30 janvier 2006
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Ton silence me ronge
Mon cœur se consume
Jusqu’à se tordre de douleur
Et se comprime d’horreur
Devant tant de cruauté
Pourquoi m’infliger ce supplice ?
Ne t’ai-je pas tendu la main ?
Pourquoi me la refuser ?
Arrête ! Arrête donc cette torture !
Ne vois-tu pas que nous n’avons nul besoin
De cette mascarade pour nous aimer ?
Non, ne pars pas !
Regarde-moi
Parle-moi, mon amour
Vois comme je souffre
Ne nous condamne pas
Je t’en supplie
Reviens à moi
Epargne-nous ce mutisme mortel
Je me rappelle encore
Ton rire enjôleur
Tes yeux rieurs
Nos regards complices
Ton être respirait la vie
Elle était si belle la vie en ce temps-là …
Aujourd’hui, je te regarde
Et c’est à peine si je te reconnais
Brisé, anéanti,
Le regard triste
Le corps avachi
Tu es ailleurs
Tu m’as tourné le dos
Et tu refuses mon amour
Alors, quoi ?
Que s’est-il passé ?
Ne t’ai-je pas assez aimé ?
N’ai-je pas été présente à chaque instant ?
Je t’aime, je t’aime, mon bien-aimé
Je n’en puis plus
Fais-moi un signe
Sauve-moi !
Sauve-nous de cette lente agonie !
Parle-moi
Je t’écoute
Je suis là
Viens dans mes bras
Ecoute-moi
Ne m’abandonne pas
Laisse-toi bercer
Par ma voix, mon amour
Je te protégerai
Repousserai la fatalité
Et me battrai comme une lionne
Pour voir à nouveau
Une lueur briller dans tes yeux
Paris, le 30 Janvier 2006