25 avril 2008
5
25
/04
/avril
/2008
16:47
Paris – le 24 Avril 2008 – 15H – Quartier des Champs Elysées
Pour résumer, je pourrai dire qu’ Eric Besnard n’a pas eu les moyens de ses ambitions. Certes, le casting est prestigieux mais au-delà de cet
étalage de stars « bankables », tout est à l’avenant. En bref, beaucoup d’esbroufe pour un scénario alambiqué et confus qui nous fait miroiter une intrigue adroite et maligne alors que
ce méli-mélo de pseudo arnaques se révèlent être un minable soufflé. Eric Besnard use et abuse d’artifices comme le split screen, histoire de faire comme les grands mais sa mise en scène est
stérile et sans effet. Rien ne suscite l’intérêt du spectateur. On s’ennuie ferme de bout en bout. En visionnant « Cash », on n’est pas loin de penser que l’on nous a pris pour de
véritables pigeons et que décidément l’arnaque est dure à avaler !
Paris, le 25 Avril 2008
23 avril 2008
3
23
/04
/avril
/2008
19:36
Paris – le 23 Avril 2008 – 15H – Quartier de l’Opéra
Après le succès public du « Diable s'habille en Prada », la scénariste, Aline Brosh McKenna nous revient avec une bluette pour ados en mal de
contes de fée. « 27 robes » est d’une nullité navrante. Toujours au premier degré, « 27 robes » ne fait preuve d’aucun recul sur le destin de ses personnages, empilant les
caricatures en veux-tu en voilà. Cette approche naïve et terre à terre ne permet pas au film de décoller ni même de nous faire décrocher un sourire tant la scénariste prend au sérieux son
histoire. Bref, rien ne nous sera épargné, aucun poncif ne manque. En quelques mots, nous ne sommes pas loin de l’overdose de bons sentiments et de superficialité à l’image de la séquence
complètement débilitante du défilé des 27 robes !
Paris, le 23 Avril 2008
18 avril 2008
5
18
/04
/avril
/2008
17:01
Paris – le 16 Avril 2008 – 14H – Quartier de Saint-Lazare
Depuis « Vénus beauté (institut) », Tonie Marshall ne nous surprend plus. Elle revient une fois de plus avec une comédie sentimentale
qui ne vaut éventuellement le détour que pour son duo d’acteur, en l’occurrence Nathalie Baye-Edouard Baer. C’est un peu mince pour tenir en haleine les spectateurs. Un scénario ne serait pas de
trop, Mademoiselle Marshall !
Lointainement inspiré de l’affaire Elf, l’intrigue n’est qu’un pur prétexte pour un numéro de duettiste amoureusement filmé par la réalisatrice
qui se laisse bouffer par la prestation de Nathalie Baye plus vraie que nature en bourgeoise déjantée et fantaisiste. Malheureusement, elle perd de vue l’objectif d’un film : celui de
raconter une histoire. Point d’intrigue dans ce « Passe-passe » où le temps semble bien long pour le spectateur en mal d’un scénario.
Paris, le 18 Avril 2008
18 avril 2008
5
18
/04
/avril
/2008
16:35
Paris – le 24 Mars 2008 – 13H40 – Quartier de l’Opéra
« Angles d’attaque » réunit une pléiade de stars certes. Mais ce qui focalise l’attention de Pete Travis, le réalisateur, ce
n’est pas son casting mais bien l’intrigue où plutôt le procédé narratif choisi, à savoir la reconstitution d une tentative d’assassinat sur le Président des Etats - Unis observée de
différents points de vue.
Selon les attentes, la critique ne sera pas la même. Pour certains, « Angles d’attaque » passera pour un agréable divertissement
alors que pour d’autres, il sera le résultat d’un produit américain réservé à de purs décérébrés.
Pour ma part, je n’y ai vu qu’un film d’action sans prétention où le divertissement primait clairement sur l’intrigue, affichant un rythme
haletant et des scènes de poursuite spectaculaires.
Un film pop-corn efficace où l’action est menée tambour battant délivrant une fin vite emballée pesée. Alors, certes, il vaut mieux ne pas être
trop regardant si l’on souhaite apprécier ce genre de films et ne pas le comparer même à des séries scénaristiquement évoluées comme « 24H chrono ». Sinon la déception risque d’être
immense.
Paris, le 18 Avril 2008
18 avril 2008
5
18
/04
/avril
/2008
15:43
Paris – le 23 Mars 2008 – 16H40 – Quartier de Saint-Lazare
Après le succès critique et public de « 36, quai des Orfèvres », Olivier Marchal revient aux thèmes chers à son cœur, la solitude, le
désespoir et l’errance. Une nouvelle fois, il s’entoure d’une équipe de fidèles avec en tête Daniel Auteuil.
Que dire de « MR73 » tant le spectateur reste perplexe devant une œuvre qui relève davantage d’une démonstration que d’une expression
artistique ?
L’intrigue, à peine esquissée, vite résolue, intéresse beaucoup moins le cinéaste que le portrait de ce mort vivant auquel sa caméra ne cesse
de s’attacher. La démonstration finit par être vaine et lasser le spectateur.
Pour couronner le tout, Olivier Marchal finit par verser dans une grandiloquence qui frise le mauvais goût. Enorme déception
qui je l’espère n’est qu’un faux pas et non le prélude d’une descente aux enfers pour un réalisateur qui s’était avéré jusque-là prometteur.
Paris, le 18 Avril 2008
25 mars 2008
2
25
/03
/mars
/2008
19:42
Paris - le 7 Mars 2008 – 19H55 – Quartier de Saint-Lazare
Pour son deuxième film, Dany Boon signe une œuvre très personnelle et lance un formidable cri d’amour à sa région natale, le Nord.
Comédie populaire déjà culte, « Bienvenue chez les Ch’tis » est riche de générosité et de convivialité. Mais quel est ton secret
Ch’tit biloute ? La couleur locale sans doute, l’humour c’est certain, l’humanité oui un film qui déborde d’amour sans pour autant être niais, voilà le secret de cette comédie à
succès : aimer ses personnages et faire la part belle à ses acteurs. Bien sûr, la palme revient au tandem Dany Boon-Kad Merad mais il ne faut pas oublier l’ensemble des comédiens plus vrais
que nature.
Sans se prendre au sérieux et avec beaucoup d’autodérision, Dany Boon rend un vibrant et bel hommage au cinéma et à sa région.
Paris, le 25 Mars 2008
15 mars 2008
6
15
/03
/mars
/2008
10:38
Paris - le 27 Janvier 2008 – 16H40 – Quartier de l’Opéra
Après « Les Noces funèbres » et « Charlie et la chocolaterie », Tim Burton change de registre et s’empare de la célèbre comédie musicale pour en
faire un thriller musical d’une noirceur implacable.
A travers « Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street », on retrouve l’univers macabre du cinéaste qui a fait
son succès en d’autres temps avec « Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête », notamment.
On retrouve également avec bonheur ses deux principaux alter ego, Johnny Depp et Helena Bonham Carter.
Bref, tout paraît être réuni pour assister à un nouveau chef-d’oeuvre du maître et pourtant la sauce ne prend pas tout à fait.
Alors, quid ?
Est-ce dû à une intrigue trop prévisible ? Au débit des cadavres découpés à la chaîne ? A ce sentiment nauséeux d’une
certain overdose d’hémoglobine effaçant toute poésie dont a toujours su faire preuve Tim Burton ? Autant de questions en suspens qui nous laisse sur notre faim …
En tous les cas, Tim Burton se révèle être un réalisateur qui ne cesse de nous étonner et c’est déjà beaucoup.
Paris, le 15 Mars 2008
9 mars 2008
7
09
/03
/mars
/2008
19:33
Paris - le 2 Mars 2008 – 16H15 – Quartier de l’Opéra
John Rambo est de retour. A 62 ans, Sylvester Stallone est de nouveau au combat avec la même énergie et la même détermination qui
ont fait son succès il y a 26 ans.
Avec ce quatrième volet, Sly remplit sa part du contrat : de l’action, de l’action et encore de l’action. Les scènes de combat
hyper réalistes sont particulièrement soignées et ne manquent pas de pêche. La jungle birmane empreinte d’humidité et de multiples dangers renforce ce sentiment d’être au plus près de
l’action.
En bref, une réalisation mordante, un scénario dans la veine de ses aînés et un Sylvester inspiré font de « John Rambo »
une entière réussite. A quand le prochain volet de cette inoxydable saga ?
Paris, le 9 Mars 2008
24 février 2008
7
24
/02
/février
/2008
17:00
Paris - le 16 Décembre 2007 – 14H55 – Quartier de l’Opéra
Après l’immense succès populaire de « Mary à tout prix », les frères Farrelly, Peter et Bobby signent une nouvelle comédie à l’humour potache servie par un
Ben Stiller en pleine forme et une acolyte non moins brillante, Malin Akerman, véritable révélation comique de ce film. La charmante Michelle Monaghan est également de la partie et s’attelle au
registre de l’espièglerie.
Avec « Les Femmes de ses rêves », les rois de la comédie réussissent une nouvelle fois leur pari en nous divertissant par la qualité des situations comiques
assortie d’un casting impeccable.
Paris, le 24 Février 2008
3 février 2008
7
03
/02
/février
/2008
15:32
Paris - le 29 Janvier 2008 – 16H15 – Quartier de l’Opéra
Après le décevant « Closer, entre adultes consentants », Mike Nichols revient sur le devant de la scène avec un sujet ambitieux, l'engagement américain aux
côtés des troupes afghanes face à l’occupation soviétique de l'Afghanistan à la fin des années 80, rappelant au passage que cette victoire majeure en pleine Guerre Froide fut déterminante dans la
chute de l'Union Soviétique.
Malheureusement, Mike Nichols se perd dans des dialogues plus assommants les uns que les autres et transforme son scénario en une œuvre didactique peu
cinématographique. Un documentaire ou un débat politique aurait sans nul doute était plus approprié.
Et ce n’est pas le pâle Tom Hanks ni la choucroutée Julia Roberts qui sauront ranimer l’intérêt du spectateur.
Alors, à quand un Mike Nichols à la hauteur du « Lauréat » ? J’espère bientôt …
Paris, le 3 Février 2008