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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

5 ans que je ne suis pas partie. 5 années de labeur et de sacrifices. Il est grand temps d’en profiter ! Place à la détente, aux rêves. J’ai eu tout le loisir de le concocter ce voyage durant ces années de disette. Alors oui, j’ai envie de parcourir le monde. Quoi de plus légitime ??!! Mais pas toute seule. Cette part de bonheur, je veux la partager avec mon amoureux. Il fera parti de l'aventure même s’il est vrai que l’entente n’est pas au beau fixe ces derniers temps. Mais sous le soleil et les cocotiers, tout finira par s’arranger. Donc partir, oui mais loin, très loin. Loin des contraintes du quotidien, du stress parisien. Une île ? Pourquoi pas ! Louer un bateau ? Chiche ! Rien que mon amoureux et moi sur un voilier en plein océan. Oh oui ! Ce serait tellement formidable ! Ne plus penser à rien, qu’à notre bien-être et savourer chaque seconde de ce bonheur retrouvé. 

 

Comme j’aimerais déjà y être ! Me voilà prête. Je sens les vibrations de l’avion sur le tarmac. L’excitation est à son comble. Plus que quelques minutes. Je m’envole déjà vers ce voyage inespéré … 

 

Un bruit sourd a tout déchiré. En l’espace d’un instant, une monstrueuse et céleste boule de feu s’est formée dans la carlingue. 

 

J’ai juste eu le temps de comprendre que ce voyage, je ne le vivrai jamais.

 

 

 

 

 

 

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

Mes Amours naissantes ont pris corps sous ce beau soleil d’été. Eté flamboyant où le destin a joué avec mon coeur. Je t’ai vue et mon regard ne s’est plus jamais détourné de tes prunelles ensorceleuses. Exquise, tu étais allongée sur le sable. Tu étais belle et délicieuse. Tu avais l’air d’une rose ne demandant qu’à éclore. Tu m’attendais. Je l’ai cru. Je me suis approché à pas de velours. J’avais peur de t’effaroucher. Jamais, je n’avais fait une telle rencontre. Ton mystère, ta fragilité me rendaient encore plus gauche. Tu m’intimidais. 

 

Et puis, j’ai osé selon mon cœur. Et, je t’ai murmuré des mots d’amour au creux de ton oreille. Tu m’as écouté poliment. Je n’en étais que plus dérouté. Devais-je continuer ? J’ai pris ton silence pour un encouragement. J’ai chanté encore plus fort la beauté de tes atours et j’ai prié le ciel pour que tu m’aimes. 

 

Mais, doucement, tu t’es levé et d’un tour de rein, tu m’as tourné le dos. Incrédule, je t’ai regardée partir, là où ta vie te rappelait. Je n’ai rien fait pour te retenir. 

 

Et pourtant … Ton visage, ton parfum, ton secret emplissent à jamais ma mémoire. Automnes après hivers, printemps après étés, je t’ai attendue. Je t’ai aimée. 

 

Aujourd’hui, j’attends …, je t’attends encore. Vivre ... Il faut que je vive … Mais mon cœur est froid. Tu n’es plus là et c’est l’hiver.

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

Elle va exploser. Je le sens. Je les entends. De toutes parts. Ils sont partout. Partout, je vous dis ! Je n’en peux plus. Je suis fatigué. Il faut me laisser maintenant. Laissez-moi tranquille ! Ce n’est pas moi. Je n’y suis pour rien. Vous vous trompez de personne. Je ne veux plus vous entendre. Je ne peux plus. 

 

Ces cris, ces hurlements d’enfants me font horreur. Ils me rongent l’esprit. Je voudrais les arracher, les extirper de mon cerveau. Ils me bouffent de l’intérieur. Il ne restera bientôt plus rien de ma substantifique moelle. Ils aspirent tout. Ils dévorent tout sur leur passage. Mon corps est usé. Je suis sur les nerfs. Vous m’avez tout pris. 

 

Epargnez-moi. Je ne dors plus la nuit, vous comprenez ?! Pas une seconde de répit. Je les entends sans cesse. Ils grouillent. Nuit et jour. Ils s’immiscent dans les moindres parcelles de ma cervelle. Sans relâche. Ces cris de bêtes me martèlent le crâne. Ils me sucent à petit feu. Je ne veux pas mourir ! J’en ai des sueurs froides. J’ai mal. Je me bouche les tympans de toutes mes forces mais ça ne s’arrête jamais. Ils me bouffent la cervelle. J’en crève. Vous avez volé ma vie. 

 

Il faut que je me les sorte de la tête. Je suis à bout ! Ce n’est plus possible. Ce n’est pas une vie. Je ne peux plus vivre avec. Je sens que je vais devenir fou. Je perds la tête. Vos voix prennent le dessus. Elles résonnent dans tout mon corps. Je ne contrôle plus rien. Vous m’avez envahi. Je ne me reconnais plus. Je vous vois. Je vous attends. Je vous entends. Je vous regarde impuissant. Vous m’absorbez. Je suis vivant, bientôt mort, c’est sûr. 

 

Quoi ? Qu’est-ce que vous dites ? Nooooooooooon !!!!! Arrêtez ! Pitié ! Partez ! Je vous dis de partir ! Mais que cherchez- vous ? Que je clamse ? C’est ça, hein ? Démons, vous êtes des monstres ! Je vous hais ! 

 

Je n’ai plus de forces. Vous avez aspiré mes dernières résistances. Je suis vaincu. Vous avez gagné ! Je rends les armes. Allez-y ! Faites de moi ce que vous voulez. Je ne combattrai plus. Je céderai sous vos sucions.

Paris le 27 Octobre 2005

 

 

 

 

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

Je me souviens. Mélina avait insisté pour que je vienne te voir jouer. La pièce s’intitulait « Les anges de la mort ». Tout un programme … Cette perspective ne me disait rien. J’avais résisté, du moins j’avais essayé mais devant l’insistance de ma chère amie, je n’avais plus qu’à m’exécuter. Le spectacle pouvait commencer ! 

 

Le rideau levé, je t’ai vu. Je me suis sentie bête l’espace d’un instant. Tu étais là. C’était une évidence. C’était toi et personne d’autre. 

 

Je voulais courir vers toi, te sauter dans les bras, te crier combien nous allions nous aimer mais je savais qu’il me fallait patienter. Tapie dans l’ombre, je t’attendais. 

 

La lumière te révélait tout entier. J’étais éblouie. La scène était tienne. Je ne voyais plus que toi m’attachant aux moindres de tes gestes. Au premier acte, mon existence était scellée. Au second, la mort m’aurait semblée une douce délivrance. Au troisième acte, les flammes de l’enfer finissaient de me consumer. 

 

Une fois le rideau tombé, j’en demandais encore. Boire tes paroles jusqu’à la lie, m’enchaîner à toi, te désirer et t’aimer sans répit. Je voulais à tout prix prolonger cette étrange magie. Et puis, bravant tous les interdits, je suis venue à toi. Il fallait que je te rejoigne. 

 

Tu étais là, devant ta glace. En sueur. Fatigué. Tu étais beau. Tu t’es retourné et d’un sourire, tu m’as arraché le coeur. Tu t’es levé et doucement, tu t’es avancé vers moi. Tu as pris mon visage entre tes mains. L’amour m’a paralysé jusque dans mes veines. Je ne touchais plus terre. Etait-ce un rêve ? Je ne sentais plus rien … Rien que tes lèvres posées sur les miennes. Promesse, d’un amour éternel. 

 

Tu m’as prise par la main, enfin je crois, nous dérobant à ton public. Ce soir, nous allons nous aimer, à l’ombre des indiscrets.

 

 

 

 

 

 

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

J’ai peur. Mais je l’affronterai. Quoi qu’il m’en coûte, tu comprends ? Je te laverai de cette infamie. Souillée !!!! Il a osé lever les yeux sur toi, ma belle, ma prunelle. Il t’a déshonorée !!! Il n’avait pas le droit. Tu es à moi ! Ma vie ne vaut plus rien. Je te purifierai de toute cette crasse. Je t’aime tant. 

 

N’est-il pas fou ? Qu’a-t-il donc cru ? Que tu étais une fille facile ? Une fille de rien ? Mais, moi je sais. Je sais, ma douce. Tu es si délicate. Un ange, c’est certain. 

 

Poser les yeux sur toi … Sacrilège. Il me tue. Mais, je vais me ressaisir. Je vais me battre. Plus que quelques heures et je serai face à lui. Ce duel sera notre renaissance. Je suis là maintenant.

 

La mise à mort sera ma seule réponse. Je le laminerai. Mon épée le vrillera. J’y mettrais toutes mes forces. Toute mon âme. J’irai fouiller ses entrailles. Dieu qu’il va payer son ignominie ! Je lui ferai ravaler son arrogance. Le sang de ce scélérat coulera bientôt, ma mie, crois-moi. 

 

Il a commis l’irréparable. Sa mort, je la veux. Sa tête, tu l’auras. Fais-moi confiance, il ne s’en relèvera pas. La tête haute, je pourrai t’aimer. Et toi, ma déesse, tu continueras à régner sur mon coeur. Je suis prêt à t’aimer et je l’attends.

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

Impossible de l’approcher. Recroquevillée, elle n’est plus qu’une carapace. Je ne la reconnais plus. Elle, d’ordinaire, si vivante. Que lui est-il donc arrivé ? Pourquoi un tel mutisme ? Faut-il qu’on l’ait malmenée pour qu’elle se rencogne comme un animal blessé ! Je l’aime tant. Ma mignonne, regarde-moi, relève ton joli minois. Fais-moi confiance. Vois, comme je te tends la main. Pourquoi me la refuser ? Je t’ai connue tellement enjouée que je n’arrive pas à croire ce que je vois. Ai-je donc été naïf ? Inattentif à tes espoirs ? Aurais-je mésestimé tes fragilités ? Tu me semblais si forte, ma chatonne. Quel imbécile, ai-je été ! Maintenant, te voilà à terre. Je me sens désemparé, impuissant. Je pensais que mon grand, mon fol et bel amour ferait ton bonheur et laisserait sur tes lèvres ce doux sourire que j’aime tant. Souviens-toi de nos fous rires. Je te contemple et j’ai le sentiment de me retrouver face à une étrangère. Pas un regard. Tu ne m’accordes aucun espoir. Toute vie semble avoir disparu de tes yeux. Tu as l’air si grave. Je fais une tentative d’approche. Tu te replies davantage. Un désaveu ? Cinglant et cuisant comme une claque. Que vais-je devenir sans toi ? Tu ne peux pas me faire ça ! Ressaisis-toi ! Réagis, bon sang ! Tu ne peux pas te laisser aller ainsi. N’as-tu donc aucune fierté ? Pardonne-moi. Vois ce que tu me fais dire ! C’est insensé ! Donne-moi une chance ! Rien qu’une seule. 

 

Regarde-moi. Je me prosterne à tes pieds. Je te couvre de baisers. Je pleure toutes les larmes de mon corps Je me désavoue. Et je hurle comme un fou. Je brûle et j’en crève. Que veux-tu encore de moi ? 

 

Je tombe et je suis face à un mur …

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

7 ans que l’on s’aime, 7 années d’une douceur infinie. Et le voilà devant moi, planté, droit comme un « i ». La mine grise, le regard vide, il m’annonce, sans ambages, que tout est fini. En une seconde, ma vie vient de s’écrouler. L’air hagard, les mâchoires crispées, les jointures blanches, mon sang se liquéfie et je me retiens pour ne pas exploser. 

 

Pourquoi ? Que s’est-il passé ? Une autre femme ? Verte de jalousie, je le mitraille de questions. En vain. Alors quoi ? Impassible, il ne dit mot, il me regarde. C’est encore pire. J’attends. Une explication. Je ne supporte pas de le voir distant. Une réaction ? Toujours pas. Empoté, il est et le restera jusqu’à ce que j’en crève. Alors, ivre et rouge de colère, je hurle tout ce que je peux : ma souffrance, cette infâme trahison, cette petite mort qu’il m’inflige. Je ne suis plus qu’un jouet entre ses mains. 

 

Et moi, il ne me reste plus que des bleus à l’âme.

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

Danseuse étoile … Rêve chimérique. S’envoler et toucher les étoiles. Une étoile … Ma grand-mère … Douce, touchante et si belle … Il m’a été conté qu’elle dansait divinement. Une figure … Emblématique de l’Opéra Garnier. Elle eut ses heures de gloire. Le monde entier la réclamait. De tournées en galas, elle a séduit les plus grands. Une kyrielle d’admirateurs se damnait pour la voir sur scène. Oui, elle était gracieuse. Elle avait tout pour elle : la prestance, le mystère, l’élégance, le charme, la bonté. Harmonie, tout n’était qu’harmonie chez elle. 

 

Je n’ai pas eu le bonheur de l’admirer. Un de mes plus profonds regrets. J’aurais tant voulu partager sa passion, sa vie. En triant ses affaires, j’ai trouvé. De merveilleuses photos. Mes mains tremblent. Mes lèvres se crispent. Ma vue se brouille. Mes yeux se mouillent. Je me sens envahie, submergée. C’est beau et douloureux à la fois. J’en ai des bouffées. Je suffoque. J’ai du mal à respirer. Pourquoi, n’es-tu pas là ? 

 

Ma mie, danse encore pour moi. Je t’attends. Je suis là et je suis prête à danser dans tes pas et faire de ma vie une perpétuelle farandole.

 

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

Mon corps a mal. Mon corps souffre de ton absence. Il te cherche. Il t’attend. Il se creuse. Il se meurt. Tu en as tellement joui. De ta langue habile, tu l’as apprivoisé. De tes mains expertes, tu l’as dompté. J’en ai défailli de plaisir. J’ai honte mais j’en veux encore ! Alors pourquoi t’arrêter en si bon chemin ? N’a-t-il plus rien à t’offrir ? En as-tu exploré tous les recoins ? Crois-moi, il pourrait encore te surprendre. Pourquoi le refuser ? Est-ce là ton dernier vice ? Il a faim de toi. Il dépérit. N’a-t-il été qu’un amuse-gueule ? Je n’ose, je ne peux le croire. Dis-moi, quel est ton nom, bourreau ? Pourquoi lui infliger une telle torture ? Faut-il être barbare pour le laisser crever ? Allez, regarde-le, regarde-le encore. Tu l’as convoité, tu l’as désiré. Autrefois il t’inspirait. Tu l’as respiré, tu l’as avalé. Vois comme il t'espère. Sans toi, il ne vit plus. Il s’étiole. Il se tend. Accorde-moi encore un peu, un tout petit peu de toi. Un geste, une caresse, une étreinte pour une ultime jouissance. Je gémis. 

 

Mon corps en appelle à ta pitié. Il n’aspire plus qu’à se reconstruire. Ne me fais plus languir. Viens !

 

 

 

 

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11 novembre 2005 5 11 /11 /novembre /2005 00:00

Me voilà dans tes mains. Je suis fou de bonheur. J’ai trouvé ma moitié. Tu m’as choisi. Et, je suis là pour toi. Prêt à tout. Disposé à réaliser tes moindres désirs. Tu me tiens et je sais que tu ne me lâcheras plus. Entre nous, c’est à la vie, à la mort. Dis-moi où tu veux aller et je serai ton guide, ton sésame à toutes tes envies. Tu n’as qu’à m’ordonner et j’obéirai. Je me ferai un point d’honneur à te mener à bon port. Tu verras comme tu vas être heureuse, transportée. Nous allons être heureux désormais. Je t’ai tellement attendu ... Que la vie va être belle ! 

 

Mais, que se passe-t-il ? Je te sens nerveuse. Tu t’agites, tu vocifères, tu t’énerves, tu m’invectives. Mais, que fais-tu ? Pourquoi me repousses-tu ? Aïe ! Non, pas ça !!!! Ne me jette pas ainsi ! Tu as perdu la tête ou quoi ? C’est moi !!! Tu ne me reconnais plus ? Je suis là, je suis ton ami pour la vie. L’aurais-tu oublié ? Mon Dieu, non !!! Je t’en prie, garde-moi sur ton cœur. Promis, je me ferai discret. Tu n’auras plus honte. Je serai infaillible. Je t’en supplie, ramasse-moi. Je ne veux plus. Je ne veux plus jamais connaître l’anonymat. Plus jamais, je ne veux être foulé par ces pieds fiévreux et rageurs ! Plus jamais, je ne veux me sentir seul et abandonné ! Plus jamais, je ne veux me sentir souillé ! Tu m’entends ? Je veux un foyer. Je veux être couvé. Je veux sentir la chaleur de l’amour. Je te veux !!!!! Arrête de crier et regarde-moi. Prends-moi et fais de moi un ticket sans retour, … un ticket pour la vie.

 

 

 

 

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