Mon Blog à moi ...
C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.
Je vous souhaite un bon voyage !
Vanessa
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
Albert Camus
De ne jamais abdiquer.
D’y croire encore et toujours
Mais, je n’ai plus le temps
De tendre mes mains vers vous
Dieu sait que j’ai lutté
Dieu sait que j’ai prié
Mais je suis lasse et n’ai plus de volonté
Je penserai à la vie
Que je laisse derrière moi
A celle que j’aurai pu construire
A celui qui m’aura épaulée
Jusqu’au bout, en dépit de moi
Mais, que dire ? Que faire ?
Que l’on me comprenne
Le canon froid dans ma bouche
Pleurer sur ma tombe
A mes appels, aux multiples signaux
N’ayez plus de regrets
Pour moi, tout est fini
Alors faites comme moi
Et ravaler vos larmes
Pour se dire si j’avais su
Conservez vos œillères
Pour étouffer votre douleur
Si votre cœur vous le permet
Tel un cratère sans fond,
Mon estomac me dévore les entrailles
Refluant les limites de l’insoutenable
Les tripes au bord des lèvres,
Je ravale mes nausées
Prête à rendre les armes
D’une main hasardeuse,
Qui jour après jour, inlassablement
Mettent à mal ma résistance
Mais, je veux tenir bon
Je m’accroche à cette chienne de vie
Qui me file entre les doigts
Tout me brûle et me lancine
Transformé, mon visage
N’est plus qu’un masque grimaçant
Soumis aux affres de la douleur
Que l’on m’assomme de drogues
Ou d’un quelconque expédient
Que ces tourments incessants
Disparaissent à jamais !
Baignant dans ma sueur,
Enfourne les cachets
Puis tous en même temps
Plongée dans un coma artificiel,
Délivrée des douleurs
De la vie terrestre,
Je m’en remets à toi, Seigneur
Puisses-tu me rendre la vie plus douce
Je n’ai que ça en tête
Que tu te noies dans ton sang
Pour apaiser ma vengeance
Je te hais autant que je t’aime
Et cette chaleur cuisante
M’envahit toute entière
Me dévore et me ravage
Comme un soleil trop brûlant
Dans mon poing rageur,
Celui de la fourberie
Celui de la duplicité
D’un regard sibyllin,
Tu te glisses près de moi
Tu m’offres tes lèvres
Rouge cerise éclatant
La tentation est trop pressante
De nous aimer à la folie, passionnément
Et tends-moi ta gorge
J’y plongerai ma dague
Et me délecterai de tes plaies sanglantes
Rêve ta vie en couleur, c'est le secret du bonheur.