Résumé de l'histoire :

Mr Peters, riche collectionneur, vient d'être dépouillé d'un de ses plus précieux spécimens scarabées égyptiens. Sans dessus dessous, il offre une récompense de mille livres à qui lui remettra son trésor.

Pour éviter tout scandale qui compromettrait le mariage de son enfant, Mr Peters décide donc d'engager un certain Ashe Marston, écrivaillon d'une série policière à quatre sous, le faisant passer pour son valet lors du séjour de la famille à Blandings, la propriété de Lord Emsworth.

Mais, les candidats se pressent au château, et Ashe Marston ne sera pas le seul à vouloir mettre la main sur le scarabée et sur la récompense ...

Mon avis :

Avec cet opus publié en 1915, Blandings Castle est, de nouveau, le théâtre des aventures aristocratiquement champêtres de Lord Emsworth, seigneur campagnard loufoque et débonnaire.

Le style acéré de P.G. Wodehouse imprime, une fois encore, les péripéties et les nombreux quiproquos qui font la marque de fabrique de l'éminent auteur et humoriste britannique.

Malgré une galerie de  personnages savoureux servis par des dialogues piquants, je ne parviens pas à retrouver tout le sel de l'excellentissime Tous cambrioleurs et toute la jubilation qu'avait su me procurer l'alchimie entre un récit drolatique hautement maîtrisé et une écriture ludique et créative.

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Résumé de l'histoire :

De retour de leur incroyable expédition dans la jungle amazonienne, Kate Cold et son petit fils Alexander s'attendent à prendre un repos bien mérité. C'était sans compter sur le National Geographic, l'employeur de Kate qui lui propose un reportage dans le pays asiatique du Royaume du Dragon d'or.

Totalement isolé du monde moderne, ce pays n'ouvre ces portes que très rarement aux yeux étrangers, défendant son trésor national : la statue du Dragon d'or qui possède la capacité de prédire l'avenir.

Au coeur de Manhattan, un millionnaire sans scrupules veut s'en emparer pour dominer le monde ...

Mon avis :

Avec Le Royaume du Dragon d'or, Isabel Allende nous propose de retrouver les héros de La Cité des dieux sauvages. A l'instar d'un Indiana Jones, Kate Cold et ses compagnons nous embarquent dans de nouvelles aventures emplies de rebondissements. Véritable divertissement, Le Royaume du Dragon d'or arbore tous les ingrédients d'un excellent livre romanesque où la part belle est faite au voyage et à la rêverie.

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Résumé de l'histoire :

Le 8 mai 2004 est un tournant dans la vie de Charles Berling : sa mère, Nadia est morte. Dans un livre bref, au ton personnel, le comédien évoque la figure originale de sa mère, du Maroc à Toulon en passant par Tahiti. Au fil des pages, il égrène ses souvenirs et cherche à découvrir le secret de ses origines.

Mon avis :

Aujourd'hui, maman est morte se lit comme un journal intime. Par petites touches, Charles Berling, comédien protéiforme, sensible et habité, tente, à travers une déclaration d’amour pour sa mère, de donner un nouvel éclairage sur les zones d'ombres qui l'habitent. A travers ce récit, il part à la rencontre de son identité nord-africaine.

Mais ce petit récit, certes, touchant, est bien trop emprunt de maladresses pour en faire une oeuvre littéraire intéressante. Hormis quelques brèves lueurs dans la description des paysages, le style est dépourvu d'intérêt et donne au récit un impact émotionnel tout relatif. Bien souvent, le lecteur s'interroge réellement sur le sens véritable de la démarche du comédien qui semble se mettre, une fois de plus,en scène, de façon tout à fait gratuite.

Dommage qu'après cette lecture, la démarche très personnelle de Charles Berling se solde par un malaise tant pour le lecteur que pour le spectateur dont la lecture des films ne sera plus la même. L'exercice tombe à plat et, à mon sens, ne donne guère de lumière sur la trajectoire et la personnalité de l'acteur.

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Résumé de l'histoire :

Paris, 1889. Zoé Bertillon reporter au magazine l’Épatant et photographe officielle auprès de la morgue de la Préfecture de Paris, fille de l’illustre Alphonse Bertillon, inventeur de l’analyse et de la photo anthropométrique, est dépêchée sur les lieux d’un meurtre particulièrement barbare, celui d’un éminent aliéniste, retrouvé poignardé et émasculé. Une enquête est immédiatement ouverte sous la férule du commissaire Cougnolles et du docteur Hippolyte, lui-même aliéniste.

Sur fond d'exposition universelle et du premier congrès international sur l'hypnotisme, la police est sur les dents alors qu’un deuxième psychiatre est retrouvé mort en des circonstances identiques au premier.

Qui en veut cette corporation de scientifiques aux courants révolutionnaires ?

Mon avis :

Derrière le pseudonyme d’Iris Castor se cachent deux auteurs : Laure Murat et Zrinka Stahuljak.

Avec le personnage de Zoé Bertillon, ces auteurs ont réussi à donner vie à une héroïne intéressante et attachante. A travers elle, le lecteur est plongé dans une intrigue originale où se mêlent les prémices de la photographie scientifique, les premiers pas de l’hypnose en psychanalyse mais aussi la condition féminine de l’époque, le tout dans un Paris d’un autre temps, celui du XIX^ème siècle lorsque Montmartre n’était encore qu’une campagne.

Toutefois, l’intérêt narratif tend à s’essouffler lors de digressions quelques peu techniques et scientifiques sur l’hypnotisme ou bien encore l’électrothérapie. Le roman perd alors de son rythme et de son intensité tant le ton universitaire en devient fastidieux.

Il n’en reste pas moins que Zoé, la nuit est une jolie découverte qui mériterait de voir se développer de nombreuses nouvelles aventures dont l’héroïne, Zoé Bertillon nous ravirait le cœur.

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Résumé de l'histoire :

Au mois de Janvier 1955, Marilyn s’exile à New York pour échapper à la pression de la Twentieth Century Fox. La star est bien décidée à rompre avec le studio de la Fox et à casser son image de blonde écervelée. En rejoignant Lee Strasberg à l’Actor Studios, elle entend trouver crédibilité et indépendance comme actrice et en s’associant au photographe de mode Milton Greene, elle souhaite créer sa propre société de production.

Du 24 au 30 Mars, Marilyn accepte qu’Ed Feingersh, photographe pour le magazine Redbook, la suive pendant une semaine. L’idée du talentueux photographe pigiste Ed Feingersh est de montrer la star comme le public ne l’a jamais vu. La Californienne va se prêter de bonne grâce à l’exercice et donner à voir une star différente, moins superficielle et plus complexe que dans ses films. L'image d’une jeune femme qui travaille avec application, lit la presse, va aux cours de l’Actors Studio ou prend le métro comme une simple New Yorkaise.

Ensemble, Ed et Marilyn inventent un type de reportage diabolique et efficace, une illusion d’intimité entre le lecteur et la star. Créatif et téméraire, le photographe suit la star pas à pas dans les rues, le métro ou les bars de Manhattan. De son objectif jaillissent les images sensibles d’une femme sans fard, une passante presque ordinaire, heureuse, mélancolique, impériale et solitaire.

Cette série de photographies va contribuer à entériner le mythe d’une Norma Jean authentique et fragile dont la subtilité est occultée par Marilyn, la créature sexy façonnée de toutes pièces à Hollywood. Deux facettes paradoxales et pourtant peut-être tout aussi vraies de sa personnalité.

Mon avis :

Adrien Gombeaud, journaliste et critique de cinéma, a réuni les témoignages de Robert Stein, de photographes et d’amis d’Ed Feingersh, pour comprendre l’enjeu de cette collaboration mythique.

En enquêtant sur la rencontre d’Ed Feingersh et de Marilyn, Adrien Gombeaud livre un portrait croisé judicieux de cet inconnu et de cette star. Contrairement à cette actrice si populaire, ce photographe de génie est tombé aujourd’hui dans l’oubli. Ne reste de son travail que les pellicules de cette fameuse semaine de printemps à Manhattan.

Avec Une blonde à Manhattan, il revient sur une page importante de la photographie à travers deux destins tragiques : l’un glorieux, l’autre anonyme, une actrice en quête de respect et un photographe en quête de vérité.

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