Résumé de l'histoire :

Publié en 1988, Au-delà des pyramides est le premier livre de Douglas Kennedy. Traduit pour la toute première fois en français, l'écrivain nous fait découvrir une autre facette de son talent à travers ce récit.

D'Alexandrie à Assouan en auto-stop, de l'oasis de Siwa aux bidonvilles du Caire, l'auteur nous plonge dans l'envers du décor, parmi une population hétéroclite et un pays en plein bouleversement. Ce voyage au-delà des pyramides et de l'Orient va donner lieu à d'étonnantes rencontres et multiplier les anecdotes qui parsèment son roman.

Mon avis :

Plus connu pour ses oeuvres telles que L'homme qui voulait vivre sa vie, ou La poursuite du bonheur, ou bien encore Les Charmes discrets de la vie conjugale, pour ne citer qu'elles, Au-delà des pyramides est un récit déroutant à plus d'un titre.

Au-delà des pyramides se situe davantage entre le carnet de voyage et le journal de bord qu'entre le thriller psychologique ou le portrait social qui ont su faire, jusqu'à présent, son succès.

Du coup, cette édition tardive, 25 ans après ses premiers succès, et ce décalage en terme d'intrigue et de suspens, tombent mal à propos. Difficile de tenir vraiment en haleine le lecteur avec des anecdotes parsemées de-ci, de-là sans qu'un lien essentiel puisse en faire un récit fort. Vous me direz que ce n'est pas le propos de l'auteur que de faire de Au-delà des pyramides un roman avec une intrigue et des rebondissements. Au-delà des pyramides est bel et bien un carnet de voyage qui verse rapidement dans la description picturale. Ce tableau de l'Orient est certes instructif mais pas grandement palpitant. Sous cette plume, différente de celle que l'on lui connaît, on sent davantage le journaliste que l'écrivain. Mieux vaut alors, faire table rase de sa bibliographie et partir sur les traces de ses pyramides avec un oeil neuf, faute de quoi, vous risquez tout comme moi d'être déçus.

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Paris, le 22 Juillet 2011

Résumé de l'histoire :

A travers ces mémoires, le scénariste du "Grand Blond avec une chaussure noire", de "L'Emmerdeur", de "La Cage aux folles, de "Coup de tête", le dialoguiste de "Peur sur la ville", le réalisateur du "Jouet", de "La Chèvre", des "Compères" mais encore du "Fugitif" et du "Dîner de cons", retrace avec humour le fil de sa vie.

Mon avis :

Scénariste, dialoguiste, réalisateur, Francis Veber a tous les talents. En retraçant son parcours, c'est tout un pan de l'histoire du cinéma et notamment de la comédie qu'il nous offre. C'est bien simple, il a côtoyé et fait tourner les plus grands. De Lino Ventura à Gérard Depardieu en passant par Jacques Villeret à Daniel Auteuil, il les a tous dirigés.

Dans ces mémoires, il ne tombe dans pas dans le travers du politiquement correct. L'artiste n'est tendre ni avec lui ni avec ses pairs mais le lecteur peut sentir poindre, au détour de chaque anecdote, la pudeur, l'émotion et l'amour d'un homme sensible, passionné par son métier.

Francis Veber a l'art de la formule et des situations. Et c'est avec légèreté, simplicité et talent qu'il revient sur l'enfant qu'il était et l'homme de cinéma qu'il est devenu. Tout au long du livre, la scène côtoie la cour et le jardin sans voyeurisme outre mesure. Avec recul, ironie et coeur, il livre ses doutes, ses peurs, ses rêves et ses passions.

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Résumé de l'histoire :

Tom, la trentaine, a tout pour être heureux. Chef d'entreprise, bel homme, il ne lui manque qu'une compagne pour partager sa vie et accéder à ce bonheur.

Lucy, sa soeur, est mariée à James. Ils s'aiment sans pouvoir se le dire et se le montrer.

Maddy est une jeune femme malheureuse en ménage. Trompée par son mari, elle entame une thérapie de groupe. C'est à cette occasion qu'elle rencontre Tom.

Will, jeune adolescent, rôde et s'accapare de menus objets dans les maisons de son quartier.

Tout ce petit monde, à la recherche du bonheur, va se croiser ...

Mon avis :

Charles Higson a indéniablement une écriture incisive et percutante. Les mots sont choisis. Le style direct et sans fioritures happe le lecteur à travers une histoire où les destins se mêlent jusqu'au chaos final. Charles Higson n'hésite pas à aller au bout de ses personnages et de son histoire quitte à dérouter, souvent, son lecteur qui n'en aurait pas toujours tant demandé.

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Résumé de l'histoire :

Train est noir et caddy dans un club de golf hyper branché de Los Angeles dans les années 50. C'est dans ce club que Train et Miller Packard, inspecteur de police vont se rencontrer.

Mon avis :

Ambiance noire d'une Californie raciste en mal de vivre où il ne fait pas bon être noir et pauvre. Le décor est planté et le style direct et sans emphase de Pete Dexter également. Rugueuse et inconfortable, l'intrigue l'est tout autant que la forme. Impossible de se laisser aller au plaisir de la lecture. Dommage, mille fois dommage ...

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Résumé de l'histoire :

Guilledou est un pur-sang au caractère bien trempé. Tout au long de sa vie, il va changer de propriétaire. De ranchs en champs de course et de clubs hippiques en fermes, il va vivre sa vie de cheval, celle d'un champion indomptable mais aussi celle d'un cheval oublié et maltraité. L'ensemble de ses propriétaires sera déstabilisé par la puissance, la beauté et le caractère de cet animal.

Mon avis :

La particularité et la force de ce roman résident avant tout dans le choix du narrateur. En effet, la narration est perçue du point de vue de Guilledou lui-même donnant à ce récit une vérité toute spécifique. Tout est vécu, ressenti et relaté de l'intérieur. Le spectateur est dans la peau de ce cheval fait de chair, de sang, de sentiments et d'émotions.

Malheureusement, au fil des pages, et notamment dans les deux derniers tiers du récit, la narration emprunte des chemins quelque peu déroutant. Le style lui-même s'en ressent et la lecture en devient complexe et désagréable.

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