Je n’ai que ça en tête
Que tu te noies dans ton sang
Pour apaiser ma vengeance
Je te hais autant que je t’aime
Et cette chaleur cuisante
M’envahit toute entière
Me dévore et me ravage
Comme un soleil trop brûlant
Dans mon poing rageur,
Celui de la fourberie
Celui de la duplicité
D’un regard sibyllin,
Tu te glisses près de moi
Tu m’offres tes lèvres
Rouge cerise éclatant
La tentation est trop pressante
De nous aimer à la folie, passionnément
Et tends-moi ta gorge
J’y plongerai ma dague
Et me délecterai de tes plaies sanglantes
Paris, le 16 Août 2007