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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 08:39

Paris – le 24 Octobre 2009 – 15H – Quartier de l’Odéon

 

Après « Une hirondelle a fait le printemps » et « Joyeux Noël », Christian Carion s’attaque à un nouveau genre, celui de l’espionnage avec son dernier film, « L’Affaire Farewell ».

 

Présentée comme l’une des plus grandes affaires d’espionnage du 20ème siècle, l’affaire Farewell a tout pour passionner son auditoire mais c’était sans compter sur la réalisation bavarde, bien trop explicative de Christian Carion.

 

Dès les premières secondes, Christian Carion nous embarque dans un voyage soporifique et mortel dont on ne se relèvera pas tant « L’Affaire Farewell » manque d’ampleur et d’action.

 

Tension zéro, suspense défaillant, empathie pour les personnages nulle, pseudo intrigue laborieuse, un Guillaume Canet improbable … bref autant d’éléments rebutoirs.

 

A trop vouloir privilégier une atmosphère intimiste, Christian Carion nous laisse aux portes de son film. Fin. Générique. La délivrance et une seule évocation : « Que de temps et d’argent perdus ! ».

 

Paris, le 29 Octobre 2009


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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 15:37


Paris – le 23 Octobre 2009 – 18H15 – Quartier des Champs Elysées

 

« Sin Nombre » est le premier film de Cary Fukunaga. Première réalisation remarquée notamment lors du dernier Festival du Film Américain à Deauville où le film a reçu le Prix du Jury mais également au prestigieux Festival du Film Indépendant de Sundance où « Sin Nombre » a récolté les prix de la meilleure réalisation ainsi que de la meilleure direction artistique dans la catégorie film dramatique.

 

« Sin Nombre » est davantage un road-movie au pays des Latinos qu’une confrontation entre gangs d’Amérique Centrale. Du coup, on a le sentiment que le réalisateur passe totalement à côté de son sujet. Il survole ce phénomène gangrenant des gangs au sein de la jeunesse Latinos en axant son propos sur une improbable histoire d’amour entre un adolescent de la « Mara » condamné à mort par son clan et une jeune candidate à l’immigration en partance avec sa famille pour les Etats-Unis.

 

Scénario et rythme sont autant d’éléments qui font défaut dans ce premier film largement surévalué. « Sin Nombre » est plein de promesses non tenues ce qui rend la déception d’autant plus grande.

 

Paris, le 27 Octobre 2009

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 15:50



Paris – le 17 Octobre 2009 – 14H20 – Quartier de la Défense

 

Présenté aux Festivals de Sundance et de Deauville, « (500) jours ensemble » est le premier film de Marc Webb. La bonne idée du réalisateur est d’avoir réussi à revisiter les codes de la comédie romantique. En suivant le point de vue de Tom incarné par Joseph Gordon-Levitt (dommage que cet adolescent prépubert soit si falot), la chronique amoureuse du couple qu’il forme avec Summer nous est habilement contée grâce à une mise en scène des plus inventives.

 

En faisant des retours dans le passé puis des bonds en avant et vice et versa, Marc Webb prend des libertés chronologiques qui apportent une certaine légèreté au propos. Le résultat est plus que réussi et donne beaucoup de fraîcheur au film.

 

Un scénario plein d’idées mêlant habilement une large palette d’émotions, une mise en scène efficace emmenée par des comédiens à suivre, notamment la jolie et charmante, Zooey Deschanel font de ce premier film un essai prometteur sans oublier d’auréoler de succès d’un réalisateur avec lequel il faudra sans doute compter.

 

Paris, le 21 Octobre 2009

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 08:57



Paris – le 5 Octobre 2009 – 20H – Avant-Première à l’Elysée Biarritz

 

Adapté de la cultissime bande dessinée créée par Morris et René Goscinny, « Lucky Luke » est de retour sous les traits de Jean Dujardin. James Huth associe son nom au héros de légende, Lucky Luke et redonne vie à l’homme qui tire plus vite que son ombre.

 

Après les déplorables « Brice de Nice » et « Hellphone », on avait tout lieu de craindre un désastre annoncé avec un James Huth aux commandes.

 

La scène d’ouverture semble vouloir nous faire penser le contraire et puis très vite, la réputation du réalisateur nous rattrape.

 

Certes, on peut lui concéder qu’il a indéniablement cherché à soigner le cadre et la photo de « Lucky Luke » mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il l’a fait au détriment du scénario. Jamais, à aucun moment, l’intrigue ne décolle. L’histoire restera creuse jusqu’à la fin et le spectateur baillera d’ennui sans que Lucky Luke n’ait pu lui arracher un sourire encore moins un rire.

 

Que dire de la ribambelle d’acteurs ? Un méli-mélo de guests stars qui n’ont malheureusement pas grand-chose à défendre. L’appât du gain serait-il la motivation première en ces temps de crise ? Nul ne le saura jamais … Et jamais un tel film n’aurait dû voir le jour !

 

Paris, le 6 Octobre 2009


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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 10:25

Paris – le 26 Septembre 2009 – 14H50 – Quartier de Bercy

 

Manny, Diego et Sid, les héros de « L’âge de glace » sont de retour avec ce troisième volet.

 

Propulsés dans le monde magique et mystérieux des dinosaures, l’effet d’émerveillement fonctionne parfaitement et le spectateur suspendu aux images attend le début d’une histoire qui peine à démarrer. Quelques gags sont émaillés tout au long de l’intrigue notamment les intermèdes avec Scrat et sa nouvelle compagne Scratina. Quoique drôles ils sont bien trop répétitifs et freinent considérablement le déroulement de l’histoire qui peine tant à se mettre en place

 

De plus, il faut bien se le dire, le graphisme des personnages n’est pas très esthétique et peine là encore à se hisser au niveau de films d’animation des studios Pixar, références modernes ô combien bluffantes.

 

La valeur ajoutée réside certainement dans le relief apporté par la 3D mais malheureusement peu de cinémas sont à ce jour équipés du matériel numérique nécessaire à ce type de projection.

 

En bref, vous l’aurez compris, ce dernier opus est sans nul doute davantage destiné aux enfants. Les plus grands prendront leur mal en patience et devront avaler jusqu’à la lie ce gloubiboulga fatiguant.

 

Paris, le 27 Septembre 2009


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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 08:11


Paris - le 6 Septembre 2009 - 14H30 - Quartier de Saint-Lazare

 

Quatre ans après l’excellent « De battre, mon cœur s’est arrêté », on attendait avec fébrilité le nouveau joyau de Jacques Audiard d’autant plus que les échos du dernier Festival de Cannes avaient été plus que flatteurs à son égard, lui prédisant même la Palme d’or qu’il n’a finalement pas eu. Jacques Audiard a donc hérité du Grand Prix du Jury décerné par Isabelle Huppert et son jury.

 

Et pourtant, « Un Prophète » avait tout du parfum de scandale dont raffole le Festival de Cannes. Un film choc, coup de poing comme il l’aime tant. Mais le consensus l’aura au final remporté en décernant la distinction suprême à Michael Hanneke, réalisateur autrichien fétiche de la présidente du Jury.

 

Qu’a ne cela tienne ! Jacques Audiard offre aux spectateurs un film âpre et hyperréaliste se situant entre le documentaire et la fiction. Je dis bien entre le documentaire ET la fiction car Jacques Audiard est un conteur et un metteur en scène avant tout. C’est ainsi qu’il nous dresse le portrait sans concession et l’ascension vertigineuse d’une petite frappe incarnée par la révélation de ce film, Tahar Rahim. A ses côtés, Niels Arestrup campe un caïd Corse qui en impose par son regard et sa stature.

 

Vous l’aurez compris, « Un Prophète » est indéniablement une œuvre à la fois forte et dure mais qui, je ne sais pourquoi, nous laisse aux confins de l’exaltation.

 

Paris, le 12 Septembre 2009


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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 16:09



Paris - le 29 Août 2009 - 17H45 - Quartier de l’Odéon

 

Après avoir affiché autant de succès, tels que « Ratatouille », « Les Indestructibles », « Le monde de Nemo » et bien d’autres encore, le public était en droit de se demander si les studios Pixar pouvaient encore nous étonner et nous émerveiller.

 

Pari réussi avec ce nouveau né. « Là-Haut » est un bijou de poésie et d’émotions. D’une grande sensibilité, le film fait montre de profondeur et d’humanité et nous permet de retrouver toute la beauté de notre enfance.

 

Les réalisateurs, Pete Docter et Bob Peterson ont su allier au scénario solidement bâti une esthétique et une technique époustouflantes.

 

Il s’en dégage une tendresse inouïe pour les personnages assortis d’une palette de sentiments et de couleurs qui vous ravissent le cœur.

 

Contrairement à « Wall-E », « Là-Haut » devrait aisément remporter le suffrage des petits comme des grands.

 

Paris, le 8 Septembre 2009

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 12:16


Paris - le 23 Août 2009 - 14H00 - Quartier de l’Opéra

 

Après « Boulevard de la mort – un film Grind House », Quentin Tarantino réalise « Inglourious Basterds », tiré d’une bande dessinée. Le brio du réalisateur réside dans le pari fou de mettre à sa sauce les événements de la seconde guerre mondiale allant jusqu’à se payer le luxe de réécrire l’Histoire en faisant mourir Adolf Hitler dans un attentat improvisé. L’idée est culottée et la réalisation ambitieuse.

 

Pourtant, malgré une entrée en matière savoureuse extrêmement maîtrisée, le film demeure inégal. La faute en incombe-t-elle à un manque de rythme ? A un défaut d’action ? Ou bien encore à un casting bancal ? A moins que ce ne soient ces fameux « bâtards » qui semblent n’être qu’un prétexte dans ce scénario où les personnages semblent tous plus ou moins perdus ?

 

Il n’en demeure pas moins qu’on retrouve nombre d’ingrédients qui ont su faire le succès des films de Quentin Tarantino : dialogues incisifs et circonvolutifs, références multiples au 7ème Art, bande originale mémorable …

 

Pourtant, la sauce ne prend pas. Film bavard s’il en est, « Inglourious Basterds » manque parfois de cohérence notamment en ce qui concerne les scènes entre Mélanie Laurent, qui n’a véritablement pas l’envergure suffisante pour incarner un personnage tarantinesque, et Jacky Ido, transparent et dénué d’émotions. Difficile de croire et d’adhérer à leur histoire d’amour et aux liens qui les unissent dans cette soif de vengeance. Du coup, les scènes françaises en pâtissent cruellement relâchant l’attention du spectateur et l’intérêt de l’intrigue.

 

Par contre, Diane Kruger, charismatique à souhait, est impeccable dans le rôle de l’actrice allemande et agent secret. Tout comme le fameux Christoph Waltz, primé au dernier Festival de Cannes (Prix d’interprétation Masculine), véritable révélation de ce film, l’acteur autrichien, jusque-là inconnu, crève l’écran par son jeu tout en nuance et subtilité.

 

Malgré les nombreuses insuffisances de « Inglourious Basterds », il nous reste en mémoire quelques scènes : la scène d’ouverture, celle de la cave ou encore celle dans le hall du cinéma avec les « faux » italiens.

 

Mais, on ne peut s’empêcher de rester sur notre faim tant le projet paraissait prometteur.

 

Paris, le 24 Août 2009

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 14:40


Paris - le 24 Juillet 2009 - 18H25 - Quartier de l’Opéra

 

Après « Ali G » et « Borat », Sacha Baron Cohen revient sur le devant la scène avec un nouveau personnage, haut en couleurs. Méconnaissable tant la transformation est prodigieuse, le comédien incarne, cette fois-ci, Bruno, jeune homosexuel autrichien, chroniqueur de mode.

 

Grâce à ce nouveau personnage, il prend, une nouvelle fois, tous les risques. Sur le même principe que « Borat », savant mélange entre fiction et caméra cachée, Sacha Baron Cohen se joue des codes et de la bienséance. Et une nouvelle fois, le spectateur lui en sait gré.

 

Régulièrement partagé entre la stupeur des situations, la gêne et le rire, le spectateur, au final, ne peut être que bluffé par l’incroyable culot des situations, la drôlerie du comique, le sens de l’autodérision du comédien, la très grande maîtrise de la mise en scène et du montage, le tout emmené par une bande originale enlevée et entraînante.

 

« Brüno » donne lieu à de nombreuses scènes d’anthologie qui feront, à n’en pas douter, date dans la comédie. Bref, c’est un véritable sans faute où le rire tant libérateur que jouissif est omniprésent. Alors, inutile de vous priver ; courez voir cet incroyable énergumène !

 

Paris, le 29 Juillet 2009

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 18:56

Paris - le 14 Juillet 2009 - 16H - Quartier de Saint-Lazare


Après avoir fait un détour par Londres pour « Match Point », « Scoop » et « Le Rêve de Cassandre » puis à Barcelone pour « Vicky Cristina Barcelona », Woody Allen est de retour dans sa ville fétiche, New York.


Une fois n'est pas coutume, on retrouve beaucoup de la personnalité du réalisateur dans « Whatever Works » et notamment à travers le personnage de Boris. Misanthrope, grincheux, philosophant sur le sens de la vie, tous les ingrédients habituels qui ont fait le style et le succès du cinéaste sont bien présents.


Et pourtant, la mayonnaise ne prend pas ! L'ennui s'immisce et s'installe pour de bon. A qui la faute ? Aux répliques pas suffisamment mordantes ? Où est passé le piment des comédies précédentes ? Quid du ressort comique ? Aux personnages peu attachants ? A un casting en demi-teinte ? Il faut dire que Larry Davis n'a pas la verve de son réalisateur-acteur. Dommage ! ...


Bref, pas de quoi pavoiser. Son retour aux questions existentielles tombe à plat et sa créativité en prend un coup. Pas de chance pour le spectateur ! Il ne nous reste plus qu'à espérer que le prochain cru sera d'une toute autre volée car la déception fut bel et bien immense pour ne pas dire abyssale.


Paris, le 15 Juillet 2009


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