film ayant notamment ce mérite-là.