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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Il y a bien des années, j’ai voulu créer MON univers et j’ai croisé la route de TON univers et je m’y suis arrêtée.

Je m’en suis nourrie et je me suis délectée de la moindre image.

J’ai vu défiler nombre de rêves et d’espoir.

Vous les avez incarnés à l’écran avec tellement de talent.

 

L’insolent et fragile James Dean dans « A l’Est d’Eden »,

La désarmante Marilyn Monroe dans “Bus Stop”,

La mystérieuse et troublante Gene Tierney dans “Laura”,

L’énigmatique Montgomery Clift dans « Une place au soleil »,

L’incandescente Elizabeth Taylor dans « Une chatte sur un toit brûlant ».

 

Vous avez tous été mes héros et héroïnes et je suis toujours autant en manque de vous.

Tour à tour romantiques, inquiétants, drôles, émouvants, amoureux, fous, dans des scénarii originaux, surprenants, faisant rêvés, encore et toujours, j’ai soif de vous, films après films.

 

Aujourd’hui, jamais rassasiée, j’ai toujours aussi faim de toi.

Ma première histoire d’amour, c’est toi.

Vive le Cinéma ! 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Qu’il me semble loin le temps de mon enfance,

Qu’il me semble loin le temps de l’innocence,

Qu’il me semble loin le temps des fragrances,

 

Comme j’aimais enfouir mon visage dans le foulard parfumé de ma mère, lorsque celle-ci me manquait. Je l’avais rien qu’à moi en une fraction de seconde ! C’était devenu mon refuge. Quelle magie !

 

Cette senteur m’a toujours fait chavirer le cœur et provoquer en moi des sentiments mêlés. Sensation de pur bonheur et de tristesse à la fois. Cette arôme me rapprochait de ma mère et en même temps me rappelait encore plus cruellement son absence. Ce parfum réveillait en moi des sentiments très forts, très violents. Ce parfum entêtant me parlait et me prenait au plus profond de mes entrailles comme si cette effluve avait remplacé le cordon ombilical qui m’avait arraché à ma mère.

 

Ce foulard parfumé traduira à jamais ce tiraillement entre la vie et la mort. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

D’aussi loin que je me souvienne, c’est l’odeur du gâteau au chocolat dont je me rappelle avec précision, avec autant de délectation. Vous savez cette incomparable douceur, à peine sortie du four, qui chaleureusement vous brûle la langue en vous saisissant d’une avidité dévorante. Fourbement, elle nous tend son moelleux exquis, dégoulinante de son chocolat suave. J’en salive encore d’envie rien qu’à y repenser !

Oui, je réclamais inlassablement, année après année, ce succulent gâteau afin de fêter royalement mon anniversaire. Prise d’une soudaine superstition, j’avais cru remarquer la première fois que cette friandise m’avait été servie que j’avais été particulièrement gâtée. Une profusion de cadeaux à faire pâlir tous les enfants de l’univers se déversait scandaleusement à la face de mes convives. Ces présents monstrueux s’offraient devant mes yeux ébahis et mes mains impatientes. Il y en avait partout, de toutes les tailles, de toutes les formes, joliment empaquetés et enrubannés. C’était gigantesque. Mon cœur battait la chamade à la vue de toutes ces couleurs merveilleuses. Tout ça, c’était rien qu’à moi !

Que les invités devaient m’aimer ! Ou bien fallait-il mettre leur servitude sur le compte de leur goinfrerie ? A posteriori, le flou reste entier.

Quoiqu’il en fût, cette débauche de cadeaux fût pour moi inoubliable. C’est ainsi que chaque année, à l’arrivée de mon traditionnel gâteau d’anniversaire, je m’attendais tout naturellement, à un traitement similaire, tout aussi orgiaque que la toute première fois. Quels ne furent pas mon désarroi et mon courroux lorsque minablement j’ai eu à déballer 2 ou 3 paquets. Je ne comprenais pas. Voyez-vous, j’avais tellement été choyée auparavant. La cuisinière aurait-elle déméritée ? Devais-je me retourner contre elle ? Mon moelleux n’était-il plus au goût de mes convives ? Auraient-ils fait une indigestion de chocolat ? Non, ce n’était pas possible ! Ils ne pouvaient pas me faire ça ! Ils ne le devaient pas …

Un jour, le chocolat m’étant monté à la tête, vexée, humiliée par tant d’années d’infamie et de traîtrise, j’ai versé quelques gouttes de poison dans cette félonne gourmandise.

J’allais enfin leur montrer qu’elle avait été leur fatale erreur. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Rêveuse et nostalgique, je t'imagine auprès de moi, tu m'aimes dis ?

Mes yeux s'embrument, mon coeur se sert si fort, tu m'aimes dis ?

Mes pensées me projettent 15 années en arrière, tu m'aimes dis ?

Tu étais mon premier amour, j'étais ton premier amour, tu m'aimes dis ?

J'étais si jeune, nous étions si jeunes, tu m'aimes dis ?

Je ne me suis pas rendue compte de la force de ton amour, tu m'aimes dis ?

J'ai essayé de t'aimer, tu as essayé de m'aimer, tu m'aimes dis ?

Notre insouciance, notre inexpérience de la vie auront eu raison de nous, tu m'aimes dis ?

Tu m'as laissée partir, tu m'aimes dis ?

Je suis revenue, tu m'aimes dis ?

Je t'ai laissé partir, tu m'aimes dis ?

Tu es revenu, tu m'aimes dis ?

Et pourtant ... tu m'aimes dis ?

Quelques perles roulent sur mes joues, tu m'aimes dis ?

Mon coeur saigne et te parle, tu m'aimes dis ?

Il te l'a déjà dit et te le dit encore, tu m'aimes dis ? 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Je t'ai vue, ne pleure pas, ma mie, ma bien-aimée,

J'ai vu tes yeux rougis, ne pleure pas, ma mie, ma bien-aimée,

J'ai vu ta mine ravagée, ne pleure pas, ma mie, ma bien-aimée,

 

Je me suis senti bête, ma mie, ma bien-aimée,

Je me suis senti lâche, ma mie, ma bien-aimée,

Je me suis senti vide, ma mie, ma bien-aimée,

 

Et puis, tu m'as regardé,

Et de tes yeux pleins d'amour, tu m'as dit, ne pleure plus, mon bien-aimé. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Hier, retardant les battements de mon cœur, je te regardais, crédule, blessée par tant d’indifférence, attendant un signe de ta part qui m’aurait indiqué une parcelle d’intérêt dans l’existence de ta vie si mouvementée qu’elle ne laissait place à aucune forme d’amour quel qu’il fût.

 

Pourtant, guidée par la violence des sentiments d’un premier amour, je décidai de me jeter à corps perdu dans ce combat inéquitable. J’avais espoir. Ma sincérité, ma spontanéité étaient autant d’atouts contre ton égocentrisme, ta désinvolture destructive.

 

Et puis, mes excès, ma tyrannie, mes colères étaient devenus le miroir de mes tourments, de mon mal-être que tu avais su si bien exacerber. J’étais devenue une autre.

 

Moi, d’ordinaire si douce, si posée, brusquement j’adoptai des attitudes préfabriquées, passant de la joie la plus démonstratrice à la peine la plus dévastatrice, bâtissant des projets, les piétinant la seconde d’après.

 

Voilà ce que tu as fait de moi, voilà ce que j’ai bien voulu devenir pour toi au nom de mon amour.

 

Aujourd’hui, je ris, oui, je pleure !

Mon amour pour toi s’est infiltré dans mes veines comme un poison et je meure à petit feu. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Luxure : mon luxe, c’est Toi, celui de t’aimer et d’être aimer de Toi

 

Avarice : tu es à moi, rien qu’à moi ! Pas touche vous !

 

Colère : ô farouche et féroce bien-aimé, pourquoi fais-tu si mal à mon cœur ?

 

Envie : envie de Toi, envie de rien ! Toi, rien que Toi !

 

Orgueil : un regard suffit pour y lire tout notre amour, pas besoin de se le dire.

 

Paresse : m’alanguir au creux de ton épaule et écouter battre ton cœur.

 

Gourmandise : je t’aime à en crever, je t’aime à t’en bouffer. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Evocation ?

Un voile

Fibre maternelle ?

Une illusion

Désir ? Incapable

Et puis, un jour

Je me suis sentie forte

Tu étais forte

Je t’ai offert mon antre

Tu as trouvé ta place

Et aujourd’hui

Je tremble de tout mon être à l’idée de te perdre. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Roi de la savane,

Roi de la jungle,

Tu as su dignement

T’emparer du flambeau des ancêtres,

Et règnes en maître incontesté

Sur ce territoire si âprement défendu.

Tu déambules fièrement.

Tu veilles en alerte, les yeux couleur de feu.

Ta proie : le bonheur de ta tribu.

Protecteur généreux, tu te montres impétueux

D’un seul coup de griffe, d’un simple rugissement,

Remets sur le droit chemin tes petits, distraits par leurs jeux innocents et cruels,

Vois le rongeur malchanceux tombé entre leurs mains.

Et d’un balancement de queue,

Tu fais place autour de toi,

Ta puissance,

Ta beauté,

Ta souveraineté,

Sont sans égal

Et sans l’ombre d’un doute,

Tu sais quel est ton chemin,

Craint, vénéré, tu inspires l’omnipotence.

Mais chut, ne faisons pas de bruit, le Lion dort ce soir. 

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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

Que l’ai-je attendu

Cet ultime face à face !

Te voir suppliant

A mes genoux

Juste une fois

Une dernière fois

Histoire d’inverser les rôles

De goûter à ce que j’ai souffert

Voilà, nous y sommes.

 

Ta constance

Ton sourire mielleux

Tout a disparu

Pour laisser place

A ta déroute

Ta chute vertigineuse

Crois-moi.

 

Je te regarde

Sans pitié

Tu m’implores

Il est trop tard

Ma décision est prise

Tu dois mourir.

 

Je vais t’attacher

N’aie pas peur

Ou bien si

Commence à suer

Reste en place

Quoi ?

Ca pique ?

Normal

Tu es assis sur une chaise cloutée

Cale-toi bien

Que les clous s’insèrent

Dans ta chair.

 

Une cigarette ?

Ta peau, ton corps entier

Vont en tâter

Une pincée de sel

Histoire de pimenter

Ton plaisir.

 

Tu pleures ?

Tu me fais honte

Arrête de couiner !

Sois un homme.

 

Et puis, non !

As-tu su t’en servir à bon escient ?

As-tu rendu des femmes heureuses ?

Pas sûr

Tu ne la mérites pas

Ecarte donc les cuisses

Que je t’en déleste.

 

Ah ! Tu regrettes

Mais, je te l’ai dit

Ton temps est compté.

 

Je sens que je m’emballe

Ces yeux bovins

Ce nez porcin

Cette bouche crispée

Ces bajoues s’affaissant

Sur ce menton luisant

Me font horreur

Quelques coups de scalpel

Devraient te donner meilleure allure.

 

Maintenant, je te regarde

Tu me dégoûtes

Tu ne tiens même pas debout

Tu dégoulines de partout

Décidemment aucune classe

Voilà, c’est fini.

 
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