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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 20:44

Paris - le 18 Mars 2007 – 17H45 – Quartier de l’Opéra

 

Qu’on se le dise, il y a supercherie ! « Le Come Back » ne s’assume pas ! Après un générique ringard à souhait, tous les espoirs sont permis. Hélas, Marc Lawrence se dégonfle bien vite. Du pastiche, le réalisateur passe à une pseudo comédie romantique pour pré ados pubères. Chansons insipides et affligeantes, morale et psychologie à 2 balles, bluette sirupeuse et soporifique, « Le Come Back » n’est qu’un ramassis de clichés où bons sentiments fleurissent à tout bout de champ. Et ce ne sont pas Hugh Grant et Drew Barrymore qui sauveront la partie ! Déhanchés, moues boudeuses, regards de chien battus, les deux acteurs se contentent du strict minimum. Toutes ces mimiques deviennent rapidement grotesques et font de ce « Come Back » une infâme bouillie indigeste.


Paris, le 2 Avril 2007

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 13:11

Paris - le 13 Mars 2007 – 14H15 – Quartier de Saint-Lazare

 

Après l’incroyable succès de la série « La vérité si je mens », Thomas Gilou revient au cinéma avec un film émouvant et drôle. « Michou d’Auber » trouve le ton juste affleurant ses personnages avec la tendresse du cœur. Il faut dire que le coscénariste Messaoud Hattou sait de quoi il parle. Inspiré de son enfance, il a su tirer de « Michou d’Auber » toutes les espérances et contradictions d’une époque troublée par les événements d’Algérie. Le jeune acteur, Samy Seghir incarne le trait d’union entre une France et une Algérie réconciliée. Formidable de naturel, Samy Seghir forme avec Gérard Depardieu un joli et tendre tandem dans lequel Nathalie Baye est parfois un peu mise à l’écart. Les chansons de Bourvil parachèvent gaiement cette belle histoire où le rire et l’amour l’emportent sur tous les préjugés. En bref, une bien jolie surprise.


Paris, le 15 Mars 2007
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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 22:14

Paris - le 19 Février 2007 – 16H05 – Quartier de l’Opéra

 

Piaf, Piaf, Piaf. Edith fait partie des grands noms de la chanson française. Olivier Dahan a décidé d’en faire un film : « La Môme ». Marion Cotillard endosse le costume. A n’en pas doute, Olivier Dahan tient son sujet. Il a trouvé son actrice. Mais, l’intérêt de « La Môme » s’arrête là.

 

Narration déstructurée, succession de saynètes, montage confus, réalisation malhabile, répertoire musical inexploité, portrait peu flatteur de la Môme Piaf, l’hommage tombe à plat. La caméra voyeuriste d’Olivier Dahan donne au personnage une crudité gratuite accentuant le malaise du spectateur écoeuré par une overdose d’effets où surenchère et pathos prennent le pas sur l’émotionnel.

 

Le biopic à la française est encore bien loin d’un « Ray », ou bien encore d’un « Truman Capote », homologues américains autrement maîtrisés. Bref, beaucoup de bruit pour rien … Tenir un bon sujet ne fait pas tout encore faut-il qu’il y ait un véritable réalisateur aux commandes.


Paris, le 14 Mars 2007
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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 22:13

Paris - le 12 Mars 2007 – 15H25 – Quartier de l’Opéra

 

Avec « Mon fils à moi » Martial Fougeron signe son premier film. Le cadre : un quasi huis clos. Une mère tyrannique va tisser des liens de plus en plus pervers avec son fils, allant jusqu’à perdre pied.

 

Nathalie Baye en mère vampirisant la chair de sa chair est glaçante de réalisme. A l’image d’une mante religieuse, elle enserre son fils pour mieux le dévorer à l’intérieur, annihilant ainsi toute tentative d’expression ou tout simplement de vie. Grâce à son interprétation toute en subtilité, l’actrice à l’inverse du jeune comédien, Victor Sévaux, donne à son personnage une crédibilité saisissante. Malheureusement, la mise à distance du réalisateur vis-à-vis de ses personnages et la mise en branle d’une mécanique scénaristique redondante mènent le spectateur dans une impasse psychologique et donnent un résultat bancal.

 

La patte un peu grossière et démonstrative de la caméra ne permet pas à « Mon fils à moi » de prendre de la hauteur. Le thème grave et délicat aurait mérité un traitement moins scolaire. Dommage …


Paris, le 14 Mars 2007
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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 21:34

Paris - le 6 Mars 2007 – 14H45 – Quartier de l’Opéra

 

Après l’excellent « Stage Beauty », Richard Eyre sonde la psychologie de deux âmes torturées. Secrets, jalousie, possession, manipulations et tyrannie sont les ingrédients d’une amitié féminine perverse et dangereuse dérivant inexorablement aux confins de la folie. « Chronique d’un scandale », c’est 2 solitudes, 2 femmes éperdues d’amour, à la recherche d’elles-mêmes. Richard Eyre ne stigmatise ni ne juge filmant ses protagonistes dans toute leur noirceur, donnant à ces personnages encore plus d’ampleur et d’épaisseur. Le spectateur médusé demeure sous le choc essayant davantage de comprendre que de juger et condamner. A travers ce thriller psychologique, Cate Blanchett et Judi Dench y sont incroyables de fragilité et d’intensité, au bord du gouffre où vie et mort se côtoient.


Paris, le 7 Mars 2007
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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 17:27

Paris - le 22 Février 2007 – 13H10 – Quartier de l’Opéra

 

Qu’on se le dise, « La Nuit au musée » est un film destiné aux enfants ! Et ce n’est pas les piètres efforts de Ben Stiller qui vous arracheront un sourire ! S’il fallait vraiment trouver un quelconque intérêt à ce film, je dirai que l’on pourrait éventuellement y trouver un enseignement fort à propos. A quelques semaines des échéances présidentielles, Shawn Levy nous dit en substance : on est tous différents mais on vit tous sur la même planète. Par conséquent, unissons nos forces pour être plus forts et vivre mieux tous ensemble. A bon entendeur, Mesdames et Messieurs, les politiques …

 

D’ailleurs, à l’instar de « A la recherche du bonheur », interprété par Will et Jaden Smith, le traitement des relations humaines et familiales, au travers des relations père-fils, n’est sans doute pas un hasard. A une époque où la société est devenue synonyme de peur et d’insécurité, le noyau familial et social reprend, là encore, tout son sens.

 

Malheureusement, il n’en reste pas moins que « La Nuit au musée manque d’épaisseur et d’une sacrée dose de loufoquerie. L’ennui prend le pas sur le rire et le spectateur ne peut que regretter la frilosité des studios hollywoodiens.


Paris, le 22 Février 2007
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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 12:07

Paris - le 21 Février 2007 – 11H50 – Quartier de l’Opéra

 

Après « Zim and co. », Pierre Jolivet revient aux côtés de Vincent Lindon et Sandrine Bonnaire nous conter une tendre et jolie histoire d’amour portée par ce duo d’acteurs aussi émouvant que réjouissant.

 

Certes, l’histoire d’amour et les personnages sont quelque peu improbables mais la sincérité du propos et la légèreté de ton donnent à cette comédie des allures de folie romantique. « Je crois que je l’aime » est une véritable bouffée d’air frais dans ce paysage social si cynique où douceur et humanité sont en perte de vitesse. Alors oui, le spectateur se laisse volontiers embarquer si ce n’est séduire par ce couple de charme joliment filmé par un Pierre Jolivet fantaisiste et romantique à souhait.


Paris, le 22 Février 2007
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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 14:52
Paris - le 4 Février 2007 – 16H05 – Quartier de l’Opéra
 
En ces temps incertains, de précarité et de morosité, « A la recherche du bonheur » résonne en chacun de nous comme un message porteur d’espérance où à force de volonté et d’amour tout est encore réalisable. La tendresse et la complicité suscitées par le duo Will et Jaden Smith, permet « A la recherche du bonheur » de résonner d’une sonorité particulière. La justesse et la sincérité du propos donnent à cette fable une dimension philosophique emplie de valeurs humaines et morales que l’on croyait désuètes voire perdues. Will Smith et son fils nous touchent en plein cœur et font de ce combat véridique une raison de vivre admirable.
 
Au travers de ce symbole, Gabriele Muccino tisse avec une infinie tendresse une formidable relation d’amour et de confiance entre un père et son fils pris dans la tourmente d’un monde sans pitié où l’homme est devenu une ligne budgétaire supplémentaire dans une société où le profit est poussé à son paroxysme.
 
Un écho troublant toujours et plus que jamais d’actualité …
 
Paris, le 15 Février 2007
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 21:05

Paris - le 31 Janvier 2007 – 14H – Quartier de l’Opéra

 

Ne vous attendez pas à une biographie officielle de Molière, Laurent Tirard et Grégoire Vigneron ont pris le parti de la fantaisie et du jeu. Et pour ce faire, ils mettent en abîme les personnages génialement modelés par cet homme de théâtre hors du commun. Il voulait être tragédien, le voilà comique. Hasard des rencontres, sens du rythme et de la répartie, le comédien et l’auteur, comiques tous les deux, deviendront la référence du théâtre français.

 

Enlevé, drôle, plein d’esprit, « Molière » et sa troupe ont avant tout le mérite de nous divertir. L’autodérision est de mise et le rire souvent au rendez-vous.

 

Côté cour, mis à part la fadeur de Ludivine Sagnier complètement hors sujet et les problèmes de diction de la charmante Laura Morante, le trio masculin, Romain Duris, Fabrice Luchini, Edouard Baer est savoureux de drôlerie et de ridicule. Pari réussi pour ce « Molière » que l’on attendait au tournant.


Paris, le 8 Février 2007
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 21:04

Paris - le 2 Février 2007 – 18H50 – Quartier de l’Opéra

 

Après « Lord of War » d’Andrew Niccol et « The Constant Gardener » de Fernando Meirelles, c’est au tour d’Edward Zwick d’éveiller les consciences politiques avec « Blood Diamond ». Au travers d’une grande et belle histoire emplie d’action et d’aventures, Edward Zwick dénonce le vaste trafic de pierres précieuses auquel se livrent depuis tant d’années les grandes puissances économiques mondiales avec l’Afrique.

 

Film coup de poing où une vie ne vaut rien comparée à quelques dollars, « Blood Diamond » s’impose, outre la force thématique, par son trio d’acteurs talentueux et charismatiques : Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou et Jennifer Connelly.

 

A l’instar des somptueux paysages africains mis en lumière par la caméra d’Edward Zwick, ces diamants dans leurs écrins reflètent parfois les pires atrocités commises par une Humanité animée de pulsions d’autodestruction. La compagnie diamantaire De Beers Group n’a pas tardé à réagir en voulant : « s'assurer que les spectateurs étaient bien conscients que l'action du film se déroulait dans le passé et qu'ils devaient comprendre que l'industrie du diamant avait aujourd'hui dépassé cette période de conflits » … Les studios ont préféré déclaré que : « Le film n’a aucunement l’intention de jeter un voile d’ombre sur toute l’industrie diamantaire ». La question reste entière : Les diamants de sang auront-ils ce pouvoir de fascination éternel ?


Paris, le 8 Février 2007
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