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Paris – le 7 Avril 2006 – 19H55 – Quartier du Châtelet
La Planète Blanche est un territoire incertain : ni tout à fait la terre ni tout à fait la mer.
« La Planète Blanche » ouvre son bal sur le seigneur de ces lieux, une ourse accompagnée de ces deux petits qu’elle vient de mettre au monde et à qui elle va apprendre la vie, la survie sur cette banquise désertique.
Le subtil dosage entre les commentaires et les voix chantées permet aux spectateurs d’admirer avec émotion, les créatures de légende comme le narval, le bélouga, la baleine boréale ou bien celle à bosse, la pieuvre géante, le déconcertant phoque à capuchon, ou bien encore l’incroyable migration du peuple caribou.
La beauté de ces images parle d’elle-même et nous fait découvrir avec un enchantement enfantin un monde où la vie a su s'adapter malgré les conditions extrêmes.
A l’image de « La Planète Bleue », ce documentaire animalier nous offre la possibilité de contempler une palette d’animaux parfois insoupçonnés, tour à tour drôles, cruels, difformes mais toujours surprenants.
« La Planète Blanche » clôt son bal sur l’ours blanc. Ce dernier tente de se remettre sur ses pattes alors que la glace se rompt. Cette ultime image tire le signal d'alarme sur nos responsabilités et les conséquences de nos actes.
Alors écoutons la complainte du seigneur de ces lieux : « Ne perdons pas le Nord ! ».
Paris, le 18 Avril 2006