Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.

Je vous souhaite un bon voyage !

Vanessa

A méditer ...

  La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.

Albert Camus

9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 15:47

Paris – le 23 Décembre 2005 – 20H30 – Théâtre de Paris

 

L’intensité et la passion qui caractérisaient le fabuleux chef-d’œuvre de Milos Forman, « Amadéus », ont complètement disparu sous l’ennuyeuse mise en scène et la piètre direction d’acteurs de Stéphane Hillel. En tête, Jean Piat et Lorànt Deutsch qui respectivement n’arrivent pas à la cheville ni d’un Tom Hulce ni d’un F. Murray Abraham.

 

Les interminables monologues de Jean Piat donnent le ton de la pièce et font de notre belle espérance un profond ennui jusqu’à la retombée du rideau rouge.

 

Jean Piat semble engoncé dans un costume inadapté et donne à son interprétation didactique, une rigidité qui ne laisse passer aucune émotion.

 

Quant à Lorànt Deutsch, il n’est qu’une pâle copie, un faire-valoir face à un Jean Piat à qui on a sans doute voulu donner la part belle mais qui malgré son expérience d’homme de théâtre, n’était pas à la hauteur de ses ambitions.

 

Pour en revenir à Lorànt Deutsch, affublé d’une grotesque perruque et d’un accent parigot, il manque totalement de crédibilité pour incarner le génial Mozart, fantaisiste, drôle mais aussi immature et perdu que la misère et la mort guette.

 

Bref, entre les deux comédiens, l’alchimie ne prend pas et le rythme de la pièce se fait de plus en plus pesant au fil des actes. Pire, la musique de Mozart, qui devrait être un personnage à part entière, est effleurée ! Un comble lorsque l’on souhaite rendre hommage au maestro !

 

Certes, après l’immense œuvre de Milos Forman, tout semble fade et sans saveur. Pourtant, je reste perplexe devant tant d’éloges et de nominations aux Molières … Panache et magie s’envolent et nos espoirs nourris aussi …


Paris, le 9 Août 2006
Partager cet article
Repost0

commentaires

Ultimes Parutions

Pages