3 février 2006
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Paris – le 3 Février 2006 – 13H45 – Quartier de St Lazare
Au fil de « Le Chien jaune de Mongolie », on suit avec un immense ennui, la vie quotidienne à la fois simple et rude d’une famille Mongole.
J’avoue être restée hermétique à ce nouveau type de cinéma indépendant. J’imagine que c’est affaire de goût et de sensibilité.
La philosophie bouddhiste à laquelle le réalisateur aurait pu nous intéresser, m’a complètement échappé. Engluée dans un scénario bien trop terre à terre et morne, cette philosophie de vie ne transparaît pas à l’écran. L’histoire se traîne en longueur et manque terriblement de vie.
Preuve de mon profond ennui : la rédaction de ces quelques commentaires durant la projection du film ! Tout un programme comme vous pouvez vous l’imaginer …
C’est bien joli de filmer la vie journalière d’une famille d’un autre temps, adoptant d’autres mœurs que ceux d’un monde dit « moderne », de s’appesantir sur les plaines mongoles, les moutons, chèvres et animaux en tout genre mais tout ceci ne fait pas un film. Il manque juste d’une trame un peu plus folichonne à cette histoire pour que le spectateur puisse y prendre goût. A moins que le message ne me soit totalement passé au-dessus du ciboulot, ce qui est fort possible après tout. Il me semble néanmoins que « Le Chien jaune de Mongolie » tient plus du documentaire franchement longuet que du film. Mais, le débat reste ouvert …
Paris, le 3 Février 2006