Résumé de l'histoire :
Quitter le monde retrace l'histoire de Jane. Jeune adolescente de 13 ans, étudiante en littérature, jeune femme débutant sa vie professionnelle, femme amoureuse, mère de famille, la vie de Jane est le résultat du poids de la culpabilité transmis par ses parents et notamment par sa mère qui ne s'est jamais remise du départ soudain du père de Jane. De ce jour, Jane construira tant bien que mal sa vie de femme. Des bonheurs et des malheurs qui feront de Jane ce qu'elle est.
Mon avis :
Après avoir publié L'homme qui voulait vivre sa vie, ou La poursuite du bonheur, ou bien encore Les Charmes discrets de la vie conjugale, romans devenus des classiques, Quitter le monde s'inscrit parfaitement dans la lignée de ces livres à haute teneur psychologique. Une fois de plus, Douglas Kennedy peaufine ses personnages et fait de Jane une héroïne aux allures de tragédienne grecque. L'identification et l'empathie pour Jane sont immédiates et ne vous quittent plus jusqu'à la dernière page. Douglas Kennedy maîtrise les intrigues à rebondissements, transformant une histoire universelle en un destin extraordinaire. Alliées à des sentiments et des émotions qui vous parlent au plus profond de vous, les histoires du romancier font mouche jusqu'à vous déstabiliser. Pour être tout à fait sincère, l'identification et l'empathie étaient tellement à leur paroxysme qu'il m'a fallu freiner ma lecture tant la douleur se faisait trop forte dans mon cœur.
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Paris, le 29 Juillet 2011