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C'est avec beaucoup de bonheur que je vous ouvre les portes de mon jardin secret. J'espère que vous aurez grand plaisir à vous y perdre et à partager l'amour des mots et celui de la poésie.
Je vous souhaite un bon voyage !
Vanessa
A méditer ...
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
L’Histoire, selon Stefan Zweig, procède par bonds : une succession de faits banals est interrompue de loin en loin par des événements clés. L'auteur narre ici douze moments à ses yeux essentiels dans l'Histoire de l'humanité. Des moments, selon lui, d'une « grande concentration dramatique porteurs de destin, où une décision capitale se condense en un seul jour, une seule heure et souvent une seule minute ».
Parmi ces événements, Stefan Zweig raconte : la prise de Byzance par les Turcs en 1453, la découverte du Pacifique par Vasco Núñez de Balboa en 1513, les conditions dans lesquelles La Marseillaise fut composée par Rouget de Lisle, la bataille de Waterloo, la pose de la première ligne télégraphique sous l'océan Atlantique, l’expédition du capitaine Scott au pôle Sud, les derniers mois de la vie de Georg Friedrich Haendel et la genèse du Messie ou encore la Révolution russe de 1917.
Mon avis :
Doté d’une grande finesse psychologique ainsi que d’une conscience politique majeure, Stefan Zweig nous livre une part de son Histoire au travers de ce recueil de nouvelles.
Le traitement des thèmes, quoiqu’intéressants, ne m’a pas tenu en haleine et m’a donné la nostalgie de romans plus personnels.
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Dans une réserve obijwé du Dakota du Nord, à la fin des années 1980, Géraldine est agressée, battue et violée. Traumatisée, elle s’enferme dans le silence. Son mari est juge des affaires amérindiennes dans la réserve où ils vivent, et va s'emparer de l'affaire. Pour Joe, son fils, 13 ans, la vie ne sera plus comme avant. Devant la lenteur de l’enquête, il décide, avec ses amis, de mener ses propres recherches. Une quête qui marquera pour Joe la fin de l’innocence.
Mon avis :
Récompensé par la plus prestigieuse distinction littéraire des Etats-Unis, le National Book Award, élu meilleur livre de 2012 par les libraires américains, le roman de Louise Erdrich explore la notion de justice à travers la voix d'un adolescent indien.
Dès les premières pages, le ton est donné. Style austère, rythme soporifique, absence d’émotions, difficile de trouver une accroche à cette intrigue qui peine à décoller.
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À Hammerfest, petite ville de l’extrême nord de la Laponie, au bord de la mer de Barents, un incident coûte la vie à un jeune éleveur alors que des rennes traversent le détroit du Loup à la nage lors de la transhumance printanière. Peu après, le maire de Hammerfest est retrouvé mort près d’un rocher sacré. Et les morts étranges se succèdent. Accidents ou meurtres ?
Les inspecteurs Klemet et Nina mènent l'enquête pour la police des rennes, sur une série de morts inexpliquées sur fond de conflits entre gardiens de troupeaux et compagnies pétrolières, dans des paysages blancs et hostiles.
Mon avis :
Spécialiste des pays nordiques et baltes, Olivier Truc, également documentariste, est l’auteur de L’Imposteur, du Dernier Lapon, pour lequel il a reçu entre autres le prix des lecteurs Quais du Polar et le prix Mystère de la critique.
Le détroit du Loup est donc son deuxième roman. Au-delà du roman policier, il nous offre ici un portrait réaliste et sans concessions sur la Laponie ainsi que sur la culture des Samis. Le cadre de ce dernier roman nous plonge dans une ambiance qui vous entraîne dans un pays sans nuits et sans soleil. Dépaysement garanti.
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Lorsqu'elle décide de mettre en vente son incroyable collection de bijoux, Nina Revskaïa, ancienne étoile du Bolchoï surnommée « Papillon », est persuadée qu'elle a tiré un trait sur son passé. Et pourtant, la danseuse se retrouve assaillie par des souvenirs de sa terre natale et des événements qui ont changé le cours de sa vie, un demi-siècle auparavant. La magie du ballet, sa rencontre avec le poète Viktor Elsin, qui deviendra son mari, mais aussi la dureté du régime stalinien dont elle fut une des victimes, avant de fuir et de venir finir sa vie à Boston.
Nina n'a jamais partagé les terribles secrets de cette époque, mais deux personnes vont tout faire pour les découvrir : Drew Brooks, la jeune femme qui s'occupe de la vente des bijoux, et Grigori Solodin, un professeur de russe persuadé que Nina détient la clé de son propre passé. Ensemble, ils vont lever le voile sur ce mystère et trouver des réponses qui bouleverseront leur vie à tous les trois.
Mon avis :
Pour son premier roman, Daphne Kalotay nous propose une superbe fresque romanesque sur le destin tumultueux d’une ballerine du Bolchoï avec pour décor l'Union soviétique de Staline.
Mêlant habilement présent et passé, l’auteur dresse le portrait mystérieux et touchant d’une danseuse en proie avec son passé. Les personnages fouillés et attachants portent avec brio cette intrigue haletante et vous donnent envie de fouiller leur passé et de déterrer les secrets d’une vie.
Pittoresque et rare, Un papillon sous la neige nous fait voyager aux quatre coins du monde dans un univers passionnant et allume mille et une étoiles dans les yeux.
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À la veille des élections présidentielles américaines, David Goldberg, bibliothécaire travaillant dans une université huppée de Washington D.C., devient le bibliothécaire privé d'Alan Stowe, vieil acariâtre multimillionnaire, industriel cynique et sans scrupules. Alan Stowe est surtout le plus grand bailleur de fonds du parti républicain.
A partir de là, David Goldberg se retrouve pris en chasse par des barbouzes de la Sécurité intérieure. Tandis que la candidate démocrate grignote son retard sur le Président et que le grand jour du vote se rapproche, David, aidé d'une bande d'amis, se voit contraint de trouver dans les documents d’Alan Stowe l'information pour laquelle on veut le tuer.
Mon avis :
Larry Beinhart, spécialiste du thriller de politique-fiction, tire à boulets rouges sur l'administration Bush et démontre de quelle façon les politiques manipulent l’électorat et l'opinion mondiale en jouant avec des peurs et des fantasmes archaïques.
Mais le sujet quoi qu’intéressant et honorable n’empêche pas Larry Beinhart de s’embourber dans les arcanes quelque peu âpres de la politique. Il perd ainsi son lecteur qui a bien du mal à se motiver jusqu’au dénouement.
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Aux obsèques de Mélanie Hamilton, Scarlett O'Hara est isolée, sans Rhett Butler qui l'a abandonnée et en proie à l'hostilité de la bonne société d'Atlanta.
L’objectif de Scarlett est clair : reconquérir l'homme de sa vie. Mais, Rhett veut divorcer à tout prix. Au bord du désespoir, Scarlett part en Irlande afin de fouler la terre de la véritable et légendaire Tara … Se retrouvant au cœur du conflit anglo-irlandais, Scarlett parviendra-t-elle à reconquérir Rhett, le seul homme à l'avoir véritablement aimée ?
Mon avis :
Paru en 1991, Scarlett d'Alexandra Ripley est la suite du roman Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.
« Demain est un autre jour ... » sont les derniers mots de Scarlett à la fin du mythique film, « Autant en emporte le vent ». Amants de légende, Scarlett et Rhett ont marqué les esprits de la littérature et du cinéma. C'est donc un sacré défi qu'a relevé Alexandra Ripley en reprenant la suite des aventures de ces amants maudits.
Alexandra Ripley a su respecter l’esprit du roman ainsi que les caractères des personnages. De plus, la connaissance d’Alexandra Ripley de la Caroline du Sud confère à Scarlett une empreinte de vérité et d’authenticité.
Et puis, il faut le dire, elle nous offre le plaisir de retrouver ces personnages de légende que nous avons tant aimés et qui nous ont fait vibrer.
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Anne Bennett fait appel à une célèbre décoratrice et à son assistante, Lane Harmon, pour repenser l’aménagement de son intérieur luxueux. Une manière de repartir de zéro après la disparition de son mari, deux ans plus tôt, soupçonné d’avoir dilapidé plusieurs milliards de dollars dans les fonds dont il avait la gestion. Personne n’a oublié le scandale et de lourds soupçons pèsent toujours sur lui. S’est-il suicidé ou sa disparition a-t-elle été préméditée ? Convaincue de son innocence, sa femme pense qu’il est toujours en vie. Mais certains n’ont jamais lâché la piste, bien déterminés à connaître la vérité, à n’importe quel prix.
Mon avis :
Prolifique à souhait, Mary Higgins Clark est de retour avec ses personnages gravitant dans les hautes sphères de la société mondaine. Avec La Boîte à musique, on y retrouve tous les ingrédients caractéristiques de l’univers de la romancière : romance, chic, fric et meurtre.
Depuis plusieurs années, la reine du thriller semble être à court d’inspiration et paraît être à bout de souffle. Indéniablement, Mary Higgins Clark a perdu de son mordant d’autant. Alors, malgré une mise en bouche prometteuse, La Boîte à musique ne procure pas le frissonque ses fidèles lecteurs avaient pu éprouver à l’heure de ses premiers romans où son talent explosait aux yeux du monde littéraire.
Mary Higgins Clark semble dépasser par son époque mais il lui reste cette chance, celle de sa renommée internationale, qui elle fait encore recette.
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Après avoir perdu son élection au poste de procureur, l'avocat Mickey Haller est à un tournant de sa vie. Son ex s'est éloignée de lui et sa fille ne lui parle plus si ce n’est pour lui faire des reproches. Un jour, il reçoit un texto de son assistante : Appelle-moi - 187. 187 étant le code pour « meurtre ».
La victime, Gloria Dayton, est une prostituée que Mickey aimait beaucoup et qu'il pensait avoir aidée à revenir dans le droit chemin.
Hanté par les fantômes de son passé, l'avocat va devoir travailler sans relâche et user de tous ses talents pour résoudre cette nouvelle affaire qui s’avère être des plus ardue.
Mon avis :
Auteur reconnu de ses pairs et du public, Michael Connely est de retour avec l’un de ses personnages favoris, l’avocat Mickey Haller.
Avec Les dieux du verdict, l’écrivain plante son action au sein d’un tribunal et fait de ce lieu un élément central de son intrigue. A partir de là, il nous abreuve de détails techniques et de joutes oratoires quelque peu indigestes qui font que l’intrigue passe au second plan. La trame n’étant pas des plus palpitantes, l’ensemble donne un sentiment mitigé et sans grand intérêt. Le lecteur ne vibre pas pour cette intrigue qui s’enlise dans des arcanes juridiques qui nous passent malheureusement au-dessus de la tête.
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Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu'elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l'être par le passé avec son mari, avant qu'il ne la trompe et ne la quitte. Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c'est avec stupeur qu'elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu.
Mon avis :
Traduit en 42 langues et vendu à 15 millions d'exemplaires, La Fille du train a reçu un succès phénoménal et vient d’être adapté au cinéma.
Paula Hawkins a l’art et la manière de construire une histoire et détient toutes les ficelles pour ménager son suspense.
Au-delà du thriller qui vous tient en haleine, la mécanique du récit est la force majeure de ce roman qui se joue de son lecteur tout au long de l’histoire et ce jusqu’à son dénouement.
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Yvan, Camille, Leïla, Dodji et Terry se réveillent un matin, seuls au monde. Après la disparition soudaine et inexpliquée des parents et des habitants de Fortville, les cinq enfants doivent se débrouiller seuls dans un monde sans adultes. Unissant leurs forces, ils vont essayer de comprendre ce qui s’est passé, tout en luttant contre les dangers d'une ville pas si déserte que ça.
Mon avis :
« Seuls » est une série de bandes dessinées d’aventure fantastique franco-belge écrite par Fabien Vehlmann et dessinée par Bruno Gazzotti pour le magazine Spirou. En 2016, elle compte dix albums. « La disparition » est le premier tome de la série.
Cette série a été deux fois récompensée d’un Prix Jeunesse 9-12 ans au Festival d’Angoulême 2007 et 2010. Elle a aussi reçu deux Grand prix du Journal de Mickey.
« Seuls » fait l’événement en venant d’être adapté au cinéma par David Moreau.
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Résumé de l'histoire :
Résumé de l'histoire :