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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 16:37

Paris - le 30 Septembre 2006 – 15H30 – Quartier de la Bibliothèque François Mitterrand

 

A l’image d’un défilé de mode, la scène d’ouverture part tambour battant, s’appliquant à nous dresser les contours d’un univers aussi cruel qu’aseptisé : l’univers de la Mode. Et nous voici plongé au cœur du plus célèbre et du plus influent des magazines de Mode dirigé de main de fer par sa rédactrice en chef.

 

Après une mise en bouche alléchante et piquante où se côtoient joyeusement bons mots et humour grinçant, l’intrigue centrée sur la charmante et photogénique, Anne Hathaway, tourne en rond voire tourne court. A s’appuyer sur le même registre et à trop vouloir jouer les nunuches, le personnage d’Anne Hathaway perd de son intérêt et fait basculer le film dans des poncifs maintes fois vus et revus.

 

La satire initiale est alors subitement ébranlée et le registre n’est à ce moment-là plus tout à fait le même. Abandonnant la satire, le réalisateur David Frankel verse dans le pur divertissement faisant de « Le Diable s’habille en Prada » un film s’écartant petit à petit du livre dont est tiré le scénario. Dommage … Surtout lorsque l’on a sa disposition une actrice telle que Meryl Streep dont le talent n’est plus à prouver depuis longtemps. Malheureusement, on ne la voit que trop peu !

 

Un rééquilibrage entre Anne Hathaway et Meryl Streep aurait sans doute apporter davantage de cynisme et un ton plus cinglant au scénario. Meryl Streep est l’atout majeur du film que diable ! Elle aurait pu donner une toute autre lecture bien plus mordante de l’oeuvre. Au lieu de cela, David Frankel se contente de jouer la facilité et parvient tout juste à égratigner les affres de la mode sans jamais ternir son aura. La mièvrerie finira par l’emporter avec un nauséabond happy end enlevant à tout jamais l’acidité que l’on attendait.

 

Pourtant, malgré des attentes insatisfaites, une intrigue prévisible et trop légère, « Le Diable s’habille en Prada » est doté, pour ce qui est du casting principal, de comédiens talentueux, avec en tête Meryl Streep, l’excellent Stanley Tucci et la désopilante Emily Blunt aux antipodes de son rôle dans le singulier « My summer of love ». Bref, un bon divertissement même si ce n’était pas l’effet escompté …


Paris, le 2 Octobre 2006
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commentaires

S
Un film divertissant, sans plus.Meryl Streep était toutefois extra !
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V
<br /> <br /> Là aussi, j'attendais autre chose. Quelque chose de plus cynique, une véritable dénonciation du monde de la mode et puis non, un véritable pétard mouillé !<br /> Heureusement, Meryl Streep relève le niveau mais elle aussi aurait pu aller plus loin dans son interprétation.<br /> <br /> <br /> <br />

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